ATHLÈTE INSPIRANT ALL TIDES DU MOIS D’AVRIL : FREDERICK WONG

Frederick Wong, l’homme-orchestre du club Dollard-des-Ormeaux

Lorsqu’il a arrêté la natation de compétition à l’âge de 15 ans, Frederick Wong croyait bien avoir tourné cette page pour de bon. Près de 25 ans plus tard, il est revenu à ce sport non seulement à titre d’athlète chez les maitres au club de Dollard-des-Ormeaux (DDO), mais aussi comme bénévole et organisateur de compétition… en plus d’être le « papa taxi » pour ses trois garçons qui font eux aussi de la compétition.

Pour toutes ces raisons, Frederick Wong est nommé Athlète inspirant All Tides du mois d’avril 2023.

                     

Un retour aux sources

C’est à force de regarder ses garçons nager au club DDO, en 2019, que l’idée de replonger dans son ancien sport a commencé à germer dans la tête de Frederick Wong qui, plus jeune, avait nagé pendant sept ou huit ans à ce même club.

« L’émotion qui vient avec la compétition, c’est ce que j’ai retrouvé quand j’ai regardé mes enfants nager en course », explique-t-il.

Ce sentiment, c’est désormais dans la piscine qu’il devait le revivre et pas seulement en restant assis dans les gradins.

« Je me suis joint au groupe des maitres pour nager une fois par semaine et sans faire de compétition. Mais là, j’en suis à ma deuxième année où je fais de la compétition. »

Une fois qu’il est retourné sur un bloc de départ, il n’a pas fait les choses à moitié, comme plusieurs autres membres de son club d’ailleurs. En fait, c’est un partenaire d’entrainement qui a été la bougie d’allumage pour tout le groupe lorsqu’il a décidé de participer à toutes les étapes du circuit québécois des maitres.

« Cela a inspiré plein de gens à s’inscrire aux compétitions. Des gens qui s’entrainaient avec nous et qui ne voulaient rien savoir de faire des compétitions ont commencé à en faire. Nous sommes passés d’une dizaine de membres aux compétitions à tout le monde qui voulait y participer », explique fièrement M. Wong. « C’est vraiment un virage à 180 degrés, car nous avons participé à toutes les épreuves du circuit cette année. Ç’a été un peu féérique, car le groupe au complet était motivé et nous en avons convaincu plusieurs. »

L’action ne se passe pas seulement dans la piscine pour lui. En effet, sa polyvalence a aussi été appréciée lorsque le club a accueilli une étape du circuit québécois des maitres. En plus de nager, M. Wong avait des allures d’homme-orchestre, car une autre de ses tâches était la mise en place du système de chronométrage. Cela n’a rien de sorcier pour lui étant donné qu’il travaille dans le domaine des technologies de l’information depuis plusieurs années.

« Ça fait en sorte que cette compétition était un peu plus mouvementée pour moi. On commence l’installation le vendredi après-midi et ça se termine vers 10-11 heures le soir. »

Assurer le bon déroulement de la rencontre, tout en prenant le départ de ses courses lui a fait réaliser à quel point le travail des bénévoles est important dans la santé de son sport.

« C’est maintenant que j’apprécie l’implication de ceux qui ont donné de leur temps quand j’étais jeune. Et c’est pour cette raison que je m’implique autant aujourd’hui », précise l’homme de 40 ans qui dit particulièrement aimer les épreuves de quatre nages.

L’ambiance du club qu’il qualifie « d’exceptionnelle » s’explique aussi en partie par la présence de parrains et marraines accompagnateurs.

« Certains étaient là quand je nageais plus jeune. On voit leur dévouement et cela m’inspire. Et si c’est possible, je continuerai (le bénévolat), même quand mes enfants arrêteront de nager. Je ne vois pas pourquoi je ne continuerais pas à m’impliquer. »

Frederick Wong nage sans pression, même s’il ajoute qu’il aimerait savoir jusqu’où il pourrait repousser ses limites. Ceux qui le forcent à les repousser, ce sont ses trois garçons âgés de 15 ans, 12 ans et 8 ans.

L’homme sait très bien que ce n’est qu’une question de temps avant qu’un de ses enfants nage plus vite que lui.

« On garde ça quand même assez léger, mais on a du plaisir à se comparer aux nageurs de haute performance. C’est rigolo, car je suis encore plus vite que mes garçons, mais cette année, ils commencent à sentir qu’ils pourront me battre. C’est le fun pour eux et pour moi », lance-t-il en rigolant. « Les entraineurs prennent les temps des parents pour motiver les enfants. »

Gageons toutefois que ses enfants auront encore du travail à faire avant d’égaler les performances de leur père. En effet, celui-ci a obtenu d’excellents résultats au cours de la dernière saison. Il a entre autres établi cinq records québécois des maitres, un chez les 35-39 ans et quatre chez les 40-44 ans, en plus de remporter le titre de meilleur pointeur de la Coupe des maitres chez les 40-44 ans. Il a également fait partie du relais de DDO au 4x100m QN 120-159 ans qui a établi un nouveau record canadien des maitres lors du Championnat québécois grâce à un temps de 4:05.52.

L’homme-orchestre du club DDO ajoutera un nouvel instrument à son arsenal la saison prochaine : il a obtenu sa certification de juge-arbitre, ce qui fait en sorte qu’on pourra le voir endosser ce nouveau rôle bientôt.

Rédaction : Sportcom

PERSONNALITÉ INSPIRANTE ALL TIDES DU MOIS D’AVRIL : MAXIM LETELLIER

Maxim Letellier : viser l’inclusion par l’indifférence des pairs

Le nageur Maxim Letellier a récemment brisé de nombreuses barrières en passant des épreuves féminines à celles masculines à la piscine, une décision qui allait de pair avec son processus de changement de sexe. Certes, son parcours en fait un modèle de courage pour les athlètes du Québec, mais ce n’est pas nécessairement pour son unicité qu’il souhaite être reconnu. Au contraire, il vise à pouvoir un jour nager dans l’indifférence absolue de ses rivaux.

Portrait de notre personnalité inspirante All Tides du mois d’avril 2023 !

                     

Il y a déjà bien longtemps que Maxim Letellier avait dans l’idée d’amorcer un processus de changement de sexe et le tout s’est finalement concrétisé au début de l’année scolaire 2022. En à peine quelques mois, plusieurs étapes cruciales de sa transition ont été franchies, tant au niveau médical que bureaucratique.

Puis, en décembre dernier, l’athlète de 15 ans a décidé de procéder à l’un des plus importants changements selon lui, soit de passer aux épreuves masculines à la piscine.

« Je ne me sentais plus à ma place chez les filles et mes performances étaient grandement affectées », confie d’emblée celui qui a grandement été encouragé par son entourage à passer du côté masculin pour ses activités sportives.

« C’est mon entraineur qui m’a proposé d’aller nager chez les gars. Au fond, c’est ça que je voulais et ça m’a enlevé beaucoup de pression », poursuit le membre du Club de natation de Saint-Hyacinthe (CNSH).

S’il a d’abord poussé un soupir de soulagement, Maxim Letellier savait que le plus difficile demeurait encore à venir.

Des débuts empreints d’adversité

Sur papier, la transition sportive s’est officialisée rapidement. Mais, au niveau pratique, plusieurs nouveaux défis se sont posés sur la route de Maxim Letellier, particulièrement en marge des compétitions, où la collaboration des juges-arbitres était nécessaire.

Ces derniers devaient alors approuver une dérogation à chaque occasion pour lui permettre de porter un maillot spécialement adapté pour lui. « Ç’a été vraiment dur au début, surtout à la première compétition », avoue l’adolescent qui, en compagnie de ses proches, a usé de créativité pour trouver des solutions à ses embûches.

Afin de respecter les règles de Natation Canada, selon lesquelles un athlète masculin ne peut porter un maillot hydrofuge dépassant les hanches, Letellier a d’abord opté pour une combinaison féminine d’entrainement, dont les mailles sont perméables.

« Techniquement, n’importe quel maillot qui remonte plus haut que les hanches n’était pas légal, mais on pouvait quand même demander une dérogation, explique-t-il. On a donc pris un maillot d’entrainement pour fille qui ne donne pas les avantages d’un Fastskin (NDLR, à mailles non perméables) et ç’a été accepté par le juge-arbitre. »

Ralenti entre autres par la nervosité et toutes les nouveautés entourant son changement de catégorie, Letellier n’a pas connu une première sortie à la hauteur de ses attentes chez les garçons. Loin de lui l’idée d’abandonner et, comme le temps et l’expérience font bien les choses, il a su s’adapter en cours de route.

Une nouvelle tenue de compétition, composée d’un bas masculin non perméable et d’un haut à compression beige recouvrant sa poitrine, lui a permis de s’adapter rapidement aux demandes de dérogation et de prendre ses aises dans la piscine.

« Tout cela a été très stressant et ç’a occasionné des situations plus difficiles, mais ça se passe toujours de mieux en mieux. Ma mère m’a beaucoup aidé et je me suis habitué pour mes dernières compétitions de la saison », assure le principal concerné, dont les performances en ressortent grandement améliorées.

Loin d’un couloir en ligne droite

Contrairement à ce qu’il vit dans la piscine, Maxim Letellier est loin de nager dans des eaux calmes et en ligne droite. Entre la transition de sexe et les nombreux changements qu’elle engendre, il a aussi dû apprendre à vivre dans le regard des autres, parfois curieux, parfois critiques.

Et ce, dans le sport comme dans la vie de tous les jours.

« C’est loin d’être un fleuve tranquille et c’est sûr qu’il y a des périodes où ça va moins bien, où je suis moins motivé. J’ai des hauts et des bas et je dois faire avec, c’est comme ça. Par contre, je dois dire que ça va vraiment bien depuis un certain temps », analyse le jeune homme qui pourra toujours compter sur ses coéquipiers du CNSH pour l’aider en cours de route.

« Je pense qu’il y a beaucoup de mon équipe qui joue là-dedans, poursuit-il. On est tous très proches et ce sont souvent eux qui me donnent le goût de continuer quand ça va moins bien. Avec eux, je me sens bien, je suis moi-même et je n’ai pas à avoir peur de ce qu’ils vont penser de moi. Ils m’acceptent tel que je suis. »

Peu importe le prochain défi qui se pointera devant lui, Maxim Letellier sera prêt à le surmonter et ses prochains objectifs personnels en témoignent. Après avoir pris part aux Jeux du Québec chez les filles l’été dernier, il souhaite maintenant se qualifier pour la prochaine édition prévue dans quelques mois à Rimouski, mais cette fois chez les garçons.

Peu importe l’issue, il ressortira gagnant de cette nouvelle quête qui lui permettra de prouver une fois de plus qu’après tout, c’est normal d’être différents les uns les autres.

« Je ne suis pas seul à sortir de l’ordinaire dans le sport et tout le monde devrait prendre exemple sur mon club. Ça m’aide beaucoup de nager sans être jugé parce que mes coéquipiers acceptent les différences et, encore plus loin que ça, ils vivent avec sans poser de questions. Je suis comme ça et je vais continuer de faire le sport que j’aime en espérant qu’un jour, tous pourront nager sans jugement », conclut-il avec sagesse.

Rédaction : Sportcom

LES OFFICIELS TANIA SCHWARZ ET JEAN-SÉBASTIEN LEFEBVRE OBTIENNENT LEUR CERTIFICATION DE NIVEAU 4

Les officiels Tania Schwarz et Jean-Sébastien Lefebvre obtiennent leur certification de niveau 4

       

Tania Schwarz et Jean-Sébastien Lefebvre ont récemment obtenu la confirmation de leur certification de niveau IV en tant qu’officiel(le)s. Le tout leur ouvrira les portes de nouvelles compétitions nationales dans un rôle encore plus précis.

Ce qui était d’abord une occupation occasionnelle pour accompagner les enfants à la piscine est vite devenu une véritable passion pour les deux officiel(le)s québécois(e)s. Motivé(e)s par l’engouement des athlètes lors des compétitions et l’esprit de fraternité qui règne entre les arbitres de la province, ils ont rapidement gravi les échelons pour en arriver au niveau IV.

« Dès que j’ai découvert tout ce qui entourait les compétitions, j’ai adoré ça ! Ça me permettait d’être présente pour mes enfants, mais aussi pour les autres, car sans officiel(le), il n’y a pas de compétition. Ça fait vraiment plaisir de faire ça pour eux », raconte Tanya Schwarz, arbitre depuis 2015.

Un peu à l’image de sa comparse, Jean-Sébastien Lefebvre a tout de suite eu la piqure lorsqu’il a amorcé son parcours d’officiel en 2017. Et il n’a jamais arrêté de progresser depuis.

« Beaucoup de choses me rejoignaient directement et mon intérêt a été suscité dès le départ, explique-t-il. Travaillant dans le domaine de l’informatique et étant un grand amateur de sport, j’aime tout ce qui a trait aux chiffres, mais aussi à la gestion des compétitions. J’ai découvert de nouvelles facettes dans mon cheminement et ça m’a incité à m’impliquer toujours plus. »

Si les deux se disent emballé(e)s à l’idée de poursuivre leur route dans l’univers de l’arbitrage, ils devront bientôt prendre une décision quant à leur spécialisation pour éventuellement passer au niveau V en tant que juge-arbitre, starter ou encore directeur(trice) de rencontre.

Ils demeurent ouvert(e)s à toutes les possibilités et ils seront assurément bien conseillé(e)s dans le processus de parrainage entourant le passage du niveau IV au niveau V.

« Chaque option est très attrayante et ce sera assez difficile de décider. Dans tous les cas, on sait que ce sera intéressant, que ça nous permettra de vivre de nouvelles expériences dans les compétitions nationales et de gravir les échelons une étape à la fois », mentionne M. Lefebvre.

« Je suis contente de pouvoir compter sur le programme de parrainage pour m’aider à faire un choix éclairé », poursuit Mme. Schwarz en riant, ajoutant qu’elle souhaite poursuivre l’aventure aussi longtemps que possible.

« Tant que le corps suivra, on va continuer de le faire par passion, mais aussi pour les jeunes et pour le sport ! »

Au nom de l’ensemble de la communauté de la FNQ, nous tenons à féliciter Tanya et Jean-Sébastien pour cet accomplissement bien mérité et à les remercier pour leur implication !

Championnat québécois des maitres 2023 – informations importantes !

Championnat québécois des maitres 2023 – informations importantes !

               

Compte tenu du manque d’officiel(le)s et afin que les temps réalisés lors des épreuves de 25 mètres puissent être officialisés, nous demandons la collaboration des athlètes qui ne participent pas à ces épreuves afin d’agir à titre de chronométreur(euse)s. Merci de voir avec Joel Wener pour donner votre nom.

Bulletin technique et liste des nageurs par épreuves :

Le bulletin technique de la compétition sera diffusé le 13 avril en fin de journée, plus de 480 nageurs seront présents !

L’information se trouvera sur la page de l’événement.

Gala de reconnaissance :

Tous les nageurs et nageuses inscrit(e)s au Championnat québécois des maitres 2023 sont convié(e)s au Gala de reconnaissance qui aura lieu samedi, le 15 avril, 30 minutes après la fin de la session. Les places seront limitées, donc hâtez-vous à la fin de la session.

Un buffet et des rafraichissements seront offerts gratuitement.

Nous profiterons de cette occasion pour souligner l’excellence et le travail des membres de la famille des maitres qui se sont particulièrement distingué(e)s au cours de cette année.

Il s’agit d’une excellente opportunité pour fraterniser avec ceux et celles qui, dans toutes les régions du Québec, partagent la même passion pour la natation.

C’est un rendez-vous ! Passez le message à vos maitres inscrits !

Officiel(e)s majeurs recherché(e)s :

Le CSLA Swim Team  manque cruellement de bénévoles et d’officiel(e)s pour le Championnat québécois des maitres de cette fin de semaine. Veuillez-vous inscrire pour aider si vous êtes disponibles !

Contribuons à faire de ce championnat un événement mémorable. 

Pour vous inscrire, cliquez ici.

Bonne compétition et bon gala!

Balado Point.01 avec Sandrine Mainville

   

Sandrine Mainville, médaillée olympique en natation, vice-présidente de la FNQ et avocate chez Borden Ladner Gervais, a lancé un balado pour qui traite de différents enjeux dans le monde du sport, dans le but d’ouvrir le dialogue sur ces sujets dont on parle peu, et de tenter de trouver des solutions. Elle reçoit des athlètes qui ont accepté de partager leur expérience, et/ou des experts qui aident à démystifier certains enjeux.

C’est une initiative indépendante de son implication à la FNQ mais après l’écoute des premiers épisodes, nous croyons intéressant de la partager au bénéfice de notre communauté!

À écouter sur votre plateforme préférée  :

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Annonces de sélection – Équipes du Québec 2023

Logo Équipe du Québec

Logo Équipe du Québec

La FNQ est heureuse d’annoncer la sélection des athlètes sur les Équipes du Québec du printemps 2023 suite aux Essais canadiens de natation qui ont eu lieu du 28 mars au 2 avril dernier. Les critères de sélection pour ces Équipes se retrouvent dans le Programme en route vers l’excellence 2022-2023.

Stage Pan-Canadien de distance et d’eau libre – Mallorca, Espagne – 24 mai au 3 juin 2023

Un groupe de 6 athlètes et 2 entraineur(e)s se joindra aux autres délégations provinciales, dirigées par Mark Perry, entraineur national d’eau libre, pour un camp de distance et d’eau libre sous le soleil de l’ile de Mallorca en Espagne. Ce sera une occasion idéale pour ces athlètes de lancer leur saison d’eau libre et de se développer entouré(e)s des meilleur(e)s athlètes de distance au pays.

Tyr Pro Swim – Mission Viejo, Californie – 14 au 21 mai 2023

Un groupe de 13 athlètes accompagné(e)s par 3 entraineurs, 1 gérante d’équipe et 1 massothérapeute participera à l’étape en Californie du Pro Swim Series. Cette équipe sénior représentera le Québec dans une compétition de grande envergure entourés de l’élite de la natation.

Mel Zajac Jr. International Swim Meet – Vancouver, BC – 30 mai au 7 juin 2023

Une équipe de 18 athlètes juniors, 4 entraineur(e)s, 1 gérant d’équipe, 1 massothérapeute et le directeur technique de la FNQ seront du côté de Vancouver pour participer au Mel Zajac Jr. International Swim Meet. Ce sera pour la majorité de ces athlètes une première expérience sur une Équipe du Québec. La compétition sera suivie du tout premier Camp Ligne 4 joignant les athlètes de l’Alberta, de la Colombie-Britannique, de l’Ontario et du Québec. Les athlètes auront la chance de se côtoyer pendant 3 jours et être dans un environnement de très haute performance. Les entraineur(e)s qui se joindront au groupe seront annoncé(e)s sous peu.

 

Félicitations à tous les athlètes sélectionné(e)s ! Go Québec !

Seconde phase du projet Étude sur l’Intégrité en Coaching (ÉTIC)

Seconde phase du projet Étude sur l’Intégrité en Coaching (ÉTIC)

La Chaire de recherche en Sécurité et intégrité en milieu sportif  de l’Université Laval a récemment lancé le recrutement pour réaliser la seconde phase du projet Étude sur l’Intégrité en Coaching (ÉTIC). 

 

Un premier groupe de discussion sera organisé le vendredi 21 avril dès 10h et des places sont toujours disponibles. Deux autres groupes de discussion seront organisés, mais il nous manque toujours quelques participants pour y prendre part !

 

Si vous êtes un(e) entraîneur(e) québécois(e)s âgé(e)s de 18 ans ou plus impliqué(e)dans une organisation sportive et que vous êtes intéressé(e) à participer, écrivez à l’adresse etic@fse.ulaval.ca.

 

N’hésitez pas à partager ou participer !

 

Ce projet est dirigé par Mme Sylvie Parent, Ph. D., professeure titulaire au Département d’éducation physique de l’Université Laval et titulaire de la Chaire de recherche en Sécurité et intégrité en milieu sportif. L’étude est entièrement confidentielle et anonymisée. Seule l’équipe de recherche aura accès aux données individuelles.

Merci pour votre précieuse collaboration.

PERSONNALITÉ INSPIRANTE ALL TIDES DU MOIS DE MARS : SYLVIE POTVIN

Sylvie Potvin : inspirer par la passion

                               

Du plus loin qu’elle se souvienne, Sylvie Potvin a toujours gravité de près ou de loin dans l’univers de la natation. Que ce soit en tant qu’athlète à ses débuts, jusqu’à son rôle d’officielle qu’elle occupe depuis plus de 30 ans, elle a toujours montré passion et dévouement, faisant d’elle une véritable inspiration dans son sport. C’est pourquoi elle mérite le titre de personnalité inspirante All Tides du mois de mars 2023 !

                         

Chez les Potvin, la natation est une histoire de famille. Ses parents avaient atteint le statut d’officiel(le)s de niveau 5, puis Sylvie a poursuivi, en compagnie de ses frères et sœurs, ce qui est aujourd’hui devenu une véritable tradition.

« C’est une fierté, mais surtout une passion pour nous ! Nous avons appris de nos parents et on a tous eu la piqûre. C’est simplement en nous », mentionne d’emblée celle qui a entre autres été athlète, entraineure, directrice pour l’organisation de compétitions, membre de multiples conseils d’administration et plus encore.

« Au fil du temps, il n’y a pas grand-chose que je n’ai pas fait, poursuit-elle en riant. J’ai toujours suivi mon instinct et ça m’a menée un peu partout. »

Toujours affiliée au club Neptune Natation et membre du Programme de développement des officiel(le)s majeur(e)s de la FNQ, Mme Potvin a aussi joué un rôle ô combien primordial pour ses enfants, soit celui de fan numéro un dans les gradins.

Elle en garde aujourd’hui des souvenirs inoubliables, comme ceux des Jeux du Québec 2016, où toute la famille était de la partie, et assure que la flamme est toujours aussi vive en elle.

« Les trois (enfants) ont nagé et on est encore tous actifs dans le milieu. Les motivations changent, mais on est toujours là. Quand ils étaient jeunes, les enfants adoraient nager, alors ça me permettait de passer du temps avec eux. Aujourd’hui, ils sont rendus grands et je ne suis plus à la piscine toutes les fins de semaine, mais j’ai encore beaucoup à offrir », explique-t-elle.

Ainsi, elle se concentre maintenant sur ses fonctions d’officielle bénévole de niveau 4 en piscine et de niveau international de la FINA en eau libre, le tout, en participant à l’organisation d’une dizaine de compétitions par an.

Guidée par son altruisme, elle estime toutefois ne pas avoir de titre associé à son rôle le plus important : aider les gens qui l’entourent en partageant son savoir-faire.

« Je suis capable d’avoir une vision extérieure pour mettre mon expérience à profit, ou pour servir de mentor afin d’aider la relève. C’est plaisant et surtout très valorisant de pouvoir contribuer. La natation m’a beaucoup donné dans la vie et c’est à mon tour de le faire pour les plus jeunes ! » lance-t-elle sans hésitation.

Si elle confirme qu’elle ne voit pas encore l’arrivée, elle confie que ses responsabilités devraient diminuer après les Essais olympiques et paralympiques 2024 qui se dérouleront du 14 au 19 mai 2024, au Centre sportif du Parc olympique.

Il s’agira peut-être de son chant du cygne, mais elle se garde toujours une porte ouverte pour continuer, si la passion demeure aussi grande.

« Je me dis souvent que ça pourrait être ma dernière compétition, mais il y a toujours de nouvelles motivations, alors on va simplement y aller une année à la fois », conclut-elle avec sagesse.

En rafale avec Sylvie Potvin

Quelles sont les principales qualités requises pour occuper les fonctions d’officiel.le ?

« Il faut d’abord et avant tout être officiel.le pour les bonnes raisons. Il faut le faire pour les athlètes, pour les entraineurs et pour les intervenants. Il faut être là pour faire respecter les règles, mais pas pour contrôler, c’est essentiel. Il faut être équitable et patient, tout en démontrant une belle ouverture d’esprit. »

 

Quels sont les plus beaux moments à vivre en tant qu’officiel.le ?

 

« En tant qu’officiel.le, on connait bien les athlètes, leurs ambitions et leurs objectifs. C’est toujours plaisant de les voir réussir, peu importe l’ampleur du défi. Ils se réalisent et on peut partager ce moment en leur compagnie. »

 

Que diriez-vous à une personne intéressée à se lancer dans l’aventure ?

 

« Je dirais que ça en vaut la peine, simplement pour vivre l’esprit de communauté. Nous avons beaucoup de plaisir et la plupart des personnes avec qui j’ai travaillé sont devenues des amies. On sent que notre rôle est important, et surtout apprécié. En plus, ça nous permet de continuer à nous développer en tant que personne, c’est très intéressant ! »

Comment vous décrivez-vous ?

« Je suis une personne travaillante, impliquée et passionnée ! Je trouve que dans la vie, une des choses qui me rendent plus heureuse, c’est de redonner à la communauté. Et c’est parfait ainsi ! »

Que faites-vous dans vos temps libres ?

« Je reste dans les Laurentides, près des montagnes de ski, alors on en profite l’hiver ! Ensuite, pendant l’été, on passe beaucoup de temps en bateau. Quand il fait beau, j’ai toujours le goût d’être sur le bord de l’eau ou à la piscine ! »

Où vous voyez-vous dans 10 ans ?

« Je serai certainement à la retraite, probablement sur le lac où quelque part dans le monde pour voyager et en profiter le plus possible. Ce sera un repos bien mérité avec la famille ! »

ATHLÈTE INSPIRANTE ALL TIDES DU MOIS DE MARS : ZOÉ KRISKO

Le changement salutaire de Zoé Krisko

En 2019, Zoé Krisko a fait le grand saut. Elle pratiquait la natation artistique depuis plusieurs années et a quitté ce sport pour se tourner vers la natation. Une transition qui a certainement demandé une période d’adaptation, qui l’a aussi menée vers une toute nouvelle passion et, désormais, au titre d’athlète inspirant All Tides du mois d’avril !

                     

À sa dernière saison en natation artistique, Zoé Krisko avait perdu toute motivation. Les compétitions, censées être la récompense après toutes les heures d’entrainement, ne l’intéressaient tout simplement plus. Dans cette optique, à quoi bon continuer ?

L’idée d’apporter un second souffle à son parcours sportif est venue d’un entraineur privé, qui donnait alors le cours hebdomadaire de natation à Zoé et ses coéquipières. Cette séance était la seule qu’anticipait Krisko durant la semaine.

« J’avais besoin de changement. On m’avait dit que j’avais du talent et on m’encourageait à essayer », raconte celle qui avait 16 ans à l’époque.

Une semaine après avoir représenté le Canada à l’étape des Séries mondiales disputée à Québec, la Montréalaise a tenté sa chance au club Neptune. Elle s’est sentie à sa place dès le départ.

Seul bémol, elle allait devoir s’habituer à ne plus porter de pince-nez à la piscine !

« Je me souviens, je revenais de mon premier entrainement, j’étais dans l’autobus et mon nez coulait parce qu’il était plein d’eau ! »

« J’ai trouvé une plus grande liberté en natation. C’est bizarre quand on y pense, parce qu’on se dit que c’est juste des longueurs, des allers-retours, mais je choisis comment bâtir mes entrainements, je peux changer de style et je peux m’ajuster en conséquence. Ça m’a vraiment fait du bien. »

Sans pression

Son ancien sport l’a néanmoins aidée à effectuer ce changement, que plusieurs n’oseront jamais faire, selon Krisko.

« Il faut que les gens comprennent qu’ils peuvent changer de sport s’ils n’aiment plus ça, s’ils ne sont plus heureux. Tu peux faire autre chose et y trouver du positif. Il n’y a pas d’âge pour trouver une nouvelle passion », fait-elle valoir.

Dans son cas, elle avait développé une excellente endurance cardio-vasculaire en natation artistique et y a forgé une importante rigueur. Somme toute, Zoé a préféré « retourner à la base » et nager pour s’amuser d’abord, sans prévoir un quelconque retour à la compétition. Elle ignorait les standards à atteindre et où elle se situait face aux autres nageuses, ce qui lui a permis de faire ses longueurs sans nervosité, simplement pour le plaisir.

Au rythme de sa progression, elle a saisi son potentiel et a choisi de renouer avec la compétition.

Préparation

Après ses entrainements matinaux au sein du groupe haute performance du club CAMO, Zoé Krisko quitte le Complexe sportif Claude-Robillard et marche jusqu’au Collège André-Grasset, situé à moins de 500 mètres. Elle y retourne après ses cours en après-midi pour une séance de musculation avant de retrouver la piscine en fin de journée.

Zoé terminera ses études en sciences de la nature, profil santé, ce printemps. Elle souhaite poursuivre à l’université en microbiologie ou en neuroscience par la suite.

Mais avant de penser à sa fin de session au cégep, Zoé était en action du côté de Toronto dans le cadre des Essais canadiens de natation Bell 2023. Elle a tout d’abord pris part à l’épreuve du 100m dos où elle a réussi un meilleur temps personnel, enregistrant un chrono de 1:04.02, bon pour la 2e place de la finale B. Elle était de retour en action dès le lendemain pour participer au 50m dos où elle a encore une fois réussi un meilleur temps personnel, finissant la course en 30.77. Finalement, Zoé a pris part au 50m brasse où elle s’est classée en 30e position lors des préliminaires, enregistrant un temps de 34.03.

Chose certaine, nager en compagnie d’athlètes d’expérience, comme les Olympiennes Mary-Sophie Harvey et Katherine Savard, a de quoi motiver Zoé Krisko et lui donner confiance. Son arrivée au club CAMO a, comme ses débuts en natation, demandé une certaine adaptation.

« Être toujours dernière et ne pas entrer dans les intervalles, ç’a été difficile ! Tout le monde a été accueillant pour faciliter cette transition. On s’encourage et il y a une belle ambiance. Ça peut être décourageant de se comparer parfois, comme c’est encourageant quand je parviens à courser avec eux ! »

Grâce à la natation, Zoé Krisko a retrouvé la passion et la motivation qui lui manquaient tant à la piscine. Des atouts considérables pour celle qui souhaite se démarquer aux essais olympiques de 2024.

Résumé du jour #6 des Essais canadiens de natation Bell 2023

𝗥𝗲𝘁𝗼𝘂𝗿 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗝𝗼𝘂𝗿 #6 𝗱𝗲𝘀 𝗘𝘀𝘀𝗮𝗶𝘀 𝗰𝗮𝗻𝗮𝗱𝗶𝗲𝗻𝘀

                   

C’est hier qu’on prit fin les Essais canadiens de natation Bell 2023 et nos athlètes du Québec se sont assuré(e)s de terminer la compétition en force.

 

Katerine Savard (CAMO) s’est tout d’abord illustrée en montant sur la plus haute marche du podium au 50m papillon, arrêtant le chrono à 26.56. Sa bonne amie et compatriote au Club aquatique de Montréal, Mary-Sophie Harvey a pour sa part pris la 2e position du 200m libre grâce à un temps de 1:58.40. Savard a terminé un peu plus d’une seconde derrière Harvey, bon pour la 7e place tandis que Megan Willar (PCSC) a terminé 10e.

 

De son côté, Eric Brown (PCSC) a encore une fois été dominant lors des épreuves de longue distance. L’athlète compétitionne maintenant dans la NCAA pour les Gators de l’Université de la Floride a remporté l’or au 1500m avec un temps de 15:26.85. Timothé Barbeau (NN) a pour sa part pris la troisième place grâce à un temps de 15:32.99.

 

Au 200m masculin, Patrick Hussey (PCSC) a pris la deuxième place grâce à son temps de 1:48.39. Mathieu Ouellet (CNQ) a pour sa part manqué le podium par seulement un centième de seconde au 50m papillon.

 

Megan Willar (PCSC) et Megan Frost (PCSC) ont encore une fois bien fait lors des épreuves de longue distance, prenant respectivement la 8e et la 10e place au 800m libre.

 

En paranatation, Alexander Elliot (CNQ) est monté sur le podium pour une deuxième fois en trois jours, terminant 3e du 100m brasse avec une récolte de 798 points. Félix Cowan (SAMAK) a de son côté pris la 7e position avec 585 points.

 

Finalement, au 100m brasse féminin, Arianna Hunsicker (CNQ), Justine Morrier (VELOX) et Danielle Kisser (UL) ont toutes trois terminé dans le top 10, finissant respectivement 5e, 8e et 10e.

 

Félicitations à toutes et à tous pour ces six jours de compétitions enlevants!

 

Restez à l’affût, la composition officielle des équipes nationales qui prendront part aux Championnats du monde cet été sera annoncée sous peu.