Neuf nouvelles personnes-ressources souhaitent faire une différence

Pas moins de neuf personnes-ressources se sont récemment ajoutées à l’équipe de formateurs et de formatrices du Québec. Neuf entraineurs et entraineures dévoué(e)s qui, par leur dévouement et leur implication, se partagent le titre de personnalités inspirantes All Tides du mois de juillet !

Grâce à Frédérick Asselin, Marie Bergeron, Valérie Gosselin, Charles-Olivier Huapaya-Proulx, Salim Laoubi, Steven Marchand, Omar Mohamed, Alexandra Predal et Johan Rivallain, ce sont désormais 19 formateurs et formatrices qui s’occupent de diriger la relève des entraineurs et des entraineures dans la province.

« Cela nous tient à cœur d’avoir des entraineur(e)s formé(e)s pour que nos athlètes québécois(es) soient encadré(e)s par des personnes compétentes. D’ailleurs la FNQ demeure la province de référence dans la formation des entraineur(e)s au Canada », mentionne Joy Fanara, coordonnatrice au développement du sport à la fédération.

« Ces nouveaux formateurs et formatrices sont des entraineur(e)s inspirant(e)s pour la relève québécoise d’entraineur(e)s. Chacune de ces personnes possède cette qualité de donner l’envie à tout futur(e) entraineur(e) de poursuivre leur parcours de formation et de se perfectionner dans ce métier », ajoute-t-elle.

Titulaire d’un Brevet professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et du Sport dans les activités aquatiques et de la natation en France, en plus d’une certification Natation 101, Alexandre Predal est responsable de l’école de natation du club CAMO Natation. Il étudie également au baccalauréat d’intervention en activité physique – profil enseignement.

Entraineure certifiée du cours Natation 301, Marie Bergeron détient quant à elle une grande expérience forgée dans différents clubs et a su gravir les échelons dans le sport depuis plusieurs années. Elle sera également l’entraineure responsable des maitres du Québec lors des Championnats du monde prévus le mois prochain au Japon.

Omar Mohamed fait également partie de cette nouvelle cohorte de personnes-ressources, lui qui a progressé à la vitesse grand V au cours des dernières années. Entraineur-chef de CALAC depuis 2022, il a su obtenir sa certification de toutes les formations du PNCE Natation, du natation 101 au 301, en seulement cinq ans.

Un partage entre les régions

De son côté, Valérie Gosselin est régisseuse aquatique pour la Société de ressources Loisirs de Pointe-Aux-Trembles depuis 2021. Elle possède un niveau Natation 201 et a œuvré dans plusieurs clubs de l’Est de Montréal, tant en natation qu’en natation artistique.

Un élément apprécié de sa formation est la diversité qui se retrouve chez les formatrices et les formateurs. Les entraineurs et les entraineures doivent constamment s’adapter selon la réalité de leur région. Les personnes-ressources les aident alors à développer certains outils.

« Le programme de formations m’a notamment permis de rencontrer des entraineur(e)s d’autres régions. J’ai trouvé très intéressant d’échanger avec eux, puisqu’on n’a pas les mêmes conditions à la piscine », souligne-t-elle.

Titulaire d’un Brevet d’État d’Éducateur des Activités de la Natation en France et d’un Natation 201, Johan Rivallain est entraineur-chef du club de natation de Chicoutimi. Il a aussi occupé ce poste à Matane et à Mont-Joli par le passé.

Pour sa part, Steven Marchand est présentement entraineur-chef du club de natation de St-Hyacinthe, lui qui a parfait son savoir dans plusieurs structures au Québec lors de la dernière décennie. Détenteur d’un certificat en administration des affaires, et d’une certification du Natation 201, il est toujours à l’affût des nouveautés dans le domaine de la natation et aspire à faire en sorte que les athlètes redonnent l’expertise acquise aux plus jeunes.

Selon Valérie Gosselin, le rôle des personnes-ressources se fait justement sentir dans l’ensemble du milieu, et ce, sur une longue période. Ce sont les entraineurs et les entraineures, mais aussi les athlètes qui tirent profit de cette importante implication.

« Les entraineur(e)s n’ont pas tous le même bagage. J’ai eu la chance d’avoir un bon entraineur-chef qui m’a guidée avant même de faire les formations et je voulais redonner à mon tour. Plusieurs jeunes athlètes voulaient entrainer après avoir vu la manière dont je les avais entrainé(e)s. Quand un athlète est bien suivi, il veut redonner et ça crée une boucle qui assure une relève. »

Des parcours enrichissants

Valérie Gosselin n’est pas la seule dans ce groupe à s’impliquer dans plus d’un sport, alors que ses connaissances en natation artistique lui sont utiles en natation.

C’est le cas de Frédérick Asselin, spécialisé en natation comme en rugby. Titulaire d’un DAE (Diplôme avancé en entrainement) en rugby et de la certification Natation 201, il est le cofondateur et directeur du club de natation Les Loutres, à Granby.

Pour sa part, Charles-Olivier Huapaya-Proulx a reçu des formations en triathlon, en athlétisme et en cyclisme. Celui qui possède un baccalauréat en kinésiologie et la formation Natation 101 est entraineur-chef du club de natation de Jonquière depuis 2019. En devenant formateur, il espère rendre plus accessible le développement des entraineurs et des entraineures au Saguenay–Lac-Saint-Jean, trop peu nombreux dans la région.

« Je suis quelqu’un qui aime beaucoup apprendre, alors j’ai trouvé les formations très intéressantes ! J’ai beaucoup d’intérêts et je pense que la natation a beaucoup à retirer d’autres sports, comme les autres sports peuvent bénéficier de la natation », explique-t-il.

« Je suis habitué de côtoyer les autres entraineur(e)s, mais d’échanger sur nos pratiques dans ce type d’environnement, c’est vraiment agréable. J’ose espérer que ça aura un impact pour répondre aux différentes exigences des fédérations. »

Salim Laoubi est entraineur-chef du club Élite Natation depuis plus de 8 ans. Au fil du temps, il a su faire briller son club à un bon nombre de compétitions, entouré d’une solide équipe d’entraineurs et d’entraineures.

Neuf personnes-ressources, neuf parcours, mais la même passion. La Fédération de natation du Québec remercie l’ensemble de ces intervenants et intervenantes pour leur travail, qui contribue de manière significative au développement de la natation au Québec.

« Tous et toutes très occupé(e)s dans leur club respectif et parfois dans leur région, ils et elles s’investissent pour une cause provinciale, pour la communauté de la natation québécoise », a ajouté Joy Fanara.

Rédaction : Sportcom pour la Fédération de natation du Québec

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