Alisson Gobeil, quatre médailles, un record canadien et le titre d’athlète du mois !

La paranageuse Alisson Gobeil a connu un séjour de rêve aux Jeux du Canada au mois d’août dernier. C’est avec quatre médailles et un record canadien que l’Almatoise est retournée à la maison, le cœur rempli de fierté.

Il ne faisait aucun doute qu’à son retour au Québec, Alisson allait également se mériter le titre d’athlète All Tides du mois.

Alisson Gobeil a amorcé les Jeux en force avec une médaille de bronze au 200/400 m libre dès la première journée de compétition. Elle a récidivé dès le lendemain, décrochant une deuxième médaille de bronze, cette fois au 100 m libre.

Si la Québécoise n’a pas remporté de médaille lors de la troisième journée de compétition, elle n’a pas raté la chance de se faire remarquer. Son temps en qualification au 50 m dos a fracassé un record canadien vieux de 20 ans.

Gobeil a poursuivi sur sa lancée lors de sa dernière journée d’activité à Niagara où elle a doublé sa récolte de médaille. Elle a d’abord accroché une médaille d’argent à son cou au 50 m libre avant de conclure les Jeux du Canada de belle façon avec une médaille de bronze au 150/200 m quatre nages où elle a d’ailleurs partagé le podium avec sa coéquipière Tatiana Nault, qui a terminé deuxième.

« Les Jeux du Canada représentaient son objectif ultime. Elle est très fière de ce qu’elle a réalisé. Elle a tout donné et elle va toujours au bout de ses limites », ont déclaré ses parents.

« Pour nous, c’est exceptionnel de la voir se dépasser comme ça, particulièrement aux Jeux du Canada. Elle nous surprend chaque fois, on ne sait pas où elle va chercher cette force-là », ont-ils ajouté.

Michel Tremblay, l’un des entraineurs en natation pour l’équipe du Québec aux Jeux du Canada a lui aussi été un témoin privilégié des accomplissements d’Alisson Gobeil à Niagara. Ce dernier s’est dit inspiré des réalisations de la jeune athlète.

« C’est tellement mérité pour Allison ! Elle est extrêmement à l’écoute, elle veut toujours apprendre et elle est ouverte aux commentaires. Elle m’inspire énormément. J’étais en arrière-scène avec elle lorsqu’elle a gagné sa première médaille. C’était toute une fierté ! Sa force de caractère m’inspire beaucoup. »

Atteinte de l’Ataxie de Charlevoix-Saguenay, une maladie évolutive, Alisson a été forcée de changer de catégorie de compétition peu de temps avant les Jeux, ce qui rend ses exploits encore plus marquants.

Après ses réussites à Niagara, Alisson n’a pas eu énormément de repos. Elle est retournée sur les bancs d’école au Pavillon Wilbrod-Dufour où elle étudie dans un programme de sport-études en natation. De plus, elle s’entraîne encore plus fort présentement alors que le processus de qualifications pour les Jeux paralympiques de Paris est dans sa ligne de mire.

« Elle s’en va dans un camp de perfectionnement en octobre et elle va participer aux essais paralympiques cette année. La saison est déjà commencée, il n’y a pas beaucoup de repos pour l’instant. C’est une force de la nature », ont fièrement conclu ses parents.

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