INTRONISATION AU TEMPLE DE LA RENOMMÉE – NATHALIE GIGUÈRE

 

Intronisation au temple de la renommée de la natation québécoise – Nathalie Giguère 

 

Le 24 septembre 2022, Nathalie Giguère a été intronisée au temple de la renommée de la natation québécoise.  

Madame Giguère a connu une magnifique carrière de 17 ans en natation et a marqué l’histoire de notre sport de façon remarquable. Dès son plus jeune âge, ses exploits sportifs ont marqué l’imaginaire du peuple québécois, faisant d’elle une grande source d’inspiration pour plusieurs jeunes nageurs et nageuses de la province. 

Née le 16 janvier 1973 dans le quartier Charlesbourg à Québec, Nathalie Giguère n’a pas pris beaucoup de temps avant de se faire un nom en natation. Ayant joint le club de Charlesbourg à l’âge de huit ans, elle a rapidement grimpé les échelons, se qualifiant pour les championnats nationaux jeunesse dès l’âge de 11 ans. Deux ans plus tard, elle se qualifie pour ses premiers championnats nationaux seniors et remporte un premier titre national en 1989, à l’âge de 16 ans seulement. 

« J’ai commencé à nager avec le club de Charlesbourg à 8 ans et mes parents m’avaient dit à que ce serait seulement des entrainements, mais seulement six mois plus tard je prenais part à ma première compétition. J’ai eu la piqure et je n’ai pas regardé derrière par la suite !  

C’est à cette époque que la nageuse rejoint les rangs de l’équipe de natation de l’Université Laval et poursuit sa progression sous la gouverne de l’entraineur Benoît Lebrun. Cette collaboration s’est avérée très fructueuse puisque la spécialiste du 200m brasse a remporté pas moins de huit titres nationaux lors de son séjour au sein du Rouge et Or. C’est d’ailleurs elle qui détient, encore à ce jour, le record de l’Université au 200m brasse féminin. 

« Le 200m brasse était vraiment ma spécialité, c’est dans cette épreuve que j’ai réussi mes plus belles performances en carrière. J’avais juste assez de force et de puissance pour cette distance. Je suis une nageuse de 200 ! » a affirmé madame Giguère.

En plus de ses exploits sur la scène nationale, Nathalie Giguère a également marqué l’histoire de la natation internationale canadienne. Elle a entre autres remporté des médailles d’or à l’Omnium international des États-Unis de 1989 et de 1990, est montée sur la plus haute marche du podium aux Jeux du Commonwealth à Auckland en 1990 et est devenue Championne du monde lors de la Coupe du monde de Berlin-Est la même année. Elle a également récolté des médailles d’argent aux championnats pan-pacifiques de Tokyo en 1989 et une autre lors de la Coupe du monde de Berlin-Est de 1990. Son expérience aux Jeux olympiques de Barcelone en 1992, où elle a terminé en 6e position lors de l’épreuve du 200m brasse, est un souvenir qui restera marqué dans la mémoire de madame Giguère.

« J’ai d’excellents souvenirs des Jeux de Barcelone. C’était vraiment de beaux Jeux bien organisés. Ma famille était sur place pour vivre ce moment avec moi et j’ai obtenu mon meilleur temps vie au 200m brasse lors des préliminaires. Je suis encore très emballée lorsque j’en parle, c’est un moment que je n’oublierai jamais » a-t-elle affirmé.

Après sa retraite sportive, Nathalie Giguère a été intronisée au Cercle de l’excellence de la natation canadienne et s’est impliquée auprès de l’équipe nationale canadienne, faisant entre autres partie du personnel de la mission canadienne pour les Jeux du Commonwealth de 2006 à Melbourne, en Australie. Elle a également été porteuse de la flamme olympique au Québec pour les Jeux olympiques d’hiver de 2010 à Vancouver. 

Lorsqu’interrogée à savoir si elle aurait un conseil à donner aux jeunes nageurs et nageuses qui débutent en natation, madame Giguère a soutenu que le plus important, c’est que ça demeure un plaisir d’aller nager à tous les jours.

« Il faut que ça reste un plaisir, une passion, un bonheur d’aller nager. Il ne faut pas que ce soit un fardeau ou que ça te tire vers le bas, au contraire il faut que ça t’élève, que ça te fasse du bien. Un autre conseil que je donnerais serais de na pas lâcher, de persévérer, tant qu’on y met de l’énergie, des efforts, je pense qu’on peut réussir à atteindre ce que l’on veut vraiment atteindre dans la vie. »

Félicitations madame Giguère pour avoir si bien représenté le Québec et le Canada durant toutes ces années et bienvenue au sein du Temple de la renommée de la natation québécoise.

ATHLÈTE DU MOIS DE SEPTEMBRE : ALISSON GOBEIL

Alisson Gobeil, quatre médailles, un record canadien et le titre d’athlète du mois !

La paranageuse Alisson Gobeil a connu un séjour de rêve aux Jeux du Canada au mois d’août dernier. C’est avec quatre médailles et un record canadien que l’Almatoise est retournée à la maison, le cœur rempli de fierté.

Il ne faisait aucun doute qu’à son retour au Québec, Alisson allait également se mériter le titre d’athlète All Tides du mois.

Alisson Gobeil a amorcé les Jeux en force avec une médaille de bronze au 200/400 m libre dès la première journée de compétition. Elle a récidivé dès le lendemain, décrochant une deuxième médaille de bronze, cette fois au 100 m libre.

Si la Québécoise n’a pas remporté de médaille lors de la troisième journée de compétition, elle n’a pas raté la chance de se faire remarquer. Son temps en qualification au 50 m dos a fracassé un record canadien vieux de 20 ans.

Gobeil a poursuivi sur sa lancée lors de sa dernière journée d’activité à Niagara où elle a doublé sa récolte de médaille. Elle a d’abord accroché une médaille d’argent à son cou au 50 m libre avant de conclure les Jeux du Canada de belle façon avec une médaille de bronze au 150/200 m quatre nages où elle a d’ailleurs partagé le podium avec sa coéquipière Tatiana Nault, qui a terminé deuxième.

« Les Jeux du Canada représentaient son objectif ultime. Elle est très fière de ce qu’elle a réalisé. Elle a tout donné et elle va toujours au bout de ses limites », ont déclaré ses parents.

« Pour nous, c’est exceptionnel de la voir se dépasser comme ça, particulièrement aux Jeux du Canada. Elle nous surprend chaque fois, on ne sait pas où elle va chercher cette force-là », ont-ils ajouté.

Michel Tremblay, l’un des entraineurs en natation pour l’équipe du Québec aux Jeux du Canada a lui aussi été un témoin privilégié des accomplissements d’Alisson Gobeil à Niagara. Ce dernier s’est dit inspiré des réalisations de la jeune athlète.

« C’est tellement mérité pour Allison ! Elle est extrêmement à l’écoute, elle veut toujours apprendre et elle est ouverte aux commentaires. Elle m’inspire énormément. J’étais en arrière-scène avec elle lorsqu’elle a gagné sa première médaille. C’était toute une fierté ! Sa force de caractère m’inspire beaucoup. »

Atteinte de l’Ataxie de Charlevoix-Saguenay, une maladie évolutive, Alisson a été forcée de changer de catégorie de compétition peu de temps avant les Jeux, ce qui rend ses exploits encore plus marquants.

Après ses réussites à Niagara, Alisson n’a pas eu énormément de repos. Elle est retournée sur les bancs d’école au Pavillon Wilbrod-Dufour où elle étudie dans un programme de sport-études en natation. De plus, elle s’entraîne encore plus fort présentement alors que le processus de qualifications pour les Jeux paralympiques de Paris est dans sa ligne de mire.

« Elle s’en va dans un camp de perfectionnement en octobre et elle va participer aux essais paralympiques cette année. La saison est déjà commencée, il n’y a pas beaucoup de repos pour l’instant. C’est une force de la nature », ont fièrement conclu ses parents.

PERSONNALITÉ DU MOIS DE SEPTEMBRE : MICHEL TREMBLAY

Michel Tremblay, une expérience inoubliable aux Jeux du Canada

L’entraineur Michel Tremblay s’est fait remarquer par plusieurs aux Jeux du Canada au mois d’août dernier en raison de son approche exemplaire auprès des jeunes paranageur(euse)s ainsi qu’avec les athlètes de la catégorie « olympiques spéciaux ». La rumeur veut même que les représentants des autres provinces étaient jaloux de l’équipe du Québec puisqu’elle pouvait compter sur Tremblay.

Michel Tremblay est donc notre personnalité All Tides du mois de septembre !

Entraineur responsable de quatre athlètes atteints d’une déficience intellectuelle, Michel Tremblay a tout fait pour que ces jeunes se souviennent longtemps de leur participation aux Jeux du Canada. Il a tout mis en place pour que ces athlètes puissent s’épanouir dans un environnement sécuritaire et encadré.

« Il y avait une belle cohésion dans notre petite équipe, nous avons eu de beaux moments et plusieurs fous rires mémorables. Ç’a été une semaine exigeante, mais je recommencerai n’importe quand. Tout le monde était heureux d’être présent et je suis rempli d’une énergie fulgurante », a-t-il mentionné.

« Il faut réussir à s’adapter lors des entrainements. À Niagara, tout était en anglais, ce n’était pas facile pour les athlètes francophones, il fallait collaborer avec les officiel(le)s par exemple pour s’assurer que tout soit simplifié pour mes nageurs. Il y avait une belle collaboration avec les autres athlètes et les entraineur(e)s aussi pour me donner un coup de main », a ajouté Tremblay.

Tremblay avait eu le même mandat lors des Jeux du Canada en 2017 et il a sauté sur l’occasion pour répéter l’expérience cette année. Un travail qui le passionne au plus haut point.

« Je célèbre la différence. C’est un beau mandat d’entrainer ces jeunes avec toute mon énergie et mon cœur. Les parents avaient l’air bien heureux de mon travail. Je veux leur offrir le meilleur service possible. Une compétition comme les Jeux du Canada où tout le monde est jumelé, c’est exceptionnel. Nous avons des athlètes extraordinaires au Québec. »

Jade Harvey, Emma Girard, Lucas Landry et Cédrik Brunelle étaient les quatre athlètes sous la responsabilité de Michel Tremblay lors de leur séjour à Niagara. C’est d’ailleurs grâce à Cérdrik Brunelle, qu’il entraine chez les Riverains de Lévis, que Michel a eu la chance de retourner aux Jeux du Canada. Il tenait d’ailleurs à remercier son club pour la confiance qui lui a été donnée.

Avant sa participation en 2017 en tant qu’entraineur, Michel Tremblay avait également participé aux Jeux du Canada en tant qu’athlète en 2001 où il était d’ailleurs porte-drapeau de la délégation québécoise de natation. Une expérience qui l’a énormément fait grandir comme athlète, mais également comme futur entraineur.

« J’étais le capitaine de l’équipe de natation à l’époque. Mon respect et mon intérêt envers la paranatation datent pas mal de ces moments-là alors que je me faisais un devoir d’intégrer tout le monde de manière égale au sein de l’équipe », se remémore celui qui a participé aux essais olympiques en 2000 et en 2004.

L’expérience du mois d’août aux Jeux du Canada demeurera longtemps dans la mémoire de Tremblay et il espère pouvoir poursuivre son engagement envers les paranageur(euse)s et les athlètes de la catégorie « olympiques spéciaux » dès que l’occasion se présentera.

« Ç’a été une année de changement et de finir avec les Jeux du Canada à la fin du mois d’août, ça m’a donné une motivation pour la suite. Je suis fier d’avoir pu côtoyer toute l’équipe du Québec », a-t-il conclu.

RETOUR SUR LA 7E ÉDITION DU CONGRÈS VISEZ +EAU

Retour sur la 7e édition du Congrès Visez +Eau

C’est du 23 au 25 septembre derniers que se tenait notre congrès annuel du côté de Brossard et nous avons passé une très belle fin de semaine en compagnie de tous ceux et celles qui étaient présent(e)s.

La 7e édition de notre congrès Visez +Eau s’est très bien déroulée et ça a été un véritable plaisir de pouvoir revivre cet évènement en présentiel après que les deux dernières éditions du gala aient dû avoir lieu en version virtuelle. Revoir vos visages et pouvoir vous serrer la main nous avait grandement manqué !

Ce rassemblement nous permet chaque année de réunir notre communauté afin d’échanger, de mettre nos bonnes idées en commun et de continuer de faire avancer la natation au Québec tous ensemble.

Tout au long de la fin de semaine, les participant(e)s ont pu assister à plusieurs formations, conférences et autres ateliers présentés par différents intervenants. En fin de journée vendredi, nos officiel(le)s et entraîneur(e)s ont également pu participer à des soirées de réseautage afin d’échanger avec leurs pairs. Après une journée bien remplie samedi, nous nous sommes tous mis sur notre trente-et-un à l’occasion de notre gala annuel. Lors de cette soirée tant attendue, nous avons procédé à l’intronisation des six nouveaux membres de notre Temple de la renommée en plus de remettre plus d’une cinquantaine de prix méritas à des athlètes, entraineur(e)s, officiel(le)s et clubs s’étant démarqué(e)s au cours de la dernière saison.

Finalement, c’est dimanche qu’avait lieu notre assemblée générale annuelle. Lors de celle-ci, nous avons fait un retour sur la dernière année et avons discuté de certains enjeux liés à notre fédération et sur les stratégies que nous allons mettre en place afin de continuer de progresser dans la bonne direction.

Nous aimerions remercier tous les participant(e)s qui ont répondu à l’appel en grand nombre et qui se sont déplacé(e)s afin de prendre part à notre congrès. Nous voulons également dire merci à tous les entraineur(e)s, officiel(le)s, administrateur(trice)s et autres intervenant(e)s qui ont investi beaucoup de temps dans la préparation des différents ateliers et conférences qui ont été présentés tout au long de la semaine du 19 septembre.

Finalement, nous tenons à féliciter une fois de plus nos six nouveaux intronisé(e)s au Temple de la renommée de la natation québécoise ainsi que tous les récipiendaires de prix méritas. Mentions spéciales à Timothé Barbeau et à Amélie Poirier qui ont été nommés athlète et personnalité All Tides de l’année. Bravo !

Pour consulter la liste complète des récipiendaires de prix, cliquez ici.

À noter que certaines conférences ont été enregistrées et elles seront disponibles prochainement. Nous publierons également les profils de nos six nouveaux intronisés bientôt !

Nous sommes choyés de pouvoir compter sur une communauté aussi passionnée et impliquée et nous sommes impatient(e)s de continuer de faire avancer la natation au Québec en votre compagnie.

ATHLÈTE DU MOIS D’AÔUT : CAMILLE BÉRUBÉ

Comment terminer sa carrière sportive en beauté

Camille Bérubé songeait à la retraite depuis un petit moment déjà. Après plusieurs mois difficiles en raison de la pandémie, la nageuse a vécu un séjour inoubliable aux Jeux du Commonwealth au cours de l’été. Le moment était le bon, elle pouvait se retirer au sommet de sa gloire.

C’est donc pour l’ensemble de sa très belle carrière que Camille Bérubé est nommé l’athlète All Tides du mois d’août !

« Je trouvais que la médaille de bronze de Birmingham était une belle façon de conclure ma carrière sportive, mais là, d’être nommé l’athlète All Tides du mois, c’est un nouvel honneur qui s’ajoute. C’est vraiment plaisant de pouvoir boucler la boucle de cette façon », a lancé Bérubé d’entrée de jeu.

Bérubé a été médaillée de bronze au 100 m brasse (SB6) le 1er août dernier au Centre aquatique Sandwell de Birmingham. Une médaille très spéciale aux yeux de la triple paralympienne.

« J’ai attaqué l’été avec une mentalité différente, sachant qu’il s’agissait de mes dernières compétitions. C’étaient mes premiers Jeux du Commonwealth, j’ai voulu en profiter le plus possible, d’autant plus que c’est la seule compétition ou les athlètes para et non-para sont rassemblés », explique-t-elle.

« Je n’avais pas nécessairement d’attentes quant à mes résultats, mais il faut croire que c’était la bonne mentalité à avoir ! Je n’ai pas gagné énormément de médailles au cours de ma carrière. C’est la cerise sur le sundae et cette médaille devient un morceau d’histoire qui représente les hauts et les bas de ma carrière, mais surtout, tout le travail accompli », ajoute Bérubé.

Avec la tenue des Jeux paralympiques de Tokyo à huis clos l’été dernier, Bérubé, qui était jusqu’à très récemment affiliée au club Natation Gatineau, n’avait pas eu la chance d’être en action devant une foule depuis très longtemps. Les Jeux du Commonwealth ont été l’occasion de remédier à cette situation, ce qui a fait énormément de bien à la nouvelle retraitée.

« Les longs mois de pandémies ont été très difficiles. Le retour a été progressif, mais il manquait toujours un petit quelque chose. J’avais envie de prendre part à une dernière compétition devant une foule. Les partisans anglais étaient en feu à Birmingham, et ça m’a vraiment fait du bien. »

La passion toujours bien présente

Pour la principale intéressée, il était extrêmement important de pouvoir prendre sa retraite sur ses propres termes. Un gros chapitre de sa vie vient de prendre fin et elle se remémore déjà les moments marquants de sa carrière.

« Je suis tellement fière de ma carrière. Je suis heureuse de pouvoir prendre ma retraite au moment que j’ai choisi et non pas parce que je me suis blessée par exemple. C’est un privilège ! Je suis dans une phase où je passe à travers les différents moments de ma carrière, c’est une période émotive. Je me considère tellement chanceuse d’avoir vécu énormément de beaux moments au cours des 13 dernières années », indique-t-elle.

Avant de penser au futur, Camille Bérubé voudra profiter des temps libres qui ont été très rares dans les dernières années. Un séjour dans l’ouest en compagnie de sa conjointe vient tout juste de prendre fin, mais d’autres voyages sont déjà au programme pour le couple.

Bérubé ne ferme toutefois aucune porte, elle qui souhaite de continuer de faire rayonner le sport paralympique dès que l’occasion se présentera. La diplômée au baccalauréat en communication de l’Université d’Ottawa a hâte d’affronter les nombreux défis que sa nouvelle vie lui proposera.

« J’ai toujours été très impliquée en tant qu’athlète et je veux continuer à l’être. Je conserve mon rôle chez AthlètesCAN où on discute présentement à propos du sport sécuritaire dans le système sportif canadien. J’ai vu une croissance fulgurante du sport paralympique pendant ma carrière et je veux continuer mon implication. »

« Il y a un petit soulagement qui vient avec le fait d’être une athlète retraitée. Ma mission demeure la même, je veux faire connaître la paranatation et le sport paralympique en général. Je pense que d’avoir d’anciens athlètes qui s’impliquent est une des meilleures choses pour la pérennité du sport », a-t-elle conclu.

PERSONNALITÉ DU MOIS D’AOÛT : FRÉDÉRIC PLANQUE

   Un été rempli de défis

Frédéric Planque ne recule devant aucun défi et il l’a prouvé une fois de plus cet été en étant responsable de l’organisation des Championnats québécois de natation et du volet de natation aux Jeux du Québec en l’espace de quelques semaines seulement.

Il était donc bien mérité que Planque obtienne le titre de la personnalité All Tides du mois d’août !

Frédéric Planque tient toutefois à le mentionner d’entrée de jeu : il n’était pas seul pour organiser ces événements. Sans l’aide inconditionnelle de son équipe et des nombreux(euses) bénévoles, rien de tout cela n’aurait été possible.

« J’ai été un peu surpris de recevoir ce titre ! Il y a tellement de gens qui travaillent fort dans la natation au Québec. Je ne suis pas tout seul dans ces projets et mon équipe a été formidable au cours du dernier mois pour relever les défis monstrueux qu’on s’était lancés », a indiqué Frédéric Planque.

« Beaucoup de parents bénévoles du club de Saint-Eustache se sont impliqués pour les Championnats. Ils ont été énormément impliqués dès le début des préparatifs en janvier dernier. Tout le monde était enchanté de l’expérience et ils sont prêts à recommencer n’importe quand. J’avais une équipe du tonnerre à mes côtés », s’est-il réjouit.

Un concours de circonstances a forcé Planque et son équipe à organiser les Championnats québécois et les Jeux du Québec dans un court laps de temps. Les Championnats devaient avoir lieu en 2019 et plusieurs annulations plus tard, l’événement a eu lieu cet été. Même son de cloche du côté des Jeux du Québec qui ont été repoussés en raison de la COVID-19.

« Après plusieurs changements, les dates se sont rapprochées l’une de l’autre. Mon club, celui de Saint-Eustache, a été le seul qui était prêt à s’embarquer là-dedans. C’était un beau défi avec beaucoup de préparation en amont. »

« Ç’a été un beau succès. Les Championnats québécois se sont déroulés au Parc Jean-Drapeau, c’est un site merveilleux et tout le monde était bien content du résultat, autant les nageurs, les entraineurs que la fédération. La Ville de Saint-Eustache a été d’une grande aide pour les Jeux du Québec où tout s’est bien déroulé. Quand les athlètes quittent l’événement avec le sourire, on sait que notre mission a été accomplie », a-t-il ajouté.

La fin d’un petit chapitre de sa vie

Frédéric Planque a toujours été un amateur de sport, mais il a commencé à s’impliquer davantage en natation lorsqu’il a inscrit l’une de ses filles dans un club. Il a rapidement gravi les échelons et quelques années plus tard, il se retrouvait déjà sur le conseil d’administration de la FNQ.

« J’ai pratiqué du sport toute ma vie. Je suis au Québec depuis 24 ans après avoir quitté la France. On voulait que nos filles pratiquent la natation, c’était primordial pour nous. J’ai commencé à m’investir comme parent bénévole à ce moment-là et je n’ai jamais arrêté depuis », explique-t-il.

« Ça fait huit ans que je suis membre du conseil d’administration et maintenant sept ans que je suis président du CASE (Club Aquatique de Saint-Eustache). Je me suis investi également comme officiel et j’ai pu connaître plusieurs personnes qui m’ont fait gravir les échelons. »

Dans les prochaines semaines, Frédéric Planque terminera son mandat comme administrateur à la FNQ pour se concentrer principalement sur les activités du Club de Saint-Eustache. Les années passées sur le conseil d’administration resteront à jamais gravées dans la mémoire du principal intéressé.

« Ç’a été une expérience qui m’a énormément fait grandir dans les quatre dernières années. J’ai pu ramener beaucoup de choses à mon club à Saint-Eustache. Je quitte ce rôle avec de beaux souvenirs et je suis reconnaissant d’avoir pu vivre toutes ces expériences », a-t-il conclu.

ATHLÈTES OSQ AUX JEUX DU CANADA

Athlètes du Québec DANS LA CATÉGORIE « OLYMPIQUE SPÉCIAUX » aux Jeux du Canada : de nombreux défis relevés avec brio

Participer à une compétition d’envergure comme les Jeux du Canada vient avec plusieurs défis. Lorsque l’on y prend part en tant qu’athlète vivant avec une déficience intellectuelle, ces défis peuvent parfois être encore plus difficiles à surmonter.

C’est toutefois ce qu’ont facilement accompli Jade Harvey (NG), Emma Girard (CASE), Cédrik Brunelle (RL) et Lucas Landry (CNJO) la semaine dernière à Niagara alors qu’ils représentaient le Québec en natation dans la catégorie des Olympiques spéciaux.

« Tout d’abord, c’était un défi pour eux d’être dans un milieu principalement anglophone et de passer une semaine loin de leur famille, de leur maison, de leur routine. Mais ça s’est vraiment très bien passé et ils se sont beaucoup entraidés. Par exemple, Cédrik, qui en était à sa dernière participation aux Jeux à l’âge de 25 ans, a vraiment pris Lucas sous son aile et a été un mentor pour lui tout au long de la semaine », a affirmé Michel Tremblay, l’entraineur qui était attitré aux athlètes OS Québécois lors des Jeux.

Un autre élément qui a contribué à faire de leur semaine une expérience très positive est à quel point les athlètes se sont sentis inclus au sein du groupe, tant à la piscine que lors des autres activités d’équipe. 

« Malheureusement, il arrive que les athlètes d’Olympiques spéciaux se retrouvent un peu à part lors de certaines compétitions, mais ça n’a vraiment pas été le cas lors des Jeux. Ils m’ont dit qu’ils se sont sentis vraiment inclus dans la gang et c’était visible tout au long de la semaine. C’est certain que ça a beaucoup aidé au niveau des performances. » a poursuivi leur entraineur.

« Au niveau sportif ça a été vraiment exceptionnel, les quatre ont amélioré plusieurs de leurs meilleurs temps et ont tous accumulé des points pour le Québec en participant à au moins une finale. Nous étions très contents pour eux. Lucas et Emma ont participé à cinq finales chacun, Lucas remportant deux médailles et Emma une ».

Bien que certains athlètes OS qui participaient aux Jeux pour les autres provinces canadiennes avaient des difficultés de langage, cela n’a pas empêché Jade, Emma, Cédrik et Lucas d’interagir tout au long de la semaine avec leurs rivaux et même de créer des liens amicaux.

« On voyait beaucoup de sourires, de tapes dans les mains, d’encouragements. Nos quatre nageurs compétitionnaient contre les vingt mêmes athlètes tout au long de la semaine donc on a vraiment pu voir une belle camaraderie s’installer entre tous ces nageurs, c’était beau à voir. »

En résumé, cette expérience aura définitivement été très positive pour nos quatre représentants de la Belle Province et ils peuvent être très fier(ère)s de ce qu’ils ont accompli à Niagara. Leur positivisme et leur entrain auront été des atouts inestimables à l’équipe et tous leurs coéquipier(ère)s et entraineur(e)s ont adoré les côtoyer tout au long de la semaine.

« Il était évident qu’ils étaient touchés de faire partie d’une compétition d’une telle envergure et qu’ils étaient fiers de représenter le Québec. » a conclu Michel Tremblay.

Au nom de l’ensemble de notre fédération, nous les remercions !

RÉSUMÉ DES JEUX DU CANADA 2022

JEUX DU CANADA 2022 – UNE EXPÉRIENCE TRÈS ENRICHISSANTE 

C’est la tête pleine de souvenirs et le sourire aux lèvres que les membres de l’équipe de natation du Québec sont rentrés à Montréal samedi dernier après avoir compétitionné durant six jours aux Jeux du Canada 2022.

Leur semaine passée à Niagara aura été marquée par d’excellentes performances, mais surtout par un esprit d’équipe remarquable, par une grande démonstration de détermination et de persévérance ainsi que par une très belle unité au sein de l’équipe.


Cet esprit d’équipe n’était pas présent dès le début de la compétition, mais les choses ont rapidement changé.

« Au début de la semaine, c’était un peu plus difficile au niveau de l’esprit d’équipe et des encouragements sur le bord de la piscine, mais après un ou deux jours les choses ont vraiment changé. On a senti une véritable unité se créer au sein du groupe et peu importe où nous étions placés à la piscine, l’équipe du Québec se faisait entendre! Nous étions très contents que les jeunes prennent ça à cœur et qu’ils participent de la sorte », a déclaré la gérante de l’équipe, Véronique McCrae.

Un élément qui a aidé à développer cette unité au sein du groupe est que chaque jour, un garçon et une fille qui ne participaient pas aux finales étaient nommé(e)s « cheering captains ». Ils étaient responsables de s’assurer que tous les membres de l’équipe encouragent leurs coéquipier(ère)s le plus bruyamment possible afin que tous les athlètes se sentent supporté(e)s lorsque venait le temps de compétitionner.

De plus, cet esprit d’équipe ne s’est pas uniquement fait sentir à la piscine, mais tout au long de la semaine lors des repas, des déplacements et des activités d’équipe. Plusieurs des membres de l’équipe de soutien ont d’ailleurs tenu à le souligner. 

« En termes d’inclusion, tous les athlètes se sont rapidement sentis à leur place et l’esprit de camaraderie s’est vite installé. Nous sentions vraiment que tous les athlètes faisaient partie d’un même groupe uni, peu importe la catégorie dans laquelle ils nageaient ou leurs différences physiques ou intellectuelles. C’était beau à voir! » a affirmé l’entraineur attitré aux athlètes de la catégorie « Olympiques spéciaux » et aux paranageur(euse)s, Michel Tremblay.

Pour la majorité de nos athlètes, il s’agissait d’une première participation à une compétition de cette envergure, mais cela ne les a pas empêchés de donner le meilleur d’eux même à chaque occasion. Un grand nombre d’athlètes ont réussi des meilleurs temps personnels et nous avons aussi eu droit à une nouvelle marque nationale en paranatation réalisée par Alisson Gobeil au 50 m dos S5. Du côté des athlètes « Olympiques spéciaux », leurs performances ont été excellentes et méritent d’être soulignées. Les quatre nageur(euse)s ont réussi de meilleures marques personnelles, ont tous accumulé des points pour le Québec en participant à au moins une finale et ont récolté un total de trois médailles.

Une chose est certaine, les nageurs et nageuses ont démontré beaucoup de persévérance et de détermination tout au long de la semaine et pour cela, ils peuvent être fier(ère)s!

C’est donc avec une récolte totale de 32 médailles, dont 6 en or, que nos athlètes sont revenus au Québec, mais surtout, c’est avec un grand bagage d’expériences enrichissantes et des souvenirs qui resteront gravés dans leurs mémoires pour longtemps!

RÉSUMÉ DES CHAMPIONNATS CANADIENS 2022

Championnats canadiens 2022 : d’excellentes performances sur la scène nationale

Les Championnats canadiens juniors et séniors 2022 avaient lieu du 25 juillet au 1er août du côté du Parc olympique et du Bassin olympique de Montréal. C‘est un total de 633 nageur(euse)s et paranageur(euse)s de 142 clubs de partout au pays qui ont compétitionné tout au long de la semaine dans des groupes d’âge allant de 13-14 ans (femmes) et 14-15 ans (hommes) jusqu’au niveau sénior.
Tant sur le plan collectif, qu’au niveau des performances individuelles, nos athlètes québécois(e)s ont très bien fait, démontrant encore une fois tout le talent que nous avons en natation au Québec.
Après huit jours intenses de compétition, les nageur(euse)s du Québec ont pu rentrer chez eux avec le sentiment du devoir accompli, ayant accumulé un impressionnant total de 42 médailles.
Au niveau du classement général, deux de nos clubs ont réussi à percer le top 5. Félicitations au Club aquatique de Pointe-Claire qui a terminé 2e et à CAMO Natation qui a pris la 4e place. Les athlètes de CAMO se sont également illustrés en remportant la bannière de l’équipe championne masculine. Bravo !

Sur le plan individuel, Megan Willar (PCSC) et Loic Courville-Fortin (CAMO) se sont spécialement démarqués obtenant deux titres canadiens chacun. Megan a obtenu un total de cinq médailles, dont deux en or au 1500m libre et au 800m libre, tandis que Loic a conclu sa semaine avec une récolte de trois médailles, ses deux titres canadiens ayant été réalisés au 50m dos et au 200m dos. Megan a également conclu sa semaine avec le titre de d’athlète canadienne féminine ayant obtenu le meilleur pointage.

De plus, en paranatation, Tyson Jacob du Club Les Loutres et Alisson Gobeil du Club de natation de Chicoutimi nous ont aussi offert tout un spectacle, établissement deux nouvelles marques canadiennes au 50m papillon masculin S5 et au 50m libre féminin S5 respectivement. Tyson a réussi un temps de 45,64 tandis qu’Alisson a obtenu un chrono de 43,30.

Bref, nos athlètes peuvent être fiers de leurs performances et dire mission accomplie !

Félicitations à tou(te)s les participant(e)s !

Nous tenons également à remercier tous les officiel(le)s et autre bénévoles du Québec qui ont généreusement donné de leur temps au cours de la dernière semaine afin de permettre le bon déroulement de l’évènement.

Pour consulter les résultats complets, cliquez ici.

Voici la liste des médaillé(e)s québécois(e)s :

Athlètes masculins :

  • Eduard-Daniel Rusu (CDNDG) :
    • Argent 400m QNI
  • Justin Fontaine (PCSC):
    • Argent 200m Dos
  • Loic Courville-Fortin (CAMO)
    • Or 50m Dos
    • Or 200m Dos
    • Argent 100m Dos
  • Victor Dagenais (CAMO)
    • Argent 200m Libre
    • Bronze 100m Libre
  • Antoine Sauvé (CDNDG) :
    • Bronze 200m Libre
  • Sebastian Barboza (CAMO):
    • Bronze 400m QNI
    • Argent 3000m eau libre
  • Xavier Pimentel (NG) :
    • Bronze 400m Libre
    • Bronze 1500m Libre
    • Bronze 3000m eau libre
  • Guillaume Lord (MUST) :
    • Argent 1500m Libre
    • Argent 3000m eau libre
    • Bronze 800m libre
  • Édouard Fullum-Huot (PCSC) :
    • Or 50m Libre
    • Bronze 100m Libre
  • Stanford Li (PCSC) :
    • Bronze 200m Dos
  • Mehdi Ayoubi (CAMO) :
    • Argent 50m Libre
    • Bronze 50m Papillon
  • Jean-Félix Pelletier (CAMO) :
    • Or 3000m Eau Libre
  • Samuel Bourassa (CDNDG) :
    • Bronze 50m Dos

Athlètes féminines :

  • Mia Thomas (PCSC)
    • Or 1500m Libre (eau libre)
    • Argent 1500m Libre (piscine)
  • Léa Nugent (TORP)
    • Bronze 100m Dos
  • Kamila Blanchard (PCSC)
    • Bronze 400m QNI
  • Justine Lapierre (CAMO)
    • Bronze 200m Brasse
  • Ashlyn Massey (PCSC)
    • Bronze 100m Papillon
  • Rebecca McGrath (PCSC)
    • Bronze 100m Dos
  • Megan Willar (PCSC)
    • Or 1500m Libre
    • Or 800m Libre
    • Argent 3000m Eau libre
    • Argent 400m Libre
    • Bronze 200m Libre
  • Katrina Brathwaite (PCSC)
    • Argent 200m Brasse
  • Natasha Frost (PCSC)
    • Or 3000m Eau Libre
    • Bronze 1500m Libre
  • Megan Frost (PCSC)
    • Bronze 3000m Eau Libre
  • Roxane Lemieux (NN)
    • Or 50m Libre
    • Bronze 100m Libre
  • Lydia Kilger (PCSC) :
    • Bronze 3000m eau libre
  • Alexia Pham-Spickler (CAMO)
    • Bronze 3000m eau libre

BARRY HANNAH OBTIENT SON NIVEAU 5 COMME OFFICIEL

LA PASSION MÈNE BARRY HANNAH AU NIVEAU 5

Il y a à peine quelques années, jamais Barry Hannah n’aurait pensé atteindre le niveau 5 en tant qu’officiel en natation. Un accomplissement réussi récemment qui le rend particulièrement fier, en plus de le motiver à relever de nouveaux défis.

« Je suis extrêmement content et comblé d’avoir traversé ce processus », a partagé celui qui a été évalué lors des Championnats québécois à la fin du mois de juin.

La pandémie a réduit considérablement le travail de Barry Hannah lorsqu’il était niveau 4. Quand il a été approché pour une évaluation, il a peaufiné sa préparation durant tout le mois de juin en se consacrant à tout ce qui se passe près d’une piscine en compétition.

« Ç’a été beaucoup de travail, mais pas ardu. Je voulais le faire et bien le faire. Je suis comme ça quand je tombe dans un projet et je voulais le mériter. Je suis vraiment content de l’avoir atteint. »

Cette promotion a de quoi satisfaire le principal intéressé, même s’il insiste sur le fait qu’il a encore beaucoup à apprendre dans le métier. Le niveau 5 risque aussi de lui ouvrir des portes pour prendre part à de nombreux événements. Il prévoit être appelé à davantage de compétitions à l’échelle nationale, Barry Hannah souhaite continuer son travail sur la scène locale, en tant qu’officiel ou lors des formations.

Après tout, il est souvent plus occupé auprès des athlètes moins expérimenté(e)s, qui commettent plus d’infractions. Ainsi, les connaissances qu’il cumule sont toutes bénéfiques pour lui, et ce, peu importe le calibre des nageur(euse)s qui se trouvent à la piscine.

« J’aime partager mon savoir-faire et c’est important de travailler à tous les niveaux, pour voir comment ça se développe. Il ne faut pas oublier d’où on vient. Chaque compétition, j’apprends quelque chose, je peux toujours m’améliorer ou aider à organiser des événements. Quand j’arrêterai d’apprendre, ce sera le temps d’arrêter, mais c’est encore loin ! »

Une étape à la fois

Comme plusieurs autres officiel(le)s en natation, Barry Hannah a fait son entrée dans le métier lorsque son fils a commencé à nager en 2012. Il a vite compris qu’il allait devoir trouver un moyen de se tenir occupé près de la piscine, lui qui avait du mal à suivre l’action du haut des gradins.

« À sa première compétition, j’étais dans les estrades et j’ai trouvé ça très long d’attendre 4 heures pour le voir nager 2 minutes, s’est remémoré M. Hannah en riant. À sa deuxième, je m’étais apporté une revue pour passer le temps. À un certain moment, je me suis levé la tête et j’ai réalisé que je l’avais manqué ! »

Il a alors suivi les différentes formations pour devenir officiel et, de fil en aiguille, il a gravi les échelons. Lorsque son fils a choisi d’arrêter la natation, Barry Hannah détenait son niveau 3 et a décidé de poursuivre son implication dans le sport.

« J’aimais aller à la rencontre des gens et être sur le bord de la piscine. Je donnais tous les stages aux nouveaux officiels de notre club (Dollard-des-Ormeaux) et de la région. J’aimais partager mon savoir et aider les gens à se développer, mais jamais je n’aurais pensé aller chercher mon niveau 5 [à ce moment-là]. »

Maintenant que c’est fait, Barry Hannah ne prévoit pas ralentir pour autant. En plus de son propre apprentissage qui lui paraît sans fin, il compte motiver les autres officiel(le)s à se dépasser comme il l’a fait avec tant de plaisir au cours des dernières années.

« J’encourage les officiel(le)s à continuer à se développer et à demeurer dans le milieu, même si leurs enfants quittent la natation ! Je sais que c’est un gros investissement de temps, mais ça en vaut la peine », a-t-il conclu.