Lancement de l’Accompagnement annuel en science du sport

lancement de l’accompagnement annuel en science du sport

Il y a un an, une question émergeait dans les bureaux de la Fédération de natation du Québec :

Comment pouvons-nous aider directement les athlètes québécois(e)s de haut niveau à atteindre leur plein potentiel? 

Comment pouvons-nous complémenter l’excellent travail de nos entraineur(e)s partout dans la province?

Cette question a été suivie de discussions sur le bord de la piscine, de rencontres avec des entraineur(e)s, de discussions entre entraineur(e)s de haute performance et divers intervenant(e)s en science du sport.

C’est avec grande fébrilité que la FNQ annonce aujourd’hui l’aboutissement de ce travail : l’Accompagnement annuel en science du sport pour les athlètes identifié(e)s de niveau Excellence, Élite et Relève. Ce projet est rendu possible grâce au soutien financier de l’Institut National du Sport du Québec via le «Programme d’accompagnement en services scientifiques et médico-sportifs pour athlètes identifiés 2023-2024» (SSMS).  

La FNQ offrira donc un accompagnement en science du sport pour la saison 2023-2024 à 30 diades d’un(e) athlète identifié(e)s et de son entraineur(e). 2 accompagnements différents seront offerts au choix :

  • Accompagnement en optimisation du geste sportif OU
  • Accompagnement en préparation mentale

 

Objectif des accompagnements

Nous souhaitons offrir une opportunité de développer les compétences complémentaires nécessaires pour atteindre les plus hauts sommets en natation à des athlètes engagé(e)s et motivé(e)s à pousser toujours plus loin. Nous connaissons l’importance de la relation et du travail commun entre un(e) athlète et son entraineur(e), c’est pourquoi les candidatures pour cet accompagnement doivent se faire de façon conjointe. L’entraineur(e) est au centre du développement de l’athlète et doit donc être partie prenante dans les services périphériques offerts à son athlète. Un travail conjoint permettra à l’athlète de propulser son potentiel.

Rôles de la FNQ

  • Défrayer tous les coûts inhérents aux services associés à la participation des 30 diades athlètes-entraineur(e)s
  • Coordonner la mise en œuvre du projet

Critères d’admissibilité

  • L’athlète doit être identifié(e) de niveau Excellence, Élite ou Relève en piscine, eau libre ou paranatation au 1er septembre 2023.
  • L’athlète doit être supporté(e) dans sa démarche par son entraineur(e) de natation.
  • La diade athlète-entraineur(e) doit être prête à participer de façon active à la mise œuvre des exercices et techniques proposés.

 

Accompagnement en optimisation du geste sportif

Intervenants : Centre Totem (Stéphane Clermont, Catherine Marcotte et Nicholas Bussières)

Capacité : 10 diades athlète-entraineur(e)

Description :

La FNQ en collaboration avec le programme ÉSI, soutenu par le Centre Totem, offre à 10 athlètes identifié(e)s la possibilité de bénéficier d’un suivi personnalisé visant l’optimisation des mouvements fonctionnels. Considéré comme un déterminant du développement et de la performance, la biomécanique fonctionnelle, qui comprend les aspects posturaux, d’équilibre des chaines musculaires et de contrôle moteur seront abordés.

L’objectif consiste à mettre en relation certains éléments fonctionnels évalués avec la gestuelle sportive. L’athlète et l’entraineur(e) sont ainsi en mesure de distinguer ce qui relève des aspects fonctionnels de ceux qui sont technique. Les interventions ne touchent pas les aspects techniques de la natation comme tel. Elles permettront toutefois de faciliter l’intégration des aspects techniques relevant de l’entraineur(e) de natation, en bonifiant les dispositions de l’athlète à la performance.

Implications athlètes :

Étape 1 : Évaluation fonctionnelle BIOFIT

Durée : une demie-journée en octobre 2023

L’analyse consiste en une série de postures et de mouvements permettant d’identifier les contraintes biomécaniques susceptibles d’avoir une influence sur la progression, l’efficacité du geste technique et la performance de l’athlète.

Toutes les postures sont filmées, analysées et cotées, afin de dresser un portrait global du niveau fonctionnel de l’athlète.

Les paramètres considérés lors de l’évaluation fonctionnelle sont :

  • La posture statique
  • Le contrôle moteur
  • La mobilité – flexibilité

L’évaluation fonctionnelle permet :

  • D’identifier les mécanismes compensatoires;
  • D’orienter les programmes de musculation;
  • D’optimiser la technique de nage;
  • De maximiser le développement des déterminants de la performance;
  • De prévenir des blessures.

 En plus des différents tests de mobilités, des tests de capacité respiratoire et de nage (vitesse critique) seront effectués.

 *Les athlètes qui ont déjà fait l’analyse BIOFIT en 2022-2023 auront le choix de réutiliser le même rapport ou de refaire une partie des tests au besoin. Chaque demande sera analysée au cas par cas avec les intervenants du Centre Totem.

Étape 2 : Accompagnement en optimisation

Durée : 9 rencontres de 1h00 entre octobre 2023 et mai 2024

Processus

Retour individuel sur les résultats de l’évaluation fonctionnelle et de l’analyse du geste sportif

Production d’un plan d’intervention de base pour corriger les limitations fonctionnelles. Les interventions ne visent pas à modifier une technique de nage mais bien à éliminer les contraintes biomécaniques qui empêcheraient d’exécuter une technique identifiée par l’entraineur(e).

Rencontre virtuelle de groupe, explication des concepts de différenciation des éléments techniques par rapport aux éléments biomécaniques, importance du dry-land et du plan de conditionnement fonctionnel comme un déterminant de la performance.

Implantation des programmes individualisés

Accompagnement régulier individuel et de groupe dans la démarche de développement de la performance. Accès à du contenu didactique qui permettra d’optimiser l’efficacité du processus.

Suivi de la progression et ajustements du plan au besoin, suivi du transfert à la nage

Réévaluation simplifiée à distance du niveau fonctionnel

Rencontre de bilan en groupe

 

Implications entraineur(e)s :

Durée : 9 rencontres de 1h00 entre octobre 2023 et mai 2024

Présence à toutes les rencontres de l’accompagnement en optimisation avec son athlète

La diade athlète-entraineur(e) devra fournir des informations sur l’évolution de l’intégration et de l’efficacité du processus en communiquant avec un(e) intervenant(e) du Centre Totem sur une base régulière.

ACCOMPAGNEMENT EN PRÉPARATION MENTALE

Intervenant : Fabien Abejean, spécialiste préparation mentale haute performance

Capacité : 20 diades athlète-entraineur(e)

Description :

Les athlètes seront réparti(e)s dans 3 ou 4 sous-groupes de 5 à 7 personnes selon leur profil et besoins. Le contenu de chaque rencontre sera monté précisément pour les besoins du sous-groupe. Les athlètes seront emmené(e)s à développer des outils et stratégies en préparation mentale pour devenir constant(e)s et performant(e)s en entrainement et en compétition. Les rencontres ne seront pas des conférences mais bien des ateliers participatifs. Les athlètes seront emmené(e)s à échanger et à cheminer en groupe.

 

Implications athlètes :

Durée : 9 rencontres en sous-groupe d’athlètes de 35 à 45 minutes entre octobre 2023 et juillet 2024

  • Entre les rencontres : Mettre du temps (lectures et/ou contenu vidéo), réfléchir, écrire et préparer la prochaine rencontre.
  • Pendant les rencontres : Discussions entre les membres du sous-groupe. Présentation de contenu et outils. Être ouvert(e) à discuter des enjeux et partager dans un environnement ouvert et sécuritaire.
  • Après les rencontres : Appliquer à l’entrainement et en compétition les apprentissages pour en retirer un maximum de bénéfices.

 

Implications entraineur(e)s :

Durée : 7 à 9 rencontres de 50 à 60 minutes entre octobre 2023 et juillet 2024 avec tou(te)s les entraineur(e)s ayant un(e) ou des athlètes dans l’accompagnement

  • Debriefing des compétitions/entrainements depuis la dernière rencontre, identification d’enjeux, discussion sur les points de travail des athlètes de la dernière rencontre.
  • Présentation du contenu de la prochaine rencontre de chaque groupe.
  • Discussion sur le contenu et ajustements au besoin.

Les mises en candidatures seront ouvertes jusqu’au 19 septembre à 23:59.

Seules les diades athlètes-entraineur(e)s retenues seront contactées pour planifier les prochaines étapes.

Pour toute question, veuillez contacter Véronique Mc Crae, coordonnatrice aux programmes de performance (vmccrae@fnq.ca)

ATHLÈTE INSPIRANT ALL TIDES DU MOIS D’AOÛT 2023

Guillaume Lord : 20 ans, athlète, agriculteur et étudiant

Dans l’eau, il mise sur son endurance et sa vitesse pour rêver aux Jeux olympiques. En agronomie, il se distingue par sa rigueur, son acharnement et l’excellence de ses produits. Et, sur les bancs d’école, il excelle et s’assure d’avoir tous les outils nécessaires pour un jour devenir un entrepreneur accompli.

Voici trois des nombreuses raisons pour lesquelles Guillaume Lord est notre athlète inspirant All Tides du mois d’août 2023 !

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’athlète du Club de natation Mustang Boucherville ne manque jamais une chance de se démarquer. Spécialiste en eau libre ainsi que dans les distances de fond et demi-fond en style libre à la piscine, Lord a pris part aux Championnats canadiens dans ces deux disciplines au cours de la dernière année.

Qui plus est, il a réussi ce tour de force tout en s’occupant de son entreprise, Ferme le Quatuor, et en poursuivant des études en Gestion et technologies d’entreprise agricole à l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec, campus de Saint-Hyacinthe (ITAQ).

« C’est sûr que mes journées sont assez chargées ! » s’exclame le nageur de 20 ans en riant lorsqu’on le questionne sur sa gestion des priorités dans son horaire.

En réalité, Lord confirme que rien n’est laissé pour compte et que tout est prévu pour qu’il puisse s’entraîner et poursuivre son plus grand rêve d’un jour nager aux Jeux olympiques.

Les derniers mois ont d’ailleurs été fastes pour le Québécois.

À la piscine, il a raflé deux médailles de bronze en style libre aux Essais canadiens de même qu’un top-10 à la Coupe du monde de Toronto, le tout, en améliorant ses résultats personnels. Puis, en eau libre, il a participé à de multiples compétitions aux niveaux national et international, en plus de parfaire sa technique lors de divers camps préparatoires.

Difficile, donc, de trouver sa véritable spécialité, mais il avoue avoir un penchant pour la seconde option. « Mes chances sont meilleures en eau libre, surtout pour Paris 2024 », explique celui qui s’est récemment classé quatrième du Canadian Open water festival présenté les 12 et 13 août à Welland, en Ontario.

« C’était une grosse course et j’ai pris beaucoup de risques, résume-t-il. J’espérais un meilleur classement, mais je ne regrette pas mes prises de décision durant la course. Ce sera plus difficile de me qualifier pour Paris en eau libre, mais je continue de foncer, ce n’est pas fini. »

Il n’y a d’ailleurs pas que dans le sport où il veut pousser encore plus loin…

Jeune entrepreneur et étudiant

En plus des nombreuses heures consacrées à son sport, Guillaume Lord poursuit ses études à raison d’une quinzaine d’heures par semaine dans le but de faire croître son entreprise, Ferme le Quatuor, spécialisée dans l’agriculture maraîchère.

« J’ai un associé que j’ai connu dans le monde de la natation qui gère surtout la culture d’ail. J’aide dans cette partie, tout en m’occupant à temps plein des poules pondeuses. Pour l’instant, on loue des terres, mais le but ultime serait de grossir pour en acheter et vivre exclusivement de tout ça », confie Lord.

S’il mentionne qu’il a toujours eu la fibre entrepreneuriale et le désir de se lancer en affaires en agronomie comme son grand-père l’avait fait il y a plus de 40 ans, le jeune homme a vu une chance en or de tenter le coup pendant la pandémie.

« Ça m’intéressait pas mal à la base et j’avais déjà fait un petit projet de kiosques agricoles avec la ville de Boucherville. Quand j’ai vu que je ne pourrais pas nager et que tout était pas mal arrêté, je me suis lancé dans ça à temps plein. J’ai eu la piqûre tout de suite », décrit-il.

Certes, ce n’est pas la passion ni la détermination qui manque à Guillaume Lord, qui souhaite continuer de prouver jour après jour qu’il est possible de se développer sur plusieurs plans à la fois, tout en rêvant aux Jeux olympiques.

« En 2021, je ne savais pas si je pourrais continuer à tout faire en même temps, mais j’ai été capable ! Mon objectif principal demeure d’aller le plus loin possible dans le sport, donc à Paris en 2024 ou peut-être à Los Angeles en 2028. Par contre, je sais que si ça ne fonctionne pas, j’aurai fait tout en mon possible et je pourrai m’investir encore plus dans mes autres projets », conclut-il.

PERSONNALITÉ INSPIRANTE ALL TIDES DU MOIS D’AOÛT 2023

Un modèle fort pour les jeunes athlètes issu(e)s de la communauté noire

Gianna Mensah n’a peut-être que 17 ans, mais elle a déjà des ambitions qui dépassent le cadre sportif. Dans les derniers mois, Gianna a fait la rencontre de Phoenix, une jeune nageuse de 7 ans qui souhaite un jour participer aux Jeux olympiques. Sans se poser de question, Gianna l’a prise sous son aile afin de la propulser vers ses rêves les plus fous.

Grâce à sa grande générosité, il allait de soi de nommer Gianna Mensah personnalité inspirante All Tides du mois d’août 2023.

Gianna et Phoenix ont eu la chance de faire connaissance grâce au projet Black Calendar de l’ACPI (Afro Canadian Philanthropic Initiative) qui vise à inspirer les jeunes athlètes issu(e)s de la communauté noire pour qu’ils et elles atteignent leurs plus grands objectifs.

« C’est Véronique Mc Crae (coordonnatrice aux programmes de performance) qui m’a présenté Phoenix. Elle vient tout juste de commencer à nager et elle rêve déjà aux Jeux olympiques. On a fait une petite séance de questions et réponses avec elle et ensuite, je suis allée la voir nager », a raconté Gianna Mensah.

Gianna a également pu donner quelques conseils à Phoenix, en plus de lui parler de sa propre carrière en natation. Une expérience tout aussi enrichissante pour l’athlète de 17 ans qui a pu revivre en quelque sorte ses débuts dans le sport à travers les yeux de Phoenix.

« C’est un immense honneur pour moi de pouvoir côtoyer une jeune athlète comme Phoenix. Quand j’avais son âge, je n’avais pas vraiment de modèle dans le monde de la natation sur qui m’appuyer. Je me suis mise dans ses souliers et j’espère lui avoir transmis le plus d’espoir possible pour son futur. »

« Je me plais bien dans ce rôle de mentore ou de modèle pour les jeunes athlètes. Je pense que le sport est une plateforme qui nous permet de jouer un rôle important pour les futures générations. C’est important de les encourager à poursuivre leur cheminement scolaire ou de prendre soin de leur santé par exemple », a ajouté Gianna, en mentionnant que Phoenix lui téléphone encore occasionnellement pour lui parler de son développement.

Une famille de nageur(e)s

Ce n’est pas par hasard que Gianna Mensah s’est retrouvée dans le monde de la natation. La plupart des membres de sa famille rapprochée font également partie du Club CAMO où elle nage actuellement. Ce sont ses grands-parents qui l’ont initiée au sport qu’elle adore maintenant plus que tout.

« J’ai commencé à nager à l’âge de 6 ans et mon but était déjà d’être parmi les meilleures du Québec. Avec le temps, les objectifs ont évidemment changé et présentement, je tente de me concentrer sur ce que je peux contrôler. Je veux améliorer mes mouvements et améliorer mes chronos. En faisant ça, je suis persuadée que je vais gravir les échelons », a-t-elle expliqué.

La spécialiste du 100 m brasse a d’ailleurs participé aux Jeux du Canada, à Niagara, en août 2022. Une expérience inoubliable pour elle.

« Dès que j’ai appris l’existence des Jeux du Canada plus tôt dans mon enfance, j’ai voulu y participer. C’est un événement tellement excitant, j’ai pu connaître plusieurs nageuses de partout au pays et apprendre de nouvelles techniques et de nouveaux entraînements. C’est tellement motivant », a avoué celle qui a pris le huitième rang de la finale du 100 m papillon à Niagara.

Ralentie par des ennuis de santé au cours de la dernière année, Gianna Mensah assure qu’elle reviendra en force dans la piscine la saison prochaine. Elle ajoute également que des rencontres comme celle de Phoenix lui prouvent qu’elle est toujours aussi passionnée par la natation.

« Je n’ai pas pu atteindre tous les objectifs que je m’étais fixés dans la dernière année, j’ai dû prendre du repos et prendre soin de moi dans les derniers mois. Il faut que je continue d’être prudente, mais j’adore ce sport plus que tout et je vais m’entraîner le plus possible pour revenir au sommet de ma forme », a-t-elle conclu.

Lancement des programmes haute performance 2023-2024

lancement des programmes de haute performance 2023-2024

La saison 2023-2024 commence tranquillement partout au Québec. Cette saison sera marquée par les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris en juillet et août 2024.

La Fédération de natation du Québec mettra en place cette saison plusieurs événements et initiatives qui permettront à nos athlètes de se préparer de la meilleure façon pour les Essais Olympiques en mai 2024. Nous mettrons également en place les premières initiatives pour préparer les athlètes qui pourraient faire partie de l’Équipe du Québec aux Jeux du Canada 2025.

Le programme en route vers l’excellence 2023-2024 sera mis en ligne dans quelques semaines, celui-ci présentera les critères d’identification Élite, Relève et Espoir pour la prochaine saison. Il y aura également tous les critères et informations concernant les Équipes du Québec et stages proposés pour la saison à venir.

Dans l’optique de permettre à tous les clubs, athlètes et entraineur(e)s de planifier l’automne, voici les détails de quelques initiatives qui prendront place d’ici Noël.

Camp prospect – Jeux du Canada 2025

10 et 11 novembre 2023. Montréal, Québec.

La FNQ organise le tout premier camp de préparation aux Jeux du Canada 2025 cet automne.

Dans les derniers jours, 66 athlètes qui seront éligibles à une sélection pour l’Équipe du Québec en 2025, soit 33 filles (année de naissance 2009 et plus) et 33 garçons (année de naissance 2008 et plus), ont reçu une invitation pour ce camp. Entrainements de groupe et conférences seront offerts au groupe d’athlètes pour commencer à se connaitre et permettre aux entraineur(e)s et à la FNQ de les observer dans un contexte d’entrainement.

La liste complète des athlètes participant(e)s ainsi que les critères de sélection à ce camp seront publiés prochainement.

Une 2e occasion de se regrouper sera offerte à une partie de ces athlètes à la fin de la saison. Restez à l’affut des détails annoncés dans le Programme en route vers l’excellence cet automne !

 

Équipe du Québec – US Open

29 novembre au 3 décembre 2023. Greensboro, Caroline du Nord, USA.

Une équipe du Québec sénior se rendra à Greensboro pour prendre part aux prestigieux US Open. Les athlètes sélectionné(e)s pour cet événement ont été contacté(e)s dans les derniers jours. La liste officielle de l’Équipe et les critères de sélection seront publiés prochainement.

 

Équipe du Québec paranatation – Ken Demchuk

29 novembre au 4 décembre 2023. Surrey, Colombie-Britannique.

Pour une 2e année consécutive, une Équipe du Québec de paranatation se rendra du côté de l’Invitation Internationale Ken Demchuk. Chaque paranageur(euse) éligible à participer à la compétition sera sélectionné(e) jusqu’à un maximum de 16 athlètes. Une communication sera envoyée à tou(te)s les athlètes concerné(e)s dans les prochaines semaines.

 

Ontario Junior International 2023

14 au 17 décembre 2023. Toronto, Ontario.

La FNQ a pris la décision de ne pas organiser d’Équipe du Québec officielle pour l’édition 2023 de OJI. Toutefois, nous mettons en place plusieurs initiatives entourant cette compétition importante dans le calendrier de nos athlètes juniors.

Services de massothérapie pour les athlètes québécois(es) présent(e)s à cette compétition

1 ou 2 massothérapeute(s) seront embauché(e)s par la FNQ pour offrir des services pendant toute la durée de la compétition. Le processus de prise de rendez-vous sera communiqué quelques semaines avant la compétition.

Primes de performance pour les médaillé(e)s

Les détails entourant ce support seront annoncés dans le Programme en route vers l’excellence 2023-2024.

Soutien à la participation

Ce programme se veut une aide aux clubs qui voudraient faire participer un(e) ou quelques athlètes au Ontario Junior International 2023 mais qui n’auraient pas la capacité d’y envoyer un(e) entraineur(e) pour superviser ses athlètes.

Offre de service

  • Prise en charge des athlètes par un(e) entraineur(e) provincial(e)
  • Hébergement en groupe
  • Transport en train entre Montréal et Toronto
  • Transport sur place

Modalité de fonctionnement

  • Les clubs intéressés par cette offre de service doivent en faire la demande par courriel à vmccrae@fnq.ca avant le 1er octobre 2023.
  • La FNQ s’occupera d’organiser la logistique du transport et de l’hébergement pour tou(te)s les athlètes et entraineur(e) faisant partie de l’initiative.
  • L’athlète représentera son club à la compétition et son club devra faire son inscription.

Coûts

  • La présence de l’entraineur(e) sera assumée par la FNQ.
  • Les frais d’hébergement et de transport seront divisés également et chargés à chaque athlète.

Résumé des Championnats du monde des maitres

Résumé des championnats du monde des maitres

Les Championnats du monde des maitres se sont terminés le 11 août dernier et c’est plus d’une vingtaine de nageurs et de nageuses québécois(es) qui ont représenté l’unifolié à Fukuoka, au Japon.

Encore une fois, la Fédération de natation du Québec a innové en formant une équipe d’athlètes accompagnée de Marie Bergeron comme entraineure.

Au total, ce sont quatre records des Championnats du monde qui ont été établis par les Québécois(es), sans compter les nombreux records personnels qui ont également été battus. De plus, sept médailles ont été récoltées par l’équipe des maitres, dont cinq d’or, une d’argent et une de bronze.

Au-delà de ces résultats, une nouvelle communauté d’athlètes s’est formée lors de ces Championnats du monde. Des liens se sont tissés et pour plusieurs d’entre eux et elles, ce fut une expérience de vie inoubliable qui restera gravée dans leur mémoire à jamais.

Le projet novateur de la FNQ s’est avéré un franc succès et les efforts quotidiens de nos maitres sont désormais reconnus ici, en plus d’avoir été récompensés à l’international.

Nous espérons qu’une telle expérience inspirera les nageurs et nageuses adultes à se fixer des objectifs personnels et à découvrir les compétitions nationales et internationales.

Bravo !

Tess Routliffe rafle tout sur son passage à Manchester !

Tess Routliffe rafle tout sur son passage à Manchester !

Photo : Natation Canada / Ian Macnicol 

Les Championnats du monde de paranatation de Manchester, au Royaume-Uni, se sont terminés le 6 août dernier et plusieurs Québécois(es) ont été couvert(e)s de médailles.

Les Québécoises Aurélie Rivard et Tess Routliffe ont toutes les deux entamé leurs mondiaux en s’emparant d’une médaille d’or. La première a défendu son titre du 50 m libre S10 avec brio, alors que la seconde a été couronnée championne du monde du 200 m quatre nages de la classe SM7. Routliffe a été la première du duo à monter sur la plus haute marche du podium avec un chrono de 2 min 57,77 s, un record canadien.

« [Tout ce que j’avais en tête], c’est toucher le mur ! Je ne voyais pas qui était autour de moi et où j’étais, mais je savais qu’il y avait des nageuses près de moi », a raconté la médaillée d’or.

Deux jours après sa victoire au 200 m quatre nages SM7, Routliffe a répété son exploit en défendant son titre au 100 m brasse SB7, suivie de sa compatriote et bonne amie Abi Tripp, médaillée d’argent.

Routliffe a ensuite ajouté une troisième médaille à sa fiche en s’emparant de la médaille d’argent au 50 m papillon S7.

Après avoir dû se retirer de la finale du 400 m libre S10 pour des raisons personnelles, Aurélie Rivard est revenue en force et a défendu son titre de championne du monde au 100 m style libre S10 en remportant la médaille d’or grâce à son chrono de 59,97 secondes lors de la course ultime, elle qui avait

amorcé sa journée en force en dominant les qualifications de l’épreuve avec un temps de 59,88 secondes pour aisément obtenir son laissez-passer pour la finale.

Finalement, Tess Routliffe, déjà triple médaillée à ces Championnats du monde de paranatation, a profité de la dernière journée d’activité pour ajouter une quatrième médaille à sa récolte en terminant au troisième rang du 100 m style libre S7.

La Québécoise Sabrina Duchesne a de son côté pris le cinquième rang de cette finale. Quelques jours plus tôt, Duchesne avait décroché la toute première médaille de sa carrière à des Championnats du monde, soit celle de bronze au 400 m libre S7.

Nicolas-Guy Turbide repart lui aussi de Manchester avec une médaille autour du cou grâce à une troisième place au 50 m style libre S13 au terme d’une course âprement disputée. Turbide n’était qu’à 0,41 seconde de la médaille d’or.

Pour conclure les mondiaux, Tess Routliffe, Philippe Vachon, Zach Zona et Aurélie Rivard ont fait équipe pour prendre part au relais 4 x 100 m mixte en style libre (34 points). Le quatuor canadien n’a pas été en mesure de se frayer un chemin jusqu’au podium, terminant en septième place.

« C’était une grosse semaine à Manchester, mais nous pouvons être fiers de nos performances. Les relais ont été très bons. Nager comme ça avec des coéquipiers, mais surtout des amis, c’est la meilleure façon de conclure les Championnats du monde », a mentionné Aurélie Rivard.

En effet, nos Québécois(e)s ont de quoi être très fier(ère)s de leurs performances individuelles et collectives lors de ces Championnats du monde de paranatation de Manchester. La fédération tient d’ailleurs à les féliciter pour leurs performances respectives.

Deux championnes mondiales et un record des Championnats du monde

Deux championnes mondiales et un record des Championnats du monde

Les Championnats du monde des maitres de Fukuoka tirent à leur fin et pas moins de 21 maitres québécois(es) y ont participé. Parmi ces athlètes, plusieurs se sont démarqués grâce à d’incroyables performances.

Il y a d’abord Madeleine Sévigny Lanthier, du Club de Natation Mont-Tremblant, qui a non seulement été couronnée championne du monde dans la catégorie femmes 80-84 ans au 100 m style libre, mais qui a également établi un nouveau record des Championnats du monde en parcourant la distance en 1 min 27,82 s. Elle a d’ailleurs terminé avec une épatante longueur d’avance sur la compétitrice suivante.

Il y a aussi Denyse Sénéchal, du club Swim Ontario Masters, qui a été couronnée championne du monde dans la catégorie femmes 60-64 ans au 200 m dos avec un impressionnant temps de 2 min 54,82 s.

Avec ces performances, nous pouvons affirmer sans le moindre doute que les maitres québécois(es) ont fait rayonner l’équipe canadienne à Fukuoka, au Japon !

Résumé des performances de nos Québécois(es) au Japon !

Résumé des performances de nos Québécois(es) au Japon !

Les Championnats du monde des sports aquatiques de Fukuoka se sont terminés dimanche dernier, au Japon. Pour clore une compétition très chargée pour nos Québécois et Québécoises, Mary-Sophie Harvey a décroché une médaille de bronze au relais 4×100 m quatre nages.

La Québécoise a pris part aux qualifications en compagnie de Margaret Macneil, Sophie Angus et Ingrid Wilm. Ensemble, elles ont enregistré le meilleur temps des qualifications en 3 min 55,93 s.

Harvey a ensuite vu Kylie Masse, Sophie Angus, Margaret Macneil et Summer Mcintosh signer le troisième temps de la finale (3 min 54,12 s), à 2,04 secondes des Américaines, médaillées d’or.

Il s’agit de la première et unique médaille canadienne à un relais lors de ces mondiaux. En plus de leur médaille, les Canadiennes ont assuré leur participation à cette épreuve aux Jeux olympiques de Paris.

La veille, Harvey, du club CAMO natation, avait été la quatrième nageuse d’un relais pour la première fois de sa carrière. Elle a conduit son équipe vers la quatrième place du relais mixte 4×100 m.

Au 200 m quatre nages, l’Olympienne avait été la troisième plus rapide des préliminaires avec son temps de 2 min 9,65 s. Une fois en demi-finale, elle n’a pas été en mesure de rééditer l’exploit et son chrono de 2 min 11,47 s l’a reléguée au 11e rang. Aux préliminaires du 200 m libre, Harvey a réalisé le 19e temps, ratant sa place dans les 16 demi-finalistes par 27 centièmes de seconde.

Katerine Savard a quant à elle terminé douzième au monde du 50 m papillon. Il s’agit du meilleur résultat de sa carrière à cette épreuve, à des Championnats du monde, elle qui a atteint les demi-finales après avoir enregistré le 15e temps des qualifications.

En demi-finale, la nageuse du club CAMO natation a stoppé le chronomètre à 25,98 s, un temps insuffisant pour passer à la grande finale, réservée aux huit meilleures nageuses, mais c’est tout de même la première fois qu’elle passe sous la barre des 26 secondes en sept ans à cette épreuve.

Au 100 m papillon, elle a atteint la ronde des demi-finales, mais son temps de 58,18 s, bon pour la 13e place, n’a pas été assez rapide pour accéder à la finale.

De son côté, Eric Brown a débuté ses mondiaux avec des épreuves en eau libre. En action au 10 km, le Montréalais s’est classé 32e. Puis, lui et ses compatriotes canadiens se sont classé(e)s 10es au relais mixte 4 x 1500 m disputé dans les eaux de la baie de Hakata.

En piscine par la suite, Brown a enregistré le 23e temps des préliminaires du 400 m libre et a vu son parcours s’arrêter. Le nageur du club de Pointe-Claire a également pris le 28e rang des préliminaires du 800 m libre.

Édouard Fullum-Huot (PCSC) a pris part à une seule épreuve lors de ces mondiaux. Au relais 4×100 m libre, il a aidé le Canada à terminer quatrième des préliminaires. L’unifolié a ensuite fini cinquième en finale.

Finalement, Patrick Hussey (PCSC) a participé au relais 4×200 m libre où le Canada a pris la 12e place.

Félicitations à nos cinq athlètes québécois(es) ainsi qu’à l’entraineur Greg Arkhurst !

PERSONNALITÉS INSPIRANTES ALL TIDES DU MOIS DE JUILLET 2023

Neuf nouvelles personnes-ressources souhaitent faire une différence

Pas moins de neuf personnes-ressources se sont récemment ajoutées à l’équipe de formateurs et de formatrices du Québec. Neuf entraineurs et entraineures dévoué(e)s qui, par leur dévouement et leur implication, se partagent le titre de personnalités inspirantes All Tides du mois de juillet !

Grâce à Frédérick Asselin, Marie Bergeron, Valérie Gosselin, Charles-Olivier Huapaya-Proulx, Salim Laoubi, Steven Marchand, Omar Mohamed, Alexandra Predal et Johan Rivallain, ce sont désormais 19 formateurs et formatrices qui s’occupent de diriger la relève des entraineurs et des entraineures dans la province.

« Cela nous tient à cœur d’avoir des entraineur(e)s formé(e)s pour que nos athlètes québécois(es) soient encadré(e)s par des personnes compétentes. D’ailleurs la FNQ demeure la province de référence dans la formation des entraineur(e)s au Canada », mentionne Joy Fanara, coordonnatrice au développement du sport à la fédération.

« Ces nouveaux formateurs et formatrices sont des entraineur(e)s inspirant(e)s pour la relève québécoise d’entraineur(e)s. Chacune de ces personnes possède cette qualité de donner l’envie à tout futur(e) entraineur(e) de poursuivre leur parcours de formation et de se perfectionner dans ce métier », ajoute-t-elle.

Titulaire d’un Brevet professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et du Sport dans les activités aquatiques et de la natation en France, en plus d’une certification Natation 101, Alexandre Predal est responsable de l’école de natation du club CAMO Natation. Il étudie également au baccalauréat d’intervention en activité physique – profil enseignement.

Entraineure certifiée du cours Natation 301, Marie Bergeron détient quant à elle une grande expérience forgée dans différents clubs et a su gravir les échelons dans le sport depuis plusieurs années. Elle sera également l’entraineure responsable des maitres du Québec lors des Championnats du monde prévus le mois prochain au Japon.

Omar Mohamed fait également partie de cette nouvelle cohorte de personnes-ressources, lui qui a progressé à la vitesse grand V au cours des dernières années. Entraineur-chef de CALAC depuis 2022, il a su obtenir sa certification de toutes les formations du PNCE Natation, du natation 101 au 301, en seulement cinq ans.

Un partage entre les régions

De son côté, Valérie Gosselin est régisseuse aquatique pour la Société de ressources Loisirs de Pointe-Aux-Trembles depuis 2021. Elle possède un niveau Natation 201 et a œuvré dans plusieurs clubs de l’Est de Montréal, tant en natation qu’en natation artistique.

Un élément apprécié de sa formation est la diversité qui se retrouve chez les formatrices et les formateurs. Les entraineurs et les entraineures doivent constamment s’adapter selon la réalité de leur région. Les personnes-ressources les aident alors à développer certains outils.

« Le programme de formations m’a notamment permis de rencontrer des entraineur(e)s d’autres régions. J’ai trouvé très intéressant d’échanger avec eux, puisqu’on n’a pas les mêmes conditions à la piscine », souligne-t-elle.

Titulaire d’un Brevet d’État d’Éducateur des Activités de la Natation en France et d’un Natation 201, Johan Rivallain est entraineur-chef du club de natation de Chicoutimi. Il a aussi occupé ce poste à Matane et à Mont-Joli par le passé.

Pour sa part, Steven Marchand est présentement entraineur-chef du club de natation de St-Hyacinthe, lui qui a parfait son savoir dans plusieurs structures au Québec lors de la dernière décennie. Détenteur d’un certificat en administration des affaires, et d’une certification du Natation 201, il est toujours à l’affût des nouveautés dans le domaine de la natation et aspire à faire en sorte que les athlètes redonnent l’expertise acquise aux plus jeunes.

Selon Valérie Gosselin, le rôle des personnes-ressources se fait justement sentir dans l’ensemble du milieu, et ce, sur une longue période. Ce sont les entraineurs et les entraineures, mais aussi les athlètes qui tirent profit de cette importante implication.

« Les entraineur(e)s n’ont pas tous le même bagage. J’ai eu la chance d’avoir un bon entraineur-chef qui m’a guidée avant même de faire les formations et je voulais redonner à mon tour. Plusieurs jeunes athlètes voulaient entrainer après avoir vu la manière dont je les avais entrainé(e)s. Quand un athlète est bien suivi, il veut redonner et ça crée une boucle qui assure une relève. »

Des parcours enrichissants

Valérie Gosselin n’est pas la seule dans ce groupe à s’impliquer dans plus d’un sport, alors que ses connaissances en natation artistique lui sont utiles en natation.

C’est le cas de Frédérick Asselin, spécialisé en natation comme en rugby. Titulaire d’un DAE (Diplôme avancé en entrainement) en rugby et de la certification Natation 201, il est le cofondateur et directeur du club de natation Les Loutres, à Granby.

Pour sa part, Charles-Olivier Huapaya-Proulx a reçu des formations en triathlon, en athlétisme et en cyclisme. Celui qui possède un baccalauréat en kinésiologie et la formation Natation 101 est entraineur-chef du club de natation de Jonquière depuis 2019. En devenant formateur, il espère rendre plus accessible le développement des entraineurs et des entraineures au Saguenay–Lac-Saint-Jean, trop peu nombreux dans la région.

« Je suis quelqu’un qui aime beaucoup apprendre, alors j’ai trouvé les formations très intéressantes ! J’ai beaucoup d’intérêts et je pense que la natation a beaucoup à retirer d’autres sports, comme les autres sports peuvent bénéficier de la natation », explique-t-il.

« Je suis habitué de côtoyer les autres entraineur(e)s, mais d’échanger sur nos pratiques dans ce type d’environnement, c’est vraiment agréable. J’ose espérer que ça aura un impact pour répondre aux différentes exigences des fédérations. »

Salim Laoubi est entraineur-chef du club Élite Natation depuis plus de 8 ans. Au fil du temps, il a su faire briller son club à un bon nombre de compétitions, entouré d’une solide équipe d’entraineurs et d’entraineures.

Neuf personnes-ressources, neuf parcours, mais la même passion. La Fédération de natation du Québec remercie l’ensemble de ces intervenants et intervenantes pour leur travail, qui contribue de manière significative au développement de la natation au Québec.

« Tous et toutes très occupé(e)s dans leur club respectif et parfois dans leur région, ils et elles s’investissent pour une cause provinciale, pour la communauté de la natation québécoise », a ajouté Joy Fanara.

Rédaction : Sportcom pour la Fédération de natation du Québec

ATHLÈTE INSPIRANTE ALL TIDES DU MOIS DE JUILLET 2023

Miori Hénault : la passion de la natation

Miori Hénault avait souvent représenté le Québec, tant aux Championnats canadiens qu’aux Jeux du Canada. Il y a quelques semaines, ce sont les couleurs canadiennes qu’elle a défendues dans le cadre des Jeux mondiaux des Olympiques spéciaux de Berlin, d’où elle est revenue avec trois médailles : deux d’or et une d’argent.

Portrait de l’athlète inspirante All Tides du mois de juillet qui ne laisse personne indifférent. Et pour les bonnes raisons.

Une expérience internationale mémorable

À Berlin, la Québécoise est montée sur la plus haute marche du podium au 100 m quatre nages niveau A, au relais féminin 4×50 m libre, en plus d’avoir fini deuxième au 400 m libre niveau A. Si elle a pris part aux Jeux mondiaux des Olympiques spéciaux, c’est parce qu’elle vit avec une déficience intellectuelle modérée.

Ce qui n’est pas modéré chez elle, c’est son enthousiasme lorsqu’elle raconte ses courses, surtout celle du relais, où elle était la dernière relayeuse de son équipe. Hénault a effectué une spectaculaire remontée pour combler un retard d’une quinzaine de mètres et finir tout juste devant la dernière nageuse de l’Australie pour lui ravir la médaille d’or.

« J’ai plongé, j’ai clanché ça et nous avons fini en première place ! », explique tout de go l’athlète en entrevue.

Sur une photo, on peut d’ailleurs voir les coéquipières de la Québécoise dans la piscine, le sourire aux lèvres, alors que le visage d’Hénault est impassible. La raison est qu’elle vient tout juste de terminer son relais et qu’elle n’a pas encore eu le temps de jeter un coup d’œil au tableau indicateur qui confirme la victoire de son équipe.

« Je sentais une pression pour remonter dans la course et je me disais : “Go ma grande, on va finir ça en force ! ” » Les Jeux étaient super beaux, bien organisés et c’était vraiment une belle compétition. »

Présente pendant l’entrevue, la mère de Miori, Mireille Lanoie, ajoute que sa fille est revenue d’Allemagne avec plusieurs souvenirs, récoltés auprès d’autres délégations.

« Miori ne parle pas anglais, mais elle n’est pas gênée et elle est revenue avec un nombre incalculable d’épinglettes, et il n’y en avait pas en double », raconte en riant celle qui réside dans les basses Laurentides.

Un retour à l’eau libre bientôt

Miori Hénault n’excelle pas seulement qu’en piscine. Elle adore aussi nager en eau libre. Elle a notamment participé au 10 km de la Traversée internationale du lac St-Jean en 2021 et au 12 km du lac du Mont-Tremblant l’an dernier, terminant troisième chez les femmes.

Ces épreuves en lac, c’est avec son ancien entraineur Michel Tremblay à ses côtés qu’elle avait l’habitude de les faire. Tremblay réside maintenant dans la région de Québec, mais la nageuse et lui ont gardé contact. Elle sera d’ailleurs en visite chez lui pendant une semaine cet été afin de se préparer à trois courses en eau libre (1 km, 2,5 km et 5 km) prévues à la fin de l’été, au lac Nicolet.

« Michel est toujours dans la vie de Miori. C’est un mentor. C’est sûr que ça n’a pas été facile pour Miori dans la dernière année et demie depuis qu’il est parti, mais elle a continué à s’entrainer », souligne la mère de l’athlète.

Le principal intéressé le confirme : « Entrainer Miori, ç’a été une expérience marquante. De par sa réalité, c’est une athlète qui vit dans le moment présent et dans un monde de performance où ça va vite, elle me remettait toujours à l’essentiel, c’est-à-dire au plaisir de s’entrainer », soutient Tremblay.

Les souvenirs de voyages et de compétitions en sa compagnie sont nombreux pour celui qui dirige aujourd’hui le Centre d’eau libre Les Riverains, à Lévis, sauf que les trois courses de 10 km en eau libre auxquelles la nageuse a pris part ont une place bien spéciale pour lui.

« Au lac Saint-Jean, il y avait des vagues de cinq pieds de haut ! Je n’avais jamais vu des conditions aussi extrêmes et Mio a nagé avec force, avec le sourire et sans nervosité. », ajoute celui qui compte six nageurs des Olympiques spéciaux dans son nouveau club.

Entre les entrainements en piscine et en eau libre, l’athlète de 28 ans a un horaire digne d’une première ministre. Les vacances trouvent-elles une place dans tout ça ?

« Des fois, mais pas tout le temps. Et j’en profite pour me baigner dans la piscine, je vais marcher avec mon chien Jazz ou je fais des affaires. »

On lui pose la question : est-ce qu’elle se voit nager encore longtemps ?

« Ça va déprendre de mon énergie. Puis il y a des compétitions que je ne pourrai pas tout le temps faire, car il y a une limite d’âge. »

Sa mère constate que son intérêt pour son sport ne diminue pas.

« On questionne souvent Miori à propos de ses goûts et de ses intérêts et je peux vous dire qu’elle est tout le temps contente de nager. Ça prend trois choses (pour continuer) : le cœur pour vouloir, la tête pour être motivée et ça prend le corps. »

Cette passion que Miori vit à vitesse grand V comble aussi ses parents comme le confirme Mme Lanoie.

« Nous sommes contents pour elle, parce que les personnes comme Miori, quand elles finissent l’école, c’est un petit peu le néant. Elles vont peut-être travailler, mais ce n’est pas certain qu’elles auront un réseau social. Miori se réalise beaucoup dans son sport et elle est occupée. »

Rédaction : Sportcom pour la Fédération de natation du Québec