PERSONNALITÉ ALL TIDES DU MOIS DE JUILLET : PCSC

LE PCSC CLÔTURE UNE AUTRE SAISON DE RÊVE AVEC LE TITRE PROVINCIAL

Encore une fois cette année, le Club aquatique de Pointe-Claire (PCSC) a connu une saison à la hauteur de ses attentes et même plus encore ! Les athlètes et les entraineur(e)s de l’organisation ont d’ailleurs mis la touche finale à leur campagne en démontrant toute l’étendue de leur talent aux Championnats québécois ARENA, ce qui leur a valu le titre de « meilleur club de l’année ».

Portrait du PCSC, qui est également nommé personnalité All Tides du mois de juillet !

Au classement final de la saison, qui rassemblait les résultats obtenus lors des deux Coupes seniors, de la Coupe junior et lors du Championnat québécois ARENA, c’est PCSC qui a accumulé le plus haut total de points, s’emparant ainsi de la première position.

« Pour nous, la saison a été un succès sur toute la ligne ! Pour remporter cet honneur, il faut l’apport de tous nos athlètes et on peut vraiment dire qu’ils ont toutes et tous bien nagé. Nous avons eu droit à des performances impressionnantes et c’est tout à l’honneur de nos jeunes », a raconté fièrement l’entraineur-chef du PCSC, Martin Gingras.

Il s’agissait d’ailleurs de la première année où toutes les compétitions provinciales inscrites au calendrier permettaient d’amasser des points, ce qui rend le titre encore plus important aux yeux du pilote qui en est à sa dixième année à la tête du club.

« Nous sommes toujours dans la course pour cet honneur et on l’a remporté assez souvent depuis que je suis ici, a-t-il poursuivi. Par contre, le nouveau format cumulatif met de l’avant l’ensemble des performances des athlètes pour toute l’année et je trouve que c’est encore plus précis. Tout le monde travaille très fort pendant la saison et ça compte, peu importe la course. »

Les accomplissements des athlètes de PCSC ont également été remarqués par Natation Canada comme en témoignent les trois sélections de Martin Gingras au sein de l’équipe nationale au cours de la dernière année. L’entraineur a pris part à la Coupe du monde d’eau libre à Abou Dhabi en décembre, au camp de préparation aux Jeux du Commonwealth en juillet et il participera aux mondiaux d’eau libre juniors en septembre prochain.

Un programme efficace

Le Championnat québécois en eau libre, disputé moins de 24 heures après la conclusion des Championnats québécois ARENA, a aussi été synonyme de succès pour le PCSC qui a cumulé un total de sept médailles, dont trois en or pour l’occasion.

« Nos athlètes ont été dominants dans leurs catégories respectives et nous étions tous très heureux des résultats. On ne pouvait pas mieux terminer la fin de semaine », a résumé Gingras, qui ne s’est pas dit surpris de voir ses athlètes signer de telles performances.

Bien au contraire, l’entraineur avait de grandes attentes pour ses protégés qui suivent tous un programme d’entrainement axé sur l’endurance, que ce soit en piscine ou en eau libre, et ce, peu importe leur style de prédilection.

« Le club a beaucoup évolué dans les dernières années et nous avons changé notre philosophie pour travailler davantage en endurance. C’est clair que ça demande plus d’entrainements et plus d’engagement, mais nos membres accumulent plus d’heures d’entrainement et je pense que ce n’est pas étranger à nos succès », explique celui qui peut aussi compter sur l’appui de ses adjoints Phil Garverick, Chris Bielby et Étienne Paquet, entre autres.

Tous ensemble, les entraineurs du PCSC encouragent leurs athlètes à miser sur ce programme qui leur permet d’être plus polyvalents, tout en s’adaptant aux particularités de chaque style de nage.

« En exposant nos athlètes à l’entrainement en distance, on leur permet d’avoir un meilleur fitness et d’être capables d’exceller dans plusieurs épreuves, car ils sont habitués à soutenir l’effort, a-t-il souligné. On voit que le programme porte ses fruits et on est toujours en mesure de personnaliser le tout pour chaque nageuse ou nageur. »

C’est donc avec confiance que Martin Gingras, son équipe et tous les membres du PCSC amorceront une deuxième portion d’été fort occupée. En plus des Jeux du Québec et des Jeux du Canada où plusieurs athlètes seront en action, le club sera bien représenté lors des Championnats canadiens juniors et séniors et des Jeux du Commonwealth.

De quoi faire rêver l’entraineur qui voit grand pour ses protégés. « Nous aurons des athlètes un peu partout et leur préparation va bon train. On sait qu’ils vont faire bonne figure et on leur souhaite de bien performer et de réaliser leurs objectifs ! » a-t-il conclu. 

ATHLÈTE ALL TIDES DU MOIS DE JUILLET : ASHLYN MASSEY

ASHLYN MASSEY : VERS LES JEUX DU CANADA ET ENCORE PLUS !

Ashlyn Massey avait de grands objectifs pour la saison 2022 et elle pourra dire mission accomplie, concluant sa saison en piscine avec brio au Championnat québécois ARENA, qui avait lieu du 29 juin au 2 juillet, au parc Jean-Drapeau de Montréal. Ses performances éclatantes font d’elle notre athlète All Tides du mois !

Ashlyn Massey

Rien ne pouvait arrêter Massey lors de cet événement présenté en fermeture de la campagne des activités provinciales en piscine. En huit sorties, l’athlète de Saint-Lazare a récolté pas moins de sept médailles, dont cinq en or, en plus de participer au Relais des étoiles 4 x 100 m quatre nages chez les filles.

Son total de 28 points au classement cumulatif des épreuves lui a ainsi permis de remporter le titre de meilleure athlète féminine chez les 15-17 ans et d’aider le Club aquatique de Pointe-Claire (PCSC) à mettre la main sur l’honneur du meilleur club de l’année.

« Ça s’est vraiment bien passé, même si je n’étais pas nécessairement au top de ma forme », a-t-elle lancé avec un rire timide lors de son entrevue téléphonique avec la Fédération de natation du Québec.

« Mon but n’était pas de viser des records personnels ou de tout rafler, mais juste de donner le meilleur de moi-même et de bien passer à travers la fin de semaine. Finalement, c’est exactement ce que j’ai fait j’ai été satisfaite des résultats, surtout que j’ai été première dans mes trois départs en style papillon (50 m, 100 m, et 200 m). J’étais très contente ! » a poursuivi la spécialiste de ce style. 

La nageuse de 16 ans n’était toutefois pas rassasiée pour autant. Elle a ajouté une nouvelle médaille à son palmarès, cette fois en eau libre, en se classant deuxième du 5000 m libre lors du Championnat québécois disputé le 3 juillet, en conclusion du week-end de compétition.

« C’était assez impressionnant, surtout considérant qu’elle revenait d’un camp et qu’elle n’était pas nécessairement dans une forme optimale », a commenté son entraineur au PCSC, Martin Gingras. « Elle a décidé de s’engager en eau libre aussi il y a quelque temps et les résultats sont excellents. Elle gagne en aérobie, tout en développant son efficacité au niveau technique, comme on a pu le voir pendant les deux événements. »

La participation d’Ashlyn Massey au relais des étoiles du Championnat québécois ARENA n’a pas été une surprise puisque la jeune femme avait déjà participé à ceux des deux Coupes du Québec senior plus tôt cette année, bien qu’elle soit encore une athlète d’âge junior. Ces sélections démontrent une fois de plus tout le potentiel de la jeune athlète.

En route vers les Jeux du Canada

Si elle n’avait pas nécessairement d’attentes en ce qui a trait à ses chronos personnels aux Championnats québécois ARENA, Ashlyn Massey s’est tout de même élancée avec une idée bien précise en tête, soit celle d’obtenir sa place parmi la délégation québécoise qui prendra part aux Jeux du Canada de Niagara, prévus du 6 au 21 août.

Naturellement, nul besoin de mentionner que ses prestations ont été amplement suffisantes pour lui permettre d’obtenir son laissez-passer pour l’événement. « C’était vraiment mon but premier aux provinciaux, a-t-elle confié. J’ai travaillé fort dans le but d’aller aux Jeux du Canada et j’étais très heureuse d’être sélectionnée. »

Massey a d’ailleurs pu se familiariser avec les autres membres de l’équipe québécoise et ses entraineur(e)s au cours des dernières semaines, à l’occasion d’un camp préparatoire. Et à quelques jours du début des activités à Niagara, elle s’est dite fin prête à briller sur la scène nationale.

« C’était plaisant de pouvoir apprendre à connaître mon entourage des Jeux pendant le camp et on a fait du bon travail, a-t-elle souligné. Je suis en pleine forme et mes buts seront de gagner le 100 mètres papillon et de réaliser des records personnels dans toutes mes épreuves. Je sais que j’en suis capable ! »

L’avenir s’annonce donc prometteur pour Ashlyn Massey qui, en plus de se démarquer à la piscine, peut se permettre de rêver pour les compétitions internationales en eau libre. Son excellence en endurance a d’ailleurs été mise à l’épreuve lors du prestigieux camp Best Fest du côté de Majorca, en Espagne, où les meilleurs athlètes de la relève étaient réunis à la fin mai pour se prêter à diverses épreuves.

Pour l’heure, la Québécoise n’a pas arrêté son choix sur une discipline précise, mais elle avoue avoir un faible pour « l’adrénaline des courses rapides en piscine ». Elle continuera tout de même de s’entrainer pour conserver sa polyvalence et, éventuellement, réaliser de nouveaux rêves sur les plans sportifs et scolaires.

« J’ai plusieurs objectifs pour les prochaines années, en commençant par compétitionner aux prochaines sélections olympiques canadiennes et, qui sait, peut-être même faire l’équipe », a-t-elle conclu avec assurance.

ATHLÈTE ALL TIDES DU MOIS DE JUIN : TIMOTHÉ BARBEAU

TIMOTHÉ BARBEAU : UNE QUESTION D’ATTITUDE AVANT TOUT

Il a beau être âgé de 16 ans seulement, Timothé Barbeau se démarque déjà par sa maturité, tant dans la piscine qu’à l’extérieur. Son attitude exemplaire et son éthique de travail irréprochable lui ont d’ailleurs permis d’être sélectionné pour la toute première fois de sa carrière parmi une Équipe du Québec, avec qui il a connu du succès au Mel Zajac Jr. International Swim Meet disputé à Vancouver, il y a quelques semaines.

Portrait de notre athlète All Tides du mois de juin !

À l’image de la grande majorité des athlètes de la province, les deux dernières années n’ont pas été de tout repos pour Timothé Barbeau. Malgré un calendrier réduit en ce qui a trait aux compétitions et des semaines d’entrainement limitées, le jeune Montréalais affilié au club Neptune Natation et qui s’entraine au Stade Olympique sous la supervision de l’entraineure Chrystèle Roy-L’Ecuyer, est demeuré motivé. Il avait des objectifs ambitieux au début de la présente saison, comme le mentionne sa mère, Catherine Coutu.

« Comme tous les jeunes, les deux dernières années ont été remplies de défis pour Timothé, mais il a su garder le moral malgré tout, raconte-t-elle. Il a continué de s’entrainer à la maison, puis à la piscine quand c’était possible. Il avait de grands objectifs et il a fait le travail pour y arriver. »

Quelques mois plus tard, force est d’admettre que ses efforts ont été récompensés. Après une expérience enrichissante aux Essais canadiens de natation Bell 2022 à Victoria en avril, l’athlète a atteint son but de participer à une première compétition internationale au début juin, à l’occasion du Mel Zajac Jr. International Swim Meet.

Il a alors pu démontrer toute l’étendue de son talent en se mesurant à des nageurs d’âge junior provenant d’un peu partout au Canada et aux États-Unis. Et une fois de plus, l’expérience s’est avérée concluante.

En plus de récolter une impressionnante quatrième place au 1500 m style libre, où il a raté le podium par seulement 7 centièmes de seconde, Barbeau a reçu à deux reprises le titre de swim of the day, un honneur remis par ses coéquipier(ère)s de l’Équipe du Québec qui ont tenu à souligner l’excellence de ses résultats et son attitude toujours positive.

« Cette première équipe du Québec depuis deux ans était très attendue par la communauté. Dans ce contexte les athlètes auraient pu être impressionnés ou fébriles, mais c’est plutôt de l’enthousiasme qui a prévalu. Notamment par l’entremise de Timothé, qui a nagé sans complexe, avec beaucoup de motivation, de sérieux et de réussite, et pour qui nous l’espérons cette expérience sera aussi instructive que motivante », indique Nicolas Zazzeri, directeur technique d’Équipe Québec lors de cet événement qui a permis aux représentant(e)s de la province de vivre une véritable ambiance de compétition internationale grâce à un encadrement et à des services de grande qualité.

En plus d’être dirigé(e)s par l’entraineur olympique ayant le meilleur palmarès de tous les entraineurs québécois encore en activité, Claude St-Jean et son équipe, les athlètes ont pu compter sur un encadrement personnalisé tout au long de leur séjour. Au final, rien n’a été négligé, allant des services de massothérapie aux analyses de courses par vidéo, en passant par les services d’une nutritionniste de l’Institut national du Sport du Québec (INS). Les athlètes ont également eu droit à des prises de lactates après leurs courses afin de mieux personnaliser leurs stratégies de récupération, aux services d’une gérante d’équipe dévouée à leur offrir les meilleures conditions possibles et même à un généreux kit de vêtements et d’accessoires aux couleurs de l’équipe du Québec 2022 !

« La FNQ a fait beaucoup d’efforts afin d’offrir aux athlètes une expérience professionnelle et inspirante et nous pouvons affirmer que ce fut mission accomplie ! Nous sommes très satisfaits du résultat et nos athlètes le sont aussi. Nous avons déjà hâte de répéter l’expérience et de continuer d’offrir les meilleures conditions possibles à nos jeunes nageurs et nageuses afin de les aider à atteindre leur plein potentiel », poursuit Zazzeri.

Un futur prometteur

Certes, Timothé Barbeau en a impressionné plusieurs depuis le début de l’année 2022, mais le meilleur reste toujours à venir pour celui qui a fait ses débuts à l’âge de 7 ans, au Club Aquatique Rosemont-La Petite-Patrie (R2P). 

Guidé par son désir constant de se dépasser et une motivation encore plus grande à la suite de ses récentes performances, le nageur demeure humble et il poursuit son travail à la piscine dans le but d’accomplir de nouveaux objectifs.

« Il avait très hâte de représenter le Québec et ses performances lui ont donné beaucoup de confiance, explique sa mère. Il est très engagé dans son sport et ça lui démontre que le travail et la persévérance amèneront toujours des résultats positifs. »

Qui plus est, cette recette du succès n’est pas seulement valable dans l’environnement sportif. Elle l’est aussi dans le cadre scolaire, un autre aspect qui trône en tête de liste des valeurs de Timothé. L’étudiant-athlète de quatrième secondaire au Collège de Montréal l’a d’ailleurs démontré en redoublant d’efforts pour pallier les nombreuses absences en classe en raison des compétitions et des camps préparatoires.

« C’est la première année où il partait aussi souvent et cela a amené son lot de gestion. Finalement, tout a super bien été grâce à son assiduité et à la collaboration avec les intervenants du programme Sport-études du Collège de Montréal. Ils sont très habitués à gérer ce genre de situation et ça a permis à Timothé de garder une attitude positive et une bonne ouverture d’esprit. Il a appris beaucoup cette année et il est très heureux du dénouement », conclut fièrement Catherine Coutu.

Chose certaine, Timothé Barbeau n’a pas fini d’épater ses proches et c’est avec son éternel optimisme qu’il peut maintenant se tourner vers ses prochaines compétitions.

PERSONNALITÉ ALL TIDES DU MOIS DE MAI : CAROLE THOMAS

L’IMPLICATION IRREMPLAÇABLE DE CAROLE THOMAS

Impliquée de très longue date auprès de la Fédération et de manière significative lors des plus récents Championnats québécois et canadiens des maitres qui se sont respectivement tenus à Sherbrooke et à Québec, Carole Thomas mérite amplement le titre de personnalité du mois All Tides !

Mme Thomas a accueilli cet honneur avec beaucoup d’humilité, mais aussi énormément de fierté, elle qui se donne corps et âme dans l’organisation d’événement d’envergure pour les maitres, partout dans la province, et qui a déjà été présidente de la fédération québécoise.

« Après une petite carrière d’athlète, je me suis impliquée comme officielle. J’ai fait partie de plusieurs conseils d’administration et j’ai même été présidente de la FNQ de 2004 à 2008. Ç’a été une très belle expérience qui m’a beaucoup aidée pour la suite de ma carrière. J’ai appris énormément pendant ce mandat », mentionne-t-elle.

Cette passion pour la natation date de très loin et elle a eu un impact majeur dans la vie de la principale intéressée, alors que plusieurs événements importants de sa vie y sont reliés, de près ou de loin.

 « Ç’a toujours fait partie de ma vie, j’ai même rencontré mon mari à la natation et nos quatre enfants ont pratiqué le sport. C’est une partie importante de moi-même. Quand mes enfants nageaient, j’ai commencé à m’impliquer comme bénévole et je n’ai jamais arrêté, même quand mes enfants ne pratiquaient plus la natation. »

Carole Thomas est maintenant du comité des officiel(le)s où elle a la chance de former et d’évaluer les officiel(le)s de la province afin qu’ils atteignent un niveau supérieur. Par contre, ce qui la passionne le plus dans ses fonctions, c’est de pouvoir encourager et soutenir tous ces arbitres. De les voir progresser et s’épanouir dans le sport comme elle l’a fait auparavant.

C’est d’ailleurs dans ce rôle qu’elle a été impliquée aux Championnats québécois de Sherbrooke qui ont eu lieu à la fin du mois d’avril et, plus récemment, aux Championnats canadiens de Québec, qui se sont déroulés du 21 au 23 mai derniers.

« À Québec, j’avais un rôle très important dans la préparation de l’événement. Je m’occupais d’abord des inscriptions, mais je jouais également un rôle dans la gestion des officiel(le)s majeur(e)s pour la compétition. En plus, j’étais moi-même juge-arbitre de niveau national pendant la fin de semaine. C’était intense, mais tellement agréable ! » raconte Carole Thomas.

Une fin de semaine bien remplie qui se retrouve déjà parmi les plus beaux souvenirs de la carrière de Mme Thomas, en compagnie du Championnat des maîtres qu’elle a organisé en 1997. Un événement qui aura finalement servi de base pour ceux qui ont suivi.

« J’ai eu beaucoup de plaisir à organiser un Championnat des maitres il y a déjà plus de 20 ans. Ç’a été un très beau moment de ma carrière qui m’a donné beaucoup d’outils pour la suite des choses », conclut-elle, fin prête pour ses prochains défis et toujours présente pour faire rayonner son sport.

ATHLÈTE ALL TIDES DU MOIS DE MAI : JUDITH OLIVER

L’infatigable judith oliver

Ce ne sont pas tous les nageurs ou nageuses qui ont l’opportunité de battre des records du monde dans leur discipline au cours de leur carrière. C’est chose encore plus rare à l’âge de 90 ans ! C’est pourtant ce qu’a réalisé Judith Oliver à Sherbrooke lors des plus récents Championnats québécois des maitres.

Il allait de soi que Mme Olivier remporte le titre d’athlète All Tides du mois de mai !

Originaire de Pointe-Claire, la vétérane a abaissé des records mondiaux dans sa catégorie d’âge (90-94 ans) au 50 m papillon, au 100 m papillon et au 200 m quatre nages. Une journée forte en émotions pour la principale intéressée.

« Tout s’est extrêmement bien déroulé. En raison de mon âge, j’ai dû être prudente au cours des deux dernières années et il s’agissait de ma première compétition depuis 2020. Je suis agréablement surprise par mes performances », déclare celle qui a nagé son 100 m papillon dans un temps de 2 min 28 s.

La natation a toujours fait partie de la vie de Mme Oliver qui a appris à nager à l’âge de 5 ans. Depuis maintenant plus de 45 ans, elle nage de trois à quatre fois par semaine pour être bien certaine de garder la forme.

« J’ai commencé à nager au YWCA quand j’étais très jeune. J’ai continué à prendre des cours et un jour, quand j’avais 10 ou 12 ans, un entraîneur à demandé à ma mère si j’étais intéressée à nager avec lui de manière plus compétitive. Je n’ai jamais quitté la piscine depuis ! » se remémore-t-elle.

Même si l’entraînement est la clé de sa longévité, Judith Oliver confie quelques petits secrets qui pourraient expliquer, selon elle, les résultats qu’elle a réussi à obtenir à 90 ans.

« Je sais que ce n’est pas très santé, mais j’aime croire que mon café matinal et qu’une petite bouchée de chocolat après chaque course m’aident énormément lors des compétitions. C’est tellement important d’être active malgré mon âge, ça me permet de vivre plus longtemps et de demeurer en santé. »

Celle qu’on surnomme Judie ne semble pas être trop pressée d’accrocher son maillot. La nonagénaire a poursuivi sur sa lancée lors des Championnats canadiens des maitres qui se déroulaient du 20 au 22 mai au PEPS de l’Université Laval, à Québec. Elle y a abaissé trois autres records du monde tout en remportant une dizaine d’épreuves.

« J’ai encore plusieurs choses à accomplir dans la piscine ! Je ne suis pas près d’arrêter, mais je vais prendre un peu de repos dans les prochaines semaines pour profiter d’une croisière sur l’océan Atlantique en compagnie de ma fille Michele », conclut-elle.

PERSONNALITÉS ALL TIDES DE MARS : LES DEUX ÉQUIPES DE NATATION DE L’UNIVERSITÉ MCGILL

LA DOMINATION COLLECTIVE DES REDBIRDS ET DES MARTLETS

Les équipes de natation de l’Université McGill ont été époustouflantes dès le début de la saison 2021-2022. Elles ont maintenu un rythme effréné jusqu’aux Championnats nationaux et ont terminé en tête des meilleurs programmes québécois lors de cette compétition. Des performances qui valent bien le titre de Personnalités du mois de mars !

L’entraineur-chef Peter Carpenter le dit d’emblée : il n’existe pas de formule magique au sud du Mont-Royal. « On a de bons nageurs, ce n’est pas plus compliqué que ça ! » lance-t-il pour expliquer les succès de ses protégés.

Les Championnats canadiens ont eu lieu à l’Université Laval, du 24 au 26 mars, à Québec. Décidément, les Redbirds et les Martlets peuvent dire mission accomplie. Depuis le début de la saison, leur objectif collectif était de se hisser parmi les cinq meilleures formations au pays, tant chez les hommes que chez les femmes. Ils ont finalement terminé troisièmes du côté masculin et quatrièmes du côté féminin.

Précédemment, les représentants de l’Université McGill avaient raflé les deux bannières du Championnat provincial du RSEQ, présenté du 3 au 5 mars, à Ottawa. Sans surprise, puisqu’ils avaient survolé les trois Coupes universitaires du calendrier et n’ont pas ralenti par la suite.

Pour preuve, 9 des 15 nageuses nommées parmi la première équipe d’étoiles portent les couleurs des Martlets, puis 2 autres ont été sélectionnées au sein de la deuxième. Du côté des Redbirds, ils sont aussi 9 nageurs à figurer sur la première équipe étoilée, en plus de 2 autres sur la seconde.

« Nous sommes chanceux de pouvoir compter sur tous ces athlètes. On a gagné presque la moitié des courses cette saison, c’est rare ! Ce n’était jamais arrivé pour nous », souligne Peter Carpenter.

L’union fait la force

Le pilote de l’Université McGill estime que tout ce talent n’a fait que s’accentuer pour le bien collectif. Un esprit d’équipe inébranlable s’est fait ressentir dès le début de la pandémie, alors que les athlètes se sont serré les coudes pour poursuivre leur préparation et garder la motivation nécessaire.

Il demeure tout de même que ce trait de caractère a surpris Peter Carpenter.

« Je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi bon, nos leaders ont été très forts pour garder tout le monde uni. On a bâti là-dessus cette année et quand on a fait notre retour à l’eau, l’esprit d’équipe et le vouloir y étaient. C’est quelque chose de vraiment spécial », constate-t-il.

Ainsi, une mentalité axée sur le succès de tous a vite pris le dessus à l’Université McGill. Force est d’admettre que la stratégie a porté fruit pour les Rouges.

« C’est drôle, parce que la natation reste un sport individuel, mais une fois arrivé au niveau universitaire, les éléments collectifs comptent pour beaucoup. Si on travaille fort, il y a quelque chose à aller chercher. C’est commun qu’un athlète souhaite en donner plus pour une équipe que pour soi-même. On met l’accent sur ce concept et on travaille pour les personnes qui nous entourent. »

Honneurs individuels

Tous les membres des Redbirds et des Martlets ont mis la main à la pâte afin de mener la formation au succès qu’elle a connu. Certains nageurs se sont démarqués et ont été honorés de façon individuelle au terme de la saison.

Clément Secchi, qui en est à sa dernière saison universitaire, a été nommé athlète de la rencontre et athlète de l’année à Ottawa. Six fois médaillé d’or au Championnat provincial, le nageur originaire de la France détient maintenant 10 des 16 records individuels de l’Université McGill, rien de moins.

« C’est le meilleur nageur de tous les temps à McGill. C’est rare que tu vois un nageur comme lui et jamais je n’aurais pensé être témoin d’une domination aussi complète », vante son entraîneur Peter Carpenter.

Question de terminer son parcours universitaire en beauté, les exploits de Clément Secchi lui ont rapporté le titre de nageur de l’année à l’échelle nationale, remis à l’issue des Championnats canadiens. Un autre événement où il est ressorti du lot avec quatre médailles d’or, deux d’argent, en plus de signer trois records du USports et six records du RSEQ.

Daphné Danyluk en a fait tout autant du côté féminin en étant couronnée athlète de la rencontre et de la saison. Elle a décroché 5 médailles d’or et une d’argent au Championnat provincial pour ajouter à sa faste récolte. Danyluk avait également été nommée athlète féminine de l’année lors de la saison 2019-2020, en plus d’être recrue de l’année sur les scènes provinciale et nationale.

« Elle a très bien nagé dans sa spécialité, le 200 m dos, et elle savait quel temps elle devait faire pour gagner athlète de l’année en fin de compétition. Elle a réussi, même qu’elle a été 3 secondes plus vite en finale qu’en ronde préliminaire ! » raconte Carpenter.

Elizabeth Ling est quant à elle la recrue féminine de l’année au RSEQ, elle qui a conclu le Championnat provincial avec 4 médailles d’or et 2 d’argent.

« Elle en est à sa deuxième année avec nous, mais c’était sa première année de compétition en raison de la pandémie. Tout de suite, on voyait bien qu’elle possédait un talent naturel et elle a vraiment bien nagé toute l’année. »

Finalement, les projecteurs ont également été rivés sur Peter Carpenter, entraîneur de l’année – masculin et féminin – pour une deuxième saison consécutive.

« Sincèrement, ça réchauffe le cœur, mais je vais être bien honnête, ce sont mes nageurs qui ont ramené cet honneur. C’est remis à l’entraîneur de l’équipe gagnante, alors le prix revient à tout le monde. C’est juste un rappel que j’avais d’excellents nageurs qui ont su bien travailler ensemble », conclut fièrement Peter Carpenter.

ATHLÈTE ALL TIDES DE MARS : CORINNE VÉZINA

Corinne Vézina : UN MODÈLE À LA PISCINE COMME À L’EXTÉRIEUR

Que ce soit à la natation ou sur les bancs d’école, Corinne Vézina prêche par l’exemple. Triple médaillée à l’Invitation internationale junior de l’Ontario en décembre dernier, la nageuse de 17 ans continue sur sa lancée et sera à surveiller au cours des prochains mois, si bien qu’elle est notre Athlète All Tide du mois de mars.

Partout où elle passe, Corinne Vézina parvient à se démarquer. Son éthique de travail et sa détermination l’aident continuellement à connaître du succès, comme le soutient l’entraîneur qui la connait le mieux, Salim Laoubi.

« C’est une fille très talentueuse, super intelligente et qui est capable de faire la part des choses. Tout ne tourne pas autour du sport et elle reste ambitieuse. Elle est très organisée dans son quotidien afin d’être présente à chaque entraînement, sans prendre du retard dans ses travaux scolaires », explique-t-il.

Les efforts ont rapporté des résultats. En plus de ses différentes performances livrées dans son sport favori, Corinne Vézina ne néglige pas ses études et maintient une moyenne de plus de 90 %.

Que ce soit en club ou en Équipe du Québec, ses coéquipiers bénéficient également de sa présence. Vézina a un impact positif, notamment par sa volonté et la rigueur dont elle fait preuve dans l’eau comme dans la vie de tous les jours. La voir à l’œuvre suffit afin de convaincre bon nombre de personnes de suivre ses traces.

La spécialiste de la brasse avait décroché cinq médailles aux Championnats canadiens juniors de 2019. Corinne Vézina a songé à mettre un terme à sa carrière de nageuse durant la pandémie, au début de l’année 2021. Une mûre réflexion s’en est suivie et elle était de retour à la piscine quelques mois plus tard pour mettre les bouchées doubles et arriver fin prête en vue des compétitions.

« La majorité des adolescents ont pris un dur coup avec la COVID-19. Elle ne fait pas exception à la règle et a vécu des moments très difficiles l’année dernière. Tranquillement, elle est revenue au printemps et a réussi à performer à l’été. Je pense que l’entraînement au parc Jean-Drapeau a fait du bien à tout le monde et a permis aux athlètes de retrouver le goût à l’entraînement », a mentionné Salim Laoubi.

Briser des records

Malgré cette baisse de motivation, Corinne Vézina est revenue en force et a brillé dans les mois qui ont suivi. Elle en était à sa troisième participation à l’Invitation internationale de l’Ontario en décembre et il s’agissait d’un objectif à court terme de monter sur le podium, ce qu’elle a fait à trois occasions.

Médaillée d’argent au 50 m brasse, elle a également obtenu le bronze au 100 m brasse et au 200 m brasse.

Quelques semaines auparavant, elle s’était déjà distinguée en étant sélectionnée pour prendre part au prestigieux Relais des Étoiles lors de la Coupe du Québec.

Le meilleur reste toutefois à venir pour la Québécoise, qui a même fracassé des records d’équipe au 50 m brasse et au 100 m brasse. Deux marques détenues jusqu’à ce moment par Guylaine Cloutier, Olympienne des Jeux de 1988, 1992 et 1996, qui ont tenu le coup pendant près de 35 ans.

« Corinne réussit à avoir des résultats impressionnants à la brasse et c’est très motivant pour le reste de la saison. Défaire des records qui existaient depuis aussi longtemps et qui appartenaient à une ancienne Olympienne, c’est très valorisant pour elle et on a hâte aux essais nationaux », a conclu Salim Laoubi.

ATHLÈTE ALL TIDES DE FÉVRIER : CÉDRIK PAQUET

CÉDRIK PAQUET : PERSÉVÉRER FACE À L’ADVERSITÉ

Au cours des deux dernières années, les athlètes de la province ont été durement touchés par les mesures mises en place en lien à la pandémie de COVID-19. Les jeunes pour qui la natation occupait une place centrale dans leurs vies ont ainsi dû se tourner vers d’autres occupations et mettre de côté leur sport, leur passion.

Cédrik Paquet est l’un de ceux qui attendait impatiemment la reprise des entrainements et qui était très enthousiaste d’enfin pouvoir recommencer à nager avec ses partenaires du club de natation Unik, à Pont-Rouge, au cours des dernières semaines.

Pour cet athlète de 14 ans, la natation est une passion depuis son plus jeune âge et il donne toujours le meilleur de lui-même. Il brille par sa persévérance et son amour du sport.

C’est pour ces raisons que Cédrik Paquet est notre athlète All Tides du mois de février!

C’est à l’âge de 7 ans que Cédrik a développé un intérêt pour la natation de compétition. Il s’est alors inscrit au club-école du Club de natation UNIK, avant d’accéder au volet compétitif l’année suivante. Il a par la suite participé à diverses événements régionaux et a monté les échelons rapidement pour atteindre les compétitions provinciales.

« Je préfère le crawl et la brasse! Le 50 m ce n’est pas fait pour moi, mais les plus longues distances comme le 200 m, c’est ce que je préfère. Le 100 m ça me plait aussi. Mes épreuves préférées sont le 100 m et le 200 m crawl », a lancé sans hésitation le jeune homme, lorsqu’interrogé sur ses styles et ses distances de prédilection.

Une pause éprouvante

Après avoir participé aux championnats provinciaux 11-12 ans en 2020, Cédrik a malheureusement dû prendre une pause de la natation à la suite de la première vague de la pandémie. Cette épreuve fut assez difficile pour lui, comme pour tant d’autres nageurs et nageuses au Québec.

Après un certain temps sans pouvoir s’adonner à sa passion, Cédrik a de nouveau eu accès à la piscine de son club, mais sans aucun de ses entraineurs. Ceux-ci lui ont tout de même préparé des plans d’entrainement afin qu’il puisse poursuivre son développement par lui-même.

Cédrik aurait très bien pu prendre la même décision que plusieurs autres nageurs et nageuses ont prise et abandonner son sport, mais il a plutôt opté de persévérer et de redoubler d’efforts dans le but de continuer de vivre sa passion. Et pour cela, il peut être fier.

Des efforts qui rapportent

Le travail et la persévérance du jeune homme durant la pandémie auront porté fruit, puisque celui-ci a offert de très bonnes prestations lors du Défi nez rouge, organisé par l’Université Laval en décembre dernier. Cédrik a alors participé à six finales sur les sept épreuves auxquelles il a pris part.

« J’étais très content de mes performances, je n’ai pas réussi à monter sur le podium, mais j’ai eu deux 4e positions et j’étais à seulement quelques centièmes du 3e, donc j’étais satisfait. J’ai même réussi à améliorer certains de mes meilleurs temps personnels » a-t-il expliqué.

Peu importe la course, l’objectif principal que se fixe Cédrik Paquet avant chaque départ est de continuer de progresser et de donner le meilleur de lui-même.

« J’essaie toujours de battre mon meilleur temps personnel dans les épreuves auxquelles je participe. Mais si je vois que je ne vais pas y arriver, ce n’est pas grave, je me dis seulement que je vais faire de mon mieux. »

Les derniers mois de Cédrik ont définitivement été ponctués de défis, mais ils ont tous été surmontés grâce à sa résilience et à son amour de la natation.  Des « Cédrik », il y en a eu des milliers dans notre communauté, dans chaque club, à tous les niveaux de pratique.

En le nommant athlète du mois, nous souhaitons reconnaitre et saluer ces qualités qui sont les vôtres et vous remercier d’être encore dans la grande famille de la natation.

PERSONNALITÉS ALL TIDES DE FÉVRIER : LES OFFICIEL(LE)S SÉLECTIONNÉ(E)S POUR LE PROGRAMME DE DÉVELOPPEMENT DES OFFICIEL(LE)S MAJEUR(E)S DE LA FNQ

Le développement de nos officiel(le)s : une priorité!

Cinq officiel(le)s québécois(e)s ont récemment été sélectionné(e)s afin de faire partie du Programme de développement des officiel(e)s majeur(e)s de la FNQ. Sylvie Potvin (NN), Simon Roughley (PCSC), Marie-Christine Potvin (CALAC), Patrick Collins (NG) et Manon Lincourt (CALAC) formeront un groupe sélect qui sera soutenu opérationnellement et financièrement par la FNQ dans le but de vivre des expériences enrichissantes pour leurs cheminements respectifs.

L’objectif principal de ce programme sera de leur faire gravir les échelons de l’arbitrage afin qu’ils et elles puissent progresser vers la scène nationale et peut-être même internationale avec l’obtention d’une certification de la FINA. Les membres du groupe seront assurément amenés à participer à différents événements nationaux au cours des prochaines années.

Cette sélection leur vaut donc le titre de personnalités All Tides du mois de février !

Une histoire de famille

Deux des officielles sélectionnées, Sylvie Potvin et Marie-Christine Potvin, n’ont pas le même nom de famille par hasard, elles sont en fait deux sœurs !

Il va donc sans dire que la natation a toujours occupé une place très importante dans la famille. Leurs parents, officiel(le)s de niveau 5, ont toujours été très impliqués en natation et ils ont transmis leur passion à leurs cinq enfants, dont Sylvie et Marie-Christine.

Plusieurs années plus tard, c’est au tour de leur enfants de prendre le relais à la piscine.

Sylvie, qui est affiliée au club Neptune Natation, a appris avec grand honneur sa sélection au sein du Programme de développement des officiel(le)s majeur(e)s de la FNQ.

« Je suis très contente, car ce n’est pas un cheminement qui est facile, a-t-elle mentionné. Au cours des deux dernières années, nous n’avons pas eu beaucoup d’opportunités de nous former et de continuer notre développement en tant qu’officiel. Donc c’est très motivant et ça va nous aider à continuer notre progression. »

Au cours de ses 30 années en tant qu’officielle, Sylvie a vécu plusieurs moments inoubliables. Mais aucun aussi mémorable que les Jeux du Québec de 2016, où toute la famille était de la partie.

« L’une de mes filles nageait et a gagné quatre médailles d’or. Mon garçon était annonceur et mon autre fille était aussi présente comme accompagnatrice pour la région des Laurentides. Nous étions là les quatre. C’est un très beau souvenir », s’est-elle remémoré.

Pour sa part, Marie-Christine a entrepris sa carrière d’arbitre en 2013 avec le club CALAC, lorsque ses enfants ont commencé la natation.

Elle a obtenu sa certification d’officielle niveau 4 en 2019 et elle s’apprêtait à commencer à arbitrer des compétitions plus importantes, avec l’objectif d’obtenir son niveau 5, lorsque la pandémie est survenue

« Tout cela est tombé à l’eau. Ç’a vraiment été un coup difficile, en plus de faire le deuil de voir le monde, d’aider les jeunes et d’être présents pour eux », a-t-elle expliqué, ajoutant qu’elle est fière de pouvoir faire partie du nouveau programme de la FNQ.

Toujours à la recherche de nouveaux défis

Du côté de Simon Roughley, ce n’est pas parce qu’il était nageur qu’il est ensuite devenu officiel, mais plutôt parce qu’il travaillait à la piscine de Pointe-Claire, où il était impliqué dans l’organisation des compétitions. C’est donc ainsi qu’il a été recruté par les bénévoles du comité du club PCSC et qu’il a entrepris sa nouvelle carrière dans la natation.

Il a par la suite monté les échelons rapidement et est aujourd’hui un officiel de niveau 5.

« C’était vraiment une belle nouvelle. Je suis toujours à la recherche de nouveaux défis donc j’étais très content d’avoir été sélectionné », a-t-il expliqué à propos du Programme de développement de la FNQ.

Le tout lui permettra donc de continuer sa progression, sans nécessairement précipiter les choses. « Je préfère y aller au jour le jour et voir où cela va me mener, mais c’est sûr que ce serait vraiment intéressant de participer un jour à une compétition internationale. On verra ce que l’avenir me réserve ! » a-t-il lancé.

Parrain et parrainée réunies

Il y a une vingtaine d’années que Manon Lincourt occupe la fonction d’officielle. Après avoir passé plusieurs saisons avec le Club aquatique du Sud-Ouest, c’est maintenant le club CALAC qui bénéficie de ses services en tant que responsable des officiels.

Déjà engagée dans le cheminement vers la certification FINA et ayant été impliquée au niveau national dans le passé, Mme Lincourt est très enthousiaste d’avoir été sélectionnée pour ce programme qui, selon elle, sera bénéfique pour tous ses membres. 

« C’est le fun, car nous allons être encore plus encadrés. Ce n’est pas toujours facile de gravir les échelons, donc ça va m’aider à poursuivre mon cheminement, à être plus reconnue et considérée pour des compétitions nationales », a commenté celle qui entreprendra ce nouveau défi en compagnie d’un visage bien connu.

« Marie-Christine Potvin est ma parrainée, donc c’est vraiment agréable de pouvoir vivre cette expérience en sa compagnie ! »

Une expérience enrichissante

C’est avec une anecdote savoureuse que Patrick Collins a expliqué ce qui l’a poussé à s’engager dans l’arbitrage pour le club Natation Gatineau, il y a une dizaine d’années.

« Ma fille était nageuse et j’avais de la difficulté avec les gens dans les estrades qui essayaient de voir leurs enfants nager et qui cachaient la vue des autres parents. Plutôt que de me chicaner avec les spectateurs, j’ai pris la décision de me rapprocher de la piscine et de devenir officiel », a-t-il raconté entre deux rires.

Sur une note un peu plus sérieuse, il a conclu en faisant le récit d’une expérience bien spéciale qui lui a permis d’apprendre et de progresser en tant qu’officiel. 

« L’une des plus belles compétitions que j’ai vécues, c’était lors d’un camp d’entrainement de mon club en Guadeloupe. J’ai pu participer à une compétition extérieure en tant que starter pendant trois jours. C’était vraiment intéressant de voir comment des clubs étrangers s’y prennent pour organiser les compétions. »

Des années plus tard, lui et ses quatre comparses sont toujours animés par la même passion pour l’arbitrage et c’est avec grand plaisir que la FNQ les a sélectionnés pour son Programme de développement des officiel(le)s majeur(e)s.

PERSONNALITÉ ALL TIDES DE JANVIER : GREG ARKHURST

GREG ARKHURST : CONNAÎTRE DU SUCCÈS DANS L’HUMILITÉ

Le Canada a connu énormément de succès aux plus récents Championnats mondiaux de natation en petit bassin. Notamment entrainés par l’entraineur Greg Arkhurst, les représentants de l’unifolié ont conclu les mondiaux avec une récolte de 15 médailles.

Arkhurst est cependant clair : les succès de l’équipe ne lui reviennent pas, il veut mettre l’accent sur le travail effectué par plusieurs entraineurs au cours des dernières années.  

Quoi qu’il en soit, Arkhurst a réussi à mettre la main sur le titre de personnalité All Tides du mois de janvier, une récompense qu’il mérite amplement.

« J’accepte le titre de personnalité du mois avec beaucoup d’humilité. Cependant, je ne veux pas tirer la couverture de mon côté quant au succès de l’équipe lors des mondiaux, il y a énormément de personnes qui ont contribué au succès du Canada. Je veux féliciter tout le monde qui ont travaillé pour récolter ces médailles », a-t-il lancé d’entrée de jeu.

Un parcours naturel vers le titre d’entraineur

Arkhurst a débuté la natation dans son pays natal, en Côte d’Ivoire. Comme le niveau n’est pas très relevé dans ce pays, Arkhurst a redécouvert son sport lors de son arrivée en France, quelques années plus tard.

« J’ai découvert la vraie natation lorsque j’ai suivi ma mère en France. C’était un tout autre sport. J’étais le plus vieux, mais le plus lent lorsque j’ai débuté là-bas. Je n’ai pas abandonné et j’ai gravi les échelons tranquillement et je me suis retrouvé aux Jeux olympiques en 2000 et en 2004. »

Arkhurst fait son arrivée au Canada par la suite pour devenir entraineur d’abord à Saint-Lambert, puis avec CAMO Natation, avec qui il est depuis une douzaine d’années.

« À mon arrivée avec CAMO, j’étais entraineur junior, j’ai formé de nombreux athlètes à un niveau supérieur. Depuis le mois de juin je suis l’entraineur-chef du club, et c’est avec cette nomination que je me suis retrouvé aux Championnats mondiaux en décembre », a-t-il expliqué.

« Mon boulot c’est de faire de la haute performance, c’est ce qui me drive, c’est ce que j’aime de mon métier. J’ai envie de travailler encore plus fort parce que ça me passionne. »

Après plus d’une décennie à travailler avec CAMO, il est certain que le club occupe une place de choix dans le cœur de l’entraineur qui adore l’esprit d’équipe qui règne au sein des groupes qu’il a côtoyés au cours des dernières années.

« C’est tellement enrichissant d’avoir la chance de travailler avec des gens de partout qui ont beaucoup d’expérience dans le domaine. C’est un environnement gagnant qui a une belle histoire…ça me met même un peu de pression quant à mon propre succès », a-t-il ajouté en riant.

Baptême de feu aux mondiaux

Même s’il ne veut pas prendre tout le crédit pour les succès canadiens aux Championnats mondiaux, l’entraineur s’est évidemment dit très heureux d’avoir vu son pays être aussi dominant sur la scène internationale.

« On était l’une des délégations les plus complètes en arrivant là-bas. On était très bien préparé et on avait de très bons athlètes. On s’attendait à ce que les résultats soient très bons, mais peut-être pas aussi bons que ç’a finalement été. Nos relais ont été exceptionnels et nous avions travaillé fort pour y arriver » s’est-il réjoui.

Il a d’ailleurs foncé dans ce défi avec autant de confiance que lorsqu’il plongeait dans la piscine en tant qu’athlète. Il savait qu’il possédait tous les outils nécessaires pour faire de cette expérience une réussite.

« Pour moi, aucun problème ! J’étais super heureux d’avoir cette opportunité. Je suis très sociable donc je connaissais déjà tout le monde sur l’équipe. J’étais super détendu et pour moi, la compétition, c’est un moment de création et c’est quelque chose qui me rend très heureux. »

Katerine Savard, qui est entrainée par Arkhurst, tenait également à dire quelques bons mots sur son entraineur qui a été l’un des facteurs qui lui ont permis de connaître une aussi belle année 2021.

« Ça m’a fait du bien de m’entrainer avec Greg. Ç’a été payant de changer mon type d’entrainement avec lui et je pense que ça va continuer de l’être au cours des prochaines années. Je sais qu’il est extrêmement humble, mais il y a une grande partie du mérite qui lui revient » a expliqué la quadruple médaillée d’or des mondiaux.