RETOUR SUR LE KEN DEMCHUK INTERNATIONAL INVITATIONAL 2022

Retour sur le Ken Demchuk International Invitational 2022

Notre Équipe du Québec en paranatation était à Vancouver afin de participer au Ken Demchuk International Invitational du 16 au 18 décembre dernier et les athlètes ont offert de splendides performances tout au long de la fin de semaine.

Du début à la fin de la compétition, les athlètes du Québec ont su se démarquer et performer à la hauteur de leur talent tant du côté féminin que masculin. Leurs valises étaient très certainement plus pesantes à leur retour au Québec vu le nombre de médailles remportées.

Deux coéquipiers du club des Loutres de Granby, Tyson Jacob (LLOU) et Antoine Saint-Germain (LLOU), en ont même profité pour abaisser trois marques nationales. Tyson a tout d’abord brisé le record canadien au 200m papillon S5 grâce à son temps de 5:34.30. Il a remis ça dès le lendemain en obtenant un temps de 41.60 au 50m libre S5, battant ainsi un record datant de 2005. Antoine a pour sa part battu le record canadien au 200m dos par plus de huit secondes en arrêtant le chrono à 3:13.72, un record qui datait de 1998 !

Au-delà des performances sportives, un très bel esprit d’équipe et de camaraderie s’est installé au sein de l’équipe au cours du week-end et l’énergie entre les athlètes était très positive. L’équipe a également eu la chance de recevoir la visite de Wayne Lomas, directeur associé de la haute performance et entraineur national de paranatation chez Natation Canada. Wayne est venu parler à nos athlètes et les féliciter pour tous leurs efforts et leur investissement dans leur sport.

Nos athlètes ont même pu visionner la finale de la Coupe du monde de soccer tous ensemble en bordure de la piscine après un entrainement !

Nous tenons à féliciter Anne-Frédérique BRISSON (PCSC), Mathilde FALARDEAU (CNQ), Alisson GOBEIL (CNJA), Miori HÉNAULT (CASE), Lysandre LEPAGE (CASE), Marian Catalin BARBU (CASE), Marian Catalin BARBU (CASE), Étienne BOUTIN-CÔTÉ (CNQ), Tyson JACOB (LLOU), Lucas LANDRY (CNJO), Gabriel MARTEL (CALAC) et Antoine ST-GERMAIN (LLOU) pour leurs performances et pour leur excellent esprit sportif lors de leur séjour à Vancouver.

Nous tenons également à remercier l’équipe de soutien qui était composée de Bruno BENCENY (CASE), Nadine ROLLAND (LLOU), Johan RIVALLAIN (CNJA), Catherine MARCOTTE (FNQ) et Joy FANARA (FNQ). Votre implication est essentielle au développement de la paranatation québécoise et nous vous en remercions grandement.

Pour consulter les résultats finaux de la compétition, cliquez ici.

Pour en savoir plus sur tous les records canadiens battus au cours de la compétition, cliquez ici.

JONATHAN BLOUIN DIRIGERA L’ÉQUIPE DU QUÉBEC AUX JEUX DU CANADA DE 2025

Jonathan Blouin dirigera l’équipe du Québec aux Jeux du Canada de 2025

Jonathan Blouin a officiellement été nommé entraineur-chef de l’équipe du Québec de natation qui sera des Jeux du Canada de 2025 prévus à Saint-Jean, à Terre-Neuve-et-Labrador. Le pilote a mentionné avoir été emballé lorsqu’il a appris que sa candidature avait été retenue.

« C’est un beau défi et je travaillerai avec Nicolas Zazzeri à la direction technique à la FNQ pour monter un plan de trois ans qui va nous amener à l’événement », a reconnu M. Blouin, qui est à la tête du club Samak, sur la Rive-Sud de Montréal.

Il avait fait partie du personnel d’entraineurs aux Jeux du Canada de Winnipeg en 2017, alors que l’équipe était dirigée par Michel Bérubé. Et en 2005, c’est à titre d’athlète que Jonathan Blouin avait participé aux Jeux du Canada.

En ayant vécu cette compétition des deux côtés de la clôture, il était donc le candidat parfait pour mener la trentaine de nageurs et nageuses qui représenteront la province à Saint-Jean dans un peu plus de trois ans.

« (Les Jeux du Canada), c’est une occasion vraiment intéressante pour les jeunes qui apprennent et c’est un tremplin pour les événements internationaux. Il y a un village, on mange à la cafétéria et c’est un événement qui est multisport comme les Jeux olympiques ou les Jeux du Commonwealth, a-t-il fait remarquer. J’ai bien apprécié mon expérience en 2017. […] Je vais assurément me servir de mes expériences d’athlète et d’entraineur pour transmettre toutes mes connaissances et mon expérience à la relève québécoise. »

Le principal défi de Jonathan Blouin sera de commencer à cibler de jeunes athlètes de 12-13 ans qui seront admissibles à faire partie de l’équipe. Un défi d’autant plus grand, car ils sont tous à des niveaux de maturité physique différents à trois ans des Jeux.

« Il faut surveiller une grande portion de cette relève-là, car ceux qui sont les meilleurs aujourd’hui ne seront pas nécessairement les meilleurs dans trois ans. Il faudra mettre en plus une structure pour nous permettre d’identifier année après année les athlètes potentiels et créer des événements qui vont les motiver à travailler vers cette direction », a-t-il conclu.

L’embauche de l’entraineur-chef pour les Jeux du Canada 2025 s’inscrit dans une stratégie globale de détection et d’accompagnement de la relève québécoise. En débutant la préparation 3 ans avant les Jeux du Canada, la FNQ se donne les moyens de multiplier les événements d’Équipe du Québec, et par conséquent de faire bénéficier de ces opportunités de développement à un plus grand nombre d’athlètes et d’entraineur(e)s.

PERSONNALITÉS DU MOIS DE NOVEMBRE : LES OFFICIEL(LE)S DU QUÉBEC AYANT PARTICIPÉ À LA COUPE DU MONDE FINA À TORONTO

Coupe du monde de Toronto : record, expérience et passion pour les officiel(le)s du Québec!

Le 29 octobre dernier, à la Coupe du monde FINA présentée à Toronto, l’Américaine Katie Ledecky a amélioré la marque mondiale au 1500 m avec un temps de 15 minutes et 18 secondes en finale. C’est nul autre que la Québécoise Cynthia Pincott qui a eu l’honneur d’officialiser ce record, une première pour elle en plus de 20 ans de carrière.

« C’était vraiment excitant ! J’avais déjà vécu l’expérience d’officialiser des records chez les maitres et en paranatation, alors j’ai enfin pu avoir mon trifecta », lance Pincott d’entrée de jeu en riant.

« C’était une très belle expérience et je suis très chanceuse, car c’est assez rare que ça arrive. On en profite au maximum quand ça passe ! »

Pas moins de sept officiel(le)s du Québec ont d’ailleurs œuvré lors de cette Coupe du monde FINA, disputée à Toronto du 28 au 30 octobre. Leur travail et leur expertise ont une fois de plus permis au Québec d’être représenté à la hauteur de son talent, tant dans la piscine qu’aux abords de celle-ci. Ils et elles sont donc nos personnalités All Tides du mois de novembre!

Cynthia Pincott était ainsi accompagnée de Lyne Laprade, Jean-François Martin, Julie Guay, Jocelyne McLean, Louise Leblanc et Pierre Cloutier, qui ont occupé divers rôles pendant cette fin de semaine riche en action.

Pincott, une officielle certifiée de la FINA qui agissait comme juge-arbitre dans la capitale ontarienne, était d’ailleurs fière de se retrouver aux côtés de plusieurs de ses compatriotes du Québec lors de cet événement exceptionnel au Canada.

Comme à l’habitude, le calibre était des plus relevés et les gens présents au Toronto Pan Am Sports Centre ont pu assister à plusieurs courses palpitantes.

« Encore une fois, le tout était très bien organisé et tout le monde a bien livré la marchandise. Le niveau de compétition était très haut, tout comme celui des officiels. C’est toujours une fierté de faire partie de ça à la maison, surtout avec autant de Québécois et d’athlètes du pays », mentionne Cynthia Pincott.

« Nous avions de nouveau une très belle place parmi le groupe d’officiels, ce qui donne une belle visibilité à la province », ajoute quant à elle Lyne Laprade. « C’est ce qui nous permet d’avoir un groupe plus expérimenté, d’offrir de bonnes prestations, mais aussi d’attirer des compétitions importantes chez nous comme les Essais olympiques et paralympiques à Montréal, en 2024. »

Par passion avant tout

Certes, les nombreuses heures passées dans le métier donnent toujours droit à des moments inoubliables pour les officiel(le)s, mais elles leur permettent aussi de poursuivre leur route dans le sport. Et ce, même si les sacrifices sont nombreux et que la grande majorité des heures sont effectuées de manière bénévole.

« Pour nous, c’est vraiment plus qu’un simple loisir. Personnellement, c’est une véritable passion et j’adore ça ! C’est un environnement où j’ai pleine confiance en mes moyens et je sais exactement tout ce que j’ai à faire. Ce qui est aussi plaisant, c’est de mettre en confiance les gens autour de moi pour qu’ils puissent performer à leur meilleur, de leur transmettre le savoir », indique Pincott, ex-nageuse qui a notamment porté les couleurs de l’Université de Miami dans le circuit de la NCAA.

Elle s’est ensuite tournée vers le rôle d’officielle à la fin des années 1990, quand ses enfants ont amorcé leur parcours sportif à la piscine. Depuis, elle n’a jamais cessé de s’impliquer tout en gravissant les échelons.

« Le bénévolat a toujours été important chez nous et j’ai vite compris que c’était ma place. C’est devenu une vraie famille pour moi et j’ai créé des amitiés qui vont durer toute la vie », raconte-t-elle.

Sa comparse Lyne Laprade abonde dans le même sens, ajoutant au passage que l’esprit de fraternité dépasse les frontières provinciales et nationales.

« C’est toujours agréable et tout le monde a du plaisir ! On fait notre travail sérieusement et on en profite toujours pour se rassembler, prendre des nouvelles. Que ce soit au Québec, au Canada ou n’importe où ailleurs, on est ensemble et on s’entraide. C’est toujours moins intimidant et ça nous permet de nous améliorer. »

C’est d’ailleurs pourquoi Laprade et Pincott, qui terminera son deuxième et dernier mandat avec la FINA aux mondiaux de Melbourne (Australie) en décembre prochain, assurent qu’elles continueront de s’impliquer pour encore bien longtemps.

« C’est sûr que je serai encore là, même si je ne serai plus avec la FINA. Depuis des années, nous sommes reconnus comme des officiels de qualité au Québec et on veut que ça se poursuive. On est engagés à fond et on souhaite que la progression se poursuive », explique Pincott.

« Il faut donner de l’expérience au plus grand nombre possible et continuer notre percée avec la nouvelle génération. C’est comme ça qu’on va assurer la pérennité du sport. Tout est lié, s’il n’y a pas de bénévolat, il n’y a pas d’officiel et donc pas de compétition. On va poursuivre le bon travail, c’est certain ! » ajoute pour sa part Laprade en guise de conclusion.

ATHLÈTE DU MOIS DE NOVEMBRE : JEAN-FÉLIX PELLETIER

La passion tardive de Jean-Félix Pelletier

Après avoir pris part à la première Coupe du monde en petit bassin de sa carrière en octobre dernier, Jean-Félix Pelletier mérite le titre d’athlète All Tides du mois de novembre. Dire qu’il y a quatre ans à peine, le jeune homme commençait à nager dans les compétitions québécoises sous les couleurs du club de Saint-Hyacinthe.

Portrait de ce nageur à l’éclosion tardive.

Avant d’être sur les blocs de départ, Jean-Félix était déjà un sportif accompli. Hockey et soccer ont occupé ses hivers et ses étés et ce n’est que vers l’âge de 12 ou 13 ans qu’il a commencé à être un peu plus sérieux à la natation. Bien plus tard que ses partenaires d’entraînement actuels qui ont fait leurs débuts dans la piscine à 8 ou 9 ans, mais cela ne l’a jamais inquiété, car la natation lui procurait quelque chose de plus que les autres sports qu’il avait pratiqués.

« Une fois à l’école secondaire, je me suis inscrit dans le circuit du RSEQ et l’entraîneur du club de Saint-Hyacinthe m’a recruté. J’aimais les autres sports, mais j’ai particulièrement pris goût à la natation quand j’ai commencé à en faire pour vrai. Le dépassement de soi et travailler fort pour toujours aller un peu plus loin ont fait en sorte que j’ai accroché plus qu’avec d’autres sports. »

Celui qui avait pratiqué des sports d’équipe a retrouvé ce sentiment de faire partie d’un tout, même si la natation est un sport individuel. Selon lui, c’est surtout à l’entraînement que ce sentiment est le plus fort et ces moments sont une de ses facettes préférées.

« Quand on est dans un gros set intense, c’est là qu’on a le plus besoin de nos partenaires d’entraînement. Des fois, ça fait mal, tu veux arrêter, mais quand il y a du monde à côté de toi qui te poussent et qui t’encouragent, c’est très le fun ! »

Au revoir Saint-Hyacinthe, bonjour Montréal !

Jean-Félix Pelletier a terminé ses études secondaires à Saint-Hyacinthe l’an dernier. Il a ensuite déménagé à Montréal pour étudier en sciences naturelles, profil santé, au Cégep André-Grasset. Parallèlement, il a aussi joint les rangs du Club CAMO qui est basé tout près, au Complexe sportif Claude-Robillard.

« Je suis vraiment heureux là-dedans ! », lance celui qui vante le travail de ses partenaires d’entraînement. « Nous voulons performer sur les scènes nationale et internationale. […] C’est ce que je cherchais, mais ç’a quand même été une adaptation. Il n’y a plus de journées où tu peux te dire : “ Je vais y aller tranquille aujourd’hui ”, car tu vas te le faire dire assez vite ! » poursuit le nageur en riant.

Quitter le nid familial à ce jeune âge est une décision importante qui comporte son lot de défis. Encore plus lorsqu’elle se vit en pleine pandémie. Conséquemment, l’étudiant-athlète a pris plusieurs mois à apprivoiser ce nouveau mode de vie plus indépendant et où les exigences scolaires et sportives étaient plus élevées. Les amitiés qu’il a nouées avec plusieurs de ses coéquipiers ont adouci la transition, croit-il.

« On se pousse à l’entraînement, mais ça reste sain. Chacun notre tour, on se tire vers le haut et c’est ça qui amène la performance », analyse Pelletier, citant en exemple le titre de meilleure équipe masculine que ses coéquipiers et lui ont remporté aux Championnats canadiens juniors de l’été dernier.

À cette compétition disputée dans la métropole québécoise, le nageur était notamment monté sur la plus haute marche du podium au 3000 mètres en eau libre.

Pelletier mentionne aussi être inspiré et impressionné par ses coéquipières et Olympiennes Katerine Savard et Mary-Sophie Harvey qui ont toutes les deux pris part aux plus importantes compétitions, des Championnats du monde à la série de l’International Swimming League (ISL), en passant par les récents Jeux du Commonwealth.

À cela s’ajoute le travail de supervision de Claude St-Jean, entraîneur de longue date, qui, après avoir épaulé plusieurs athlètes de l’élite senior, est revenu œuvrer auprès des juniors comme lui. Ce retour auprès de plus jeunes athlètes avait d’ailleurs été mis en relief par l’entraîneur Pierre Lamy, interviewé dans le cadre du portrait de la Personnalité All Tides d’octobre dernier.

La bienveillance de St-Jean a été un élément clé dans l’attitude affichée par Jean-Félix lorsqu’il s’est présenté au Complexe sportif des Jeux panaméricains de Toronto dans le cadre de sa première participation à une Coupe du monde, où il a fini 13e au 400 m libre et 11e au 800 mètres libre. Le jeune homme n’était pas nécessairement satisfait de ses chronos, sauf qu’il sait pertinemment que cette expérience lui sera utile pour la suite des choses.

« Il (St-Jean) nous a amené une certaine confiance, même si c’était notre première fois. “ Fais comme si tu étais à Saint-Hyacinthe, nage comme si tu étais avec tes amis de secondaire 1 et fais juste avoir du plaisir ” qu’il nous a dit. »

Reconnaissant d’avoir a vécu ce jalon important de sa carrière avec ses parents présents dans les estrades, il veut maintenant répéter l’expérience.

« Je vais faire tous les efforts pour y arriver. […] Dans la salle d’appel (avant les courses), j’étais avec un autre Québécois, Guillaume Lord, de Boucherville, qui un autre de mes très bons amis du circuit. Les deux, nous avions le sourire fendu jusqu’aux oreilles… »

D’ici là, il continuera à se perfectionner dans les courses de 400 m, 800 m et 1500 m en style libre, tout en lorgnant aussi les épreuves en eau libre une fois l’été venu. Ne comptez toutefois pas sur lui pour qu’il délaisse la piscine.

« Nager un 400 mètres, c’est quelque chose que j’aime bien ! Un 10 kilomètres, ça commence à être long ! »

COUPE DU QUÉBEC SENIOR #1

Retour sur la Coupe du Québec Senior #1

Notre première Coupe senior de la saison a eu lieu du 25 au 27 novembre dernier du côté du PEPS de l’Université Laval à Québec.

Ce sont plus de 383 athlètes provenant de 44 clubs différents du Québec, de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick qui ont compétitionné durant 6 sessions enlevantes. L’ambiance était positive et les sourires au rendez-vous tout au long de la fin de semaine.

Nous tenons à féliciter l’ensemble des athlètes qui ont participé et qui ont donné leur 100% du début à la fin. Nous voulons également remercier tous les entraineur(e)s, officiel(le)s et bénévoles qui ont donné de leur temps et qui ont contribué au succès de la compétition. Merci également au club hôte de la compétition, le Club de natation région de Québec (CNQ).

C’est finalement le club CAMO Natation qui a remporté la bannière de meilleur pointage grâce à une récolte de 13 887 points, devançant le Club aquatique de Pointe-Claire (11 499 points) et le Club de natation région de Québec (8 906 points).

Au niveau du tableau des médailles, c’est encore une fois CAMO qui a terminé en tête avec un impressionnant total de 41 médailles, dont 17 en or.

Plus d’une trentaine de records ont été battus au cours de la fin de semaine dont trois records du monde en paranatation dans la catégorie S7, tous les trois battus par Danielle Doris (CNBO). Ces records n’ont pas encore été officialisés, nous vous les partagerons dès qu’ils le seront !

Dimanche soir ont eu lieu les deux relais des étoiles (4x100m QN) qui réunissaient les huit vainqueurs de chaque 100m individuel du programme olympique (quatre par sexe). Ils et elles ont reçu une bourse de 100$ chacun(e) et les membres du relais féminin ont pu doubler leurs sommes récoltées, car elles ont réussi à obtenir un temps plus rapide que l’addition des 100m individuels effectués en finale.

Félicitations aux membres des relais des étoiles :

Bridget Burton (ISC), Danika Ethier (UL), Victoria Raymond (ESWIM), Sarah Fournier (CNQ), Loic Courville-Fortin (CAMO), Sinan Onur (PCSC), Brandon Lacroix (UL), Mathieu Ouellet (CNQ).

Pour accéder aux résultats, cliquez ici.

Pour consulter notre album photo de l’événement, cliquez ici.

ATHLÈTES DU MOIS D’OCTOBRE : MEGAN WILLAR ET MEGAN FROST

De premiers mondiaux juniors qui ne passent pas inaperçus

Il y a à peine quelques semaines, Megan Frost et Megan Willar ont prouvé qu’elles avaient leur place au sein de l’élite mondiale de leur sport. Les deux nageuses du Club de natation de Pointe-Claire ont fièrement représenté le Canada aux Championnats du monde juniors de nage en eau libre, leur valant ainsi le titre d’athlètes All Tides du mois d’octobre.

La compétition a eu lieu du 16 au 18 septembre derniers à l’île de Mahé, aux Seychelles, à l’est du continent africain. Frost et Willar ont toutes deux pris part à l’épreuve de 10 kilomètres, en plus d’unir leurs forces à celles de Diego Paz et d’Oliver Risk pour terminer 9es du relais mixte 4×1500 m.

Les courses ont été présentées dans des conditions météorologiques peu enviables, mais les Québécoises sont parvenues à relever le défi.

« Malgré les vagues et le courant fort, elles se sont bien débrouillées et c’est notamment grâce à la qualité de leur préparation avant la compétition, a commenté leur entraîneur Martin Gingras. Un point important à souligner est que les mondiaux juniors ont été reportés d’environ un mois. Tout le monde était en vacances alors que les deux filles étaient seules à s’entraîner, c’est beaucoup plus difficile mentalement et elles ont bien fait ça. »

Au final, Megan Frost a pris le 22e échelon du 10 kilomètres, parcourant la distance en 2 h 16 min 25,4 s. De son côté, Megan Willar a fini 27e en raison d’un temps de 2 h 22 m in 26,7 s.

Force tranquille

« Le diable se trouve dans les détails », comme le dit le proverbe. À la fois réservée et dévouée à son sport, Megan Frost s’assure de faire tout en son pouvoir pour s’améliorer. Un atout qui l’a grandement aidée en vue des Championnats du monde juniors, aux dires de son entraîneur.

« Elle n’a raté aucun entraînement durant la pandémie et est toujours à son affaire. Ça lui a donné un sacré coup de main à la reprise des activités et ensuite à atteindre de nouveaux standards », a-t-il expliqué.

Selon lui, la constance de la nageuse de 19 ans fait en sorte qu’elle se démarque jour après jour.

« Certains connaissent des hauts et des bas, mais Megan, peu importe le type d’entraînement qui est prévu, je sais quel sera son niveau. Sa rigueur aide à tirer le groupe vers l’avant. Aux mondiaux, elle a réussi à appliquer toutes les stratégies et les techniques que nous avions travaillées. Je suis vraiment fier d’elle », a ajouté M. Gingras.

Megan Willar est toute aussi engagée, un trait indispensable en eau libre. Spécialisée dans les courses de 200, 400 et 800 mètres à la piscine, elle a tenté sa chance aux 5 et 10 kilomètres en eau libre au terme des sélections de l’équipe nationale qui se sont faites sur 1500 m, en avril dernier.

Un tout autre entraînement l’attendait pour des épreuves bien différentes que celles disputées à la piscine, et où les compétitrices jouent du coude dans une eau agitée et se battent contre le courant.

« Ça affecte la technique, tu dois lever la tête plus souvent et c’est un apport musculaire complètement différent. Megan a décidé d’aller explorer à l’extérieur de sa zone de confort et a abordé le tout avec une belle ouverture d’esprit. Je suis très fier du chemin qu’elle a parcouru. Elle est très rapide, si sa confiance continue de se développer, elle pourrait vraiment bien performer. »

Participer aux Championnats du monde juniors étant déjà une victoire, leurs performances auront de quoi inspirer plusieurs coéquipières et coéquipiers. Fort à parier que ce n’est qu’un début pour les deux Megan de Pointe-Claire, qui seront à surveiller au cours des prochaines années.

PERSONNALITÉ DU MOIS D’OCTOBRE : PIERRE LAMY

Pierre Lamy : l’importance de transmettre sa passion

Depuis bientôt 40 ans, 38, plus précisément en janvier prochain, l’entraineur Pierre Lamy prodigue ses conseils aux nageur(euse)s québécoi((e)s. Ces dernières années, c’est aussi auprès des entraineur(e)s qu’il partage son savoir à titre de maitre-entraineur au Québec. Depuis 2012, pas moins de 119 entraineur(e)s ont été évalué(e)s et ont reçu leurs certifications aux formations « Natation 2021 » et « Natation 301 » par Pierre Lamy.

Son apport à la natation québécoise est très important depuis de nombreuses années, il allait donc de soi qu’il soit nommé personnalité All Tides du mois d’octobre !

C’est avec une fierté et une admiration bien sentie qu’il parle de sa dernière cohorte et de ses quatre décennies de métier.

« C’est valorisant de voir qu’il y en a d’autres qui aiment notre profession, qui y mettent du temps et qui sont heureux là-dedans », affirme celui qui adore croiser ses élèves en action aux différentes compétitions. « C’est de la formation continue, alors il faut maintenir le dialogue. Je suis ouvert avec eux. »

Un amour qui persiste

Pierre Lamy a eu un coup de foudre pour son sport lorsqu’il a assisté à des épreuves de natation aux Jeux olympiques de Montréal, en 1976. Il reviendra d’ailleurs aux piscines du Parc olympique bien des années plus tard, à titre d’entraineur au Centre national d’entrainement.

Originaire de Sorel-Tracy, il est déménagé à Québec afin de poursuivre la pratique de son sport lorsqu’il a fait son entrée au Cégep. Une fois le moment venu de s’inscrire à l’université, c’est toutefois en mathématiques qu’il a fait son admission.

« Je suis allé à l’université pour m’entrainer et je savais que je trouverais mon chemin un jour. »

C’est le cœur qui a dicté la route de l’étudiant-athlète qui a bifurqué vers des études en activité physique, car la satisfaction du devoir accompli et le côté humain étaient plus présents dans la natation, particulièrement à compter de l’âge de 23 ans, lorsqu’il est devenu entraineur.

« J’étais toujours dans le milieu du sport et je trouvais que j’avais eu un beau parcours et je voulais redonner aux autres. J’aimais ce que je faisais et l’esprit de gang était là. »

Les mathématiques ne sont toutefois jamais demeurées bien loin après ce changement de cap, car ce qui l’a aussi attiré dans le métier d’entraineur, c’était la planification et la résolution de problèmes. Comme en mathématiques.

« (J’aime) trouver la bonne solution pour que les athlètes puissent s’en sortir ou pour réussir une épreuve. (Je fais) toute la planification de ce processus vers le développement, plus que vers la performance à tout prix. Oui, la performance va venir, mais pour y arriver, ça prend un processus. »

Engager les athlètes dans la démarche de changement est primordial à ses yeux : « Il faut qu’ils se travaillent le cerveau un peu ! » lance-t-il de façon imagée. « Mon discours avec l’athlète, ç’a toujours été : Qu’est-ce que tu veux faire pour améliorer ça ? Je me vois comme un guide pour l’athlète. »

Curieux de nature, il a obtenu son diplôme de maîtrise en biomécanique en plus d’avoir amorcé des études au doctorat alors qu’il était l’entraineur-chef des Carabins de l’Université de Montréal, un club qu’il a dirigé pendant neuf ans.

Pierre Lamy a aussi été entraineur au Club CAMO pendant une dizaine d’années, en plus d’avoir fait partie de différentes équipes canadiennes présentes aux Jeux paralympiques, Jeux du Commonwealth et Championnats du monde.

Un dernier tour

Aujourd’hui, on peut encore le retrouver en bordure d’une piscine, cette fois au club CNQ, à Québec, auprès des athlètes de 11 à 13 ans. Ce retour aux sources lui plaît bien et lui permet de partager son savoir, tant chez les athlètes que chez les jeunes entraineurs.

Lorsqu’il se remémore ses débuts d’entraineur, Pierre Lamy constate que sa façon de diriger les athlètes a changé. Et il s’en réjouit.

« Si on fait toutes les choses au bon moment, on devrait toujours être capable d’avoir une progression. J’ai changé dans ma manière de coacher dans les 10-15 dernières années. Les jeunes, il faut les écouter et leur apprendre pourquoi on fait ça et qu’est-ce que ça va leur apporter en bout de ligne. On ne réussit pas tout le temps, c’est clair, mais au moins, le processus qu’on a fait va leur amener de belles choses. »

En guise de conclusion, il lance ce message aux entraineurs d’expérience qui, comme lui, sont à l’aube de la retraite, et il les encourage à revenir aux sources et à côtoyer les plus jeunes.

« Donnez au suivant, ça vaut la peine ! C’est louable et c’est bon pour le sport. […] Oui, ça me coûte beaucoup plus d’énergie que lorsque j’étais entraineur chez les Carabins. Les jeunes ne sont pas tous calmes, mais ils sont si rafraîchissants ! »

INTRODUCTION AU TEMPLE DE LA RENOMMÉE – FRANCE LATENDRESSE

Intronisation au temple de la renommée de la FNQ – France Latendresse

 

Notre intronisée dans la catégorie d’entraineur(e) d’excellence pour la saison 2021-2022 est France Latendresse.

Madame Latendresse a débuté sa carrière en natation en tant nageuse. Membre de l’équipe nationale à plusieurs reprises, dont lors des Jeux du Commonwealth de 1974 en Nouvelle-Zélande, elle a été médaillée aux Jeux du Canada et abaissé plusieurs records canadiens et provinciaux au cours de sa carrière d’athlète. Elle a également été championne canadienne au 200m papillon pendant cinq ans.

Suite à sa carrière de nageuse, madame Latendresse s’est tournée vers le rôle d’entraineure où elle a aidé de nombreux athlètes à performer aux plus hauts niveaux durant plus de quarante ans. Elle s’est impliquée au sein de différents clubs donc le Club aquatique de Pointe-Claire, le Club aquatique de Salaberry-de-Valleyfield, le Club de natation de Loretteville et enfin le Club de natation du Haut-Richelieu.

Au cours de son séjour au sein du CNHR, France Latendresse a recruté et aidé à développer plusieurs athlètes paralympiques qui ont connu de très belles carrières et ont représenté fièrement le Canada au niveau international.

La liste d’athlètes qui ont eu la chance d’apprendre et de progresser auprès de madame Latendresse comprend entre autres Justine Morrier, Maxime Rousselle et Aurélie Rivard.

Justine et Maxime ont connu de très belles carrières et ont été de multiples finalistes aux Championnats du monde de paranatation en plus de remporter plusieurs médailles lors de différentes compétitions internationales.

La collaboration entre madame Latendresse et Aurélie Rivard a duré jusqu’en 2016 et a été très fructueuse. Les accomplissements d’Aurélie au cours de cette période incluent trois participations aux Championnats du monde de paranatation, une médaille d’argent à ses premiers Jeux paralympiques à Londres en 2012 ainsi que trois médailles d’or et une d’argent aux Jeux de Rio en 2016. Au cours de cette période, elle a également battu plusieurs records du monde en plus de se voir décerner différents prix et autres marques de reconnaissance au niveau provincial et national.

Madame Latendresse a également été sélectionnée comme entraineure de l’équipe canadienne lors des Championnats du monde de 2014 et de 2015, ainsi que lors des Championnats Pan-Pacifique de 2011 et de 2014. Elle a aussi participé à deux reprises Jeux du Canada en tant qu’entraineure.

Au cours de toutes ces années d’engagement et dévouement auprès des jeunes, madame Latendresse a aidé de nombreux(euses) athlètes à atteindre un niveau d’excellence exemplaire et a contribué de manière exceptionnelle au développement de la paranatation au Québec et au Canada.

Merci, madame Latendresse, pour tout ce que vous avez fait pour notre sport au cours de votre carrière. Bienvenue au Temple de la renommée de la natation québécoise.

INTRODUCTION AU TEMPLE DE LA RENOMMÉE – GÉRARD PINSONNAULT

Intronisation au temple de la renommée de la FNQ – Gérard Pinsonnault

Notre intronisé dans la catégorie bâtisseur pour l’année 2021-2022 est Gérard Pinsonnault.

Né à Venise-en-Québec en 1940, monsieur Pinsonnault a été impliqué à plusieurs niveaux dans le monde de la natation et du sport en général tout au long de sa vie. L’influence positive de monsieur Pinsonnault sur la natation québécoise s’est fait ressentir à plusieurs niveaux. Il a entre autres été une figure centrale de l’histoire du Club SAMAK de Brossard, a été président de la FNQ durant trois ans en plus de siéger au conseil d’administration durant plusieurs années, et a contribué à la formation de plusieurs officiel(le)s dans plusieurs régions du Québec.

Ayant débuté sa carrière d’officiel en natation avec le Club de Montréal-Nord vers la fin des années 70, il s’est ensuite déplacé sur la Rive-Sud de Montréal afin de se joindre au Club SAMAK de Brossard où ses quatre enfants France, Johanne, Isabelle et Christian, ont évolué comme nageur(euse)s et entraineur(e)s. Johanne garde d’ailleurs plusieurs souvenirs de cette époque lorsque son père était très impliqué au sein du Club SAMAK.

« Mon père était très impliqué dans la logistique des grandes compétitions, tant à Brossard qu’au niveau des compétitions nationales comme les essais olympiques par exemple. Il s’occupait également du recrutement d’athlètes pour le club, de la logistique de transport et d’hébergement pour les compétitions à l’étranger et de toute sorte d’autres dossiers ».

En plus de faire multiples voyages à la piscine chaque jour afin de permettre à enfants de participer aux entrainements, monsieur Pinsonnault dédiait beaucoup de son temps libre à la natation. Toutes les fins de semaine, il participait à plusieurs compétitions en tant qu’officiel dans le but de grimper les échelons et d’obtenir sa certification de niveau 5.

Au cours de sa carrière, il a aussi contribué à la formation d’un grand nombre officiel(le)s partout à travers le Québec.

« Il partait souvent sur la route en compagnie de ma mère Cécile, elle aussi une officielle de niveau 5, afin de donner des formations aux officiel(le)s moins expérimenté(e)s. Les officiel(le)s nouvellement formé(e)s voulaient ensuite venir à Brossard afin de participer à des compétitions et de mettre en application leurs nouveaux apprentissages ».

Durant les années 80, monsieur Pinsonnault est devenu président du club SAMAK. Au cours de son passage comme président du club de Brossard, monsieur Pinsonnault a su s’entourer de plusieurs bénévoles dévoué(e)s qui ont contribué à la mise en place de plusieurs compétitions et autres événements pour les jeunes nageurs et nageuses de la région. Gérard Pinsonnault était passionné par la natation et il faisait tout en son possible afin de mettre en place des événements de grande qualité. Il avait même réussi à faire venir chanter Nathalie Simard lors d’une compétition du club, au grand plaisir de tous les athlètes et spectateur(trice)s présent(e)s.

« L’une des grandes qualités de mon père était sa capacité d’être très rassembleur et de savoir comment s’entourer de personnes compétentes dans leurs domaines, que ce soit au niveau du financement, des campagnes publicitaires pour recruter des nageurs ou de l’organisation des compétitions. C’était l’une de ses grandes forces » a poursuivi Johanne Pinsonnault.

Il a su créer un esprit de famille et de travail d’équipe dans le club SAMAK qui a accueilli et servi de tremplin à plusieurs nageurs et nageuses de haut calibre à l’époque dont Guylaine Cloutier et Nadine Rolland.

En 1983, monsieur Pinsonnault est devenu membre du conseil d’administration de la FNQ, pour ensuite agir comme président de 1984 à 1986, période durant laquelle il a continué de contribuer au développement de la natation au Québec, notamment en faisant rayonner les fameuses Coupes Esso à Montréal.

La natation occupait une place majeure dans la vie de monsieur Pinsonnault, mais il a rayonné dans d’autres sports également, s’étant entre autres impliqué bénévolement au hockey et au baseball, sports que pratiquait son fils Christian. Quelques années après son décès, survenu en 1992 au jeune âge de 51 ans, il avait d’ailleurs reçu la médaille du Gouverneur général pour son implication bénévole auprès des jeunes.

Nous tenons à remercier monsieur Pinsonnault pour son implication et sa contribution à la natation au Québec. Bienvenue au Temple de la renommée de la natation québécoise.

INTRODUCTION AU TEMPLE DE LA RENOMMÉE – LOUISE LEBLANC

Intronisation au Temple de la renommée de la FNQ – Louise Leblanc

Cette année, notre intronisée dans la catégorie d’officiel de l’année est Louise Leblanc. 

Officielle, administratrice et formatrice depuis plus de 30 ans, madame Leblanc est une figure importante et très respectée au sein de la communauté de la natation québécoise. Siégeant au comité technique de la FINA, madame Leblanc participe régulièrement à des compétitions internationales importantes partout à travers le monde. Par l’excellence de son travail et son grand professionnalisme, madame Leblanc représente toujours le Québec de manière exemplaire sur la scène internationale. Son apport à la natation québécoise ne se limite toutefois pas au rôle d’officielle puisqu’elle donne régulièrement de son temps afin de transmettre ses connaissances et de former la relève québécoise chez les officiels.

C’est en 1991 que madame Leblanc a connu sa première expérience comme officielle alors qu’elle était une maitre-nageuse au sein du club de natation de Sherbrooke. Cette année-là, le club organisait les Championnats provinciaux des maitres et ils recherchaient des chronométreurs. Madame Leblanc s’est portée volontaire et a suivi sa formation de niveau 1.

Durant les mois suivants, plusieurs autres opportunités d’être officielle lors de compétitions se sont présentées à madame Leblanc, et c’est avec joie qu’elle a répondu à l’appel. Elle a donc suivi plusieurs formations et a continué de grimper les échelons pour finalement atteindre le niveau 5, puis obtenir sa certification de la Fédération internationale de natation. Elle est ainsi devenue l’une des seules canadiennes pouvant participer à des compétitions internationales de la FINA.

« Ce qui me plaît dans le milieu des officiel(le)s en natation c’est la grande passion que nous partageons tous pour ce sport. C’est très agréable. Peu importe notre poste ou notre rôle exact, nous sommes tous sur un pied d’égalité car nous sommes tous autant passionné(e)s »

Au cours de sa carrière d’officielle, madame Leblanc a eu la chance de participer à de nombreuses compétitions internationales d’envergure, mais rien ne peut égaler les deux expériences qu’elle a vécues à titre de juge-arbitre lors des Jeux olympiques de Londres en 2012 et lors de Tokyo en 2021. Occuper un rôle aussi important sur une aussi grande scène fut une grande fierté pour madame Leblanc, mais également pour l’ensemble de notre communauté.

« Les olympiques de Londres en 2012 m’ont grandement marqué. Tou(te)s les officiel(le)s avaient été présenté(e)s sur la scène et c’est à ce moment que j’ai réalisé l’envergure de l’évènement. J’ai encore la chair de poule lorsque j’y repense. Un autre évènement qui m’a marqué est les Jeux olympiques de Tokyo alors que j’étais l’une des quatre juges-arbitres sur place. Avoir l’ultime poste lors de l’ultime compétition, c’est quelque chose. J’ai vraiment été très privilégiée pendant ma carrière d’officielle », nous a-t-elle affirmé.

Louise Leblanc est un modèle pour nos jeunes arbitres qui débutent dans la profession et la Fédération de natation du Québec est choyée de pouvoir compter sur une officielle aussi passionnée et qui est toujours disponible pour transmettre ses connaissances et son expérience. Si elle avait un conseil à donner à tous ces jeunes officiel(le)s qui débutent dans le métier, ce serait d’apprécier le moment présent.

« Je leur dirais d’apprécier chaque moment, chaque expérience, de vivre le moment présent. On ne sait jamais jusqu’où ces expériences peuvent nous mener. De profiter de la chance que nous avons de voir de près la progression des athlètes d’ici », a-t-elle conclu.

Merci, madame Leblanc, pour tout ce que vous faite pour notre sport au Québec et ailleurs. Bienvenue au Temple de la renommée de la natation québécoise.