Personnalité inspirante All Tides du mois d’octobre 2023

Aux quatre coins du Québec pour former la relève

André Nolin est peut-être la personnalité qui voyage le plus à travers le Québec dans le milieu de la natation. De Val-d’Or à Jonquière, en passant par Bonaventure jusqu’à Tracadie-Sheila au Nouveau-Brunswick, il est depuis de nombreuses années la figure d’excellence pour la formation des entraineur(e)s en natation.

Ce travail souvent effectué dans l’ombre mérite d’être reconnu et c’est pour cette raison qu’André Nolin est la personnalité inspirante All Tides du mois d’octobre 2023.

Impliqué depuis 40 ans dans le monde de la natation, notamment en tant qu’entraineur à divers niveaux, Nolin entretient cette passion d’année en année en étant toujours à la recherche de nouveaux défis.

« Au départ, je pense que j’ai toujours été au bon endroit, au bon moment. À 16 ans, un de mes amis m’a proposé de faire le cours de médaille de bronze. J’ai accepté et je suis rapidement devenu évaluateur pour les sauveteur(euse)s. Ensuite, une autre connaissance m’a offert un rôle d’entraineur à temps plein, j’ai encore relevé le défi, même si je n’avais aucune expérience comme entraineur », raconte-t-il.

« Je dis souvent à la blague que c’est un parcours rempli d’erreurs qui m’a mené où je suis présentement », ajoute-t-il en riant.

À force de cumuler toutes ces expériences et en se formant comme entraineur, puis comme formateur PNCE, André Nolin a rapidement eu le désir de partager ses connaissances dans l’objectif de donner au suivant et de faire de petits gestes pour aider à faire évoluer son sport.

« C’est enrichissant d’être capable de partager mes expériences avec d’autres personnes qui sont aussi passionnées. De plus, dans ce type de partage de connaissances, je finissais toujours par apprendre moi aussi de l’autre personne. C’est vraiment intéressant. »

Impliqué principalement avec les clubs de Drummondville et de Sorel-Tracy, André Nolin adore transmettre son expérience avec le plus de gens possibles. C’est pour cette raison qu’il se fait un plaisir de voyager aux quatre coins de la province pour offrir des formations aux entraineur(e)s.

« Je donne des coups de main un peu partout. Je pense que j’ai formé plus de 1000 entraineur(e)s au Québec, en Ontario et au Nouveau-Brunswick. Je me donne à 100 % à chaque occasion et si les entraineur(e)s sont satisfait(e)s de la formation qu’ils ont reçue, je suis vraiment, vraiment heureux. »

Prendre son bâton de pèlerin pour aller transmettre son savoir, c’est ce qui continue de le motiver après autant d’années.

« J’aime me promener, aller loin pour offrir des formations. Souvent, ce sont des petits clubs qui n’ont pas vraiment l’occasion de se déplacer à Montréal pour suivre des formations. Dans ces plus petits clubs, la formation pour les entraineur(e)s devient un événement pour tous ceux et celles qui sont impliqué(e)s. Les nageur(euse)s se présentent parfois et en profitent eux aussi », note Nolin.

Au cours de la dernière saison seulement, André Nolin a formé plus de 60 entraineur(e)s de natation 101 et il a procédé à la certification de près de 70 portfolios de natation 101. Encore plus impressionnant, au cours du dernier mois, il s’est déplacé à Val-d’Or, en Abitibi-Témiscamingue et à Jonquière, au Saguenay-Lac-Saint-Jean où il a fait la formation d’une trentaine d’entraineur(e)s, en plus de permettre à trois nouveaux formateurs d’observer et de faire de la coprésentation.

Jamais à court de projets, André Nolin a maintenant pour but de travailler avec les centres de services scolaires et le réseau aquatique de Drummondville pour améliorer les services offerts en natation dans les cours d’éducation physique.

« Je suis éducateur physique de formation et ça aussi ça me tient vraiment à cœur. Je veux travailler à encadrer ou donner des conseils aux éducateur(trice)s physiques qui offrent des cours de natation dans les écoles. C’est souvent la bête noire des éducateur(trice)s et en même temps, ça pourrait être une bonne occasion de revamper le programme Nager pour survivre pour les écoles primaires afin de le répandre davantage », a-t-il conclu.

Rédaction : Sportcom pour la Fédération de natation du Québe

« Recevoir mon niveau 5 me motive à continuer encore plus loin » – Eric Belley

« Recevoir mon niveau 5 me motive à continuer encore plus loin » – Eric Belley

Eric Belley vient d’atteindre une nouvelle étape dans sa carrière d’officiel, il est désormais certifié niveau 5, une réussite dont il est extrêmement fier et qui le motive à continuer de gravir les échelons dans ce qui est devenu une véritable passion pour lui au cours des dernières années.

Comme bien des gens dans le milieu de la natation au Québec, Belley s’est immiscé dans ce merveilleux monde grâce à ses enfants qui ont voulu suivre des cours. Pour lui, il était hors de question de rester assis dans les gradins pendant les entrainements de ses filles, l’implication est alors venue tout naturellement.

« Moi, je n’ai jamais nagé de ma vie ! Mes filles se sont initiées et elles ont adoré. Je ne suis pas du genre à vouloir rester pendant plus de deux heures dans les estrades à attendre que l’entrainement se termine. Je ne tiens pas en place et c’était plus logique pour moi de m’impliquer et de rester occupé », a-t-il raconté.

L’esprit de communauté présent dans le monde de la natation est ce qui a rapidement accroché Belley qui n’a pas lâché le sport depuis maintenant près de 10 ans. Il assure également que même si ses filles prennent la décision d’arrêter le sport, de son côté, il ne pense pas être capable d’arrêter.

« La natation a été l’une des belles découvertes de ma vie ! J’ai toujours voulu en connaître plus et pouvoir en faire plus. J’aime beaucoup être arbitre et je carbure à ce genre de défi. »

Impliqué sur le plan stratégique, mais aussi dans l’organisation d’événements, Eric Belley s’est avéré être un véritable couteau suisse pour le Club de natation Dorval où il a longtemps été membre du conseil d’administration.

C’est toutefois son rôle d’officiel qu’il chérit le plus. Même si la route a été longue pour se rendre jusqu’au titre d’officiel certifié niveau 5, Eric Belley est persuadé que tout ne fait que commencer de son côté. Il veut continuer à apprendre, à s’impliquer et à partager son expertise.

« Tout s’est fait de manière très organique. En arrivant à un certain niveau, j’ai reçu du mentorat qui m’a aidé à passer à l’étape suivante. Recevoir mon niveau 5 me motive à continuer encore plus loin. C’est une étape de plus vers la suivante. Je sens que j’en ai encore beaucoup à apprendre et c’est pour ça que je veux continuer encore et encore », a-t-il noté.

Malgré la nervosité qui vient naturellement avec ce type d’évaluation, Belley avoue s’être senti en pleine possession de ses moyens lors de ce processus. L’expérience acquise dans les dernières années et le soutien de ses pairs a eu pour effet d’augmenter sa confiance lors du jour J.

Avec le début de la nouvelle saison, les défis recommencent pour Eric Belley et il semble motivé à bloc, lui qui participera à l’organisation de tous les gros événements de son club dans les prochains mois. Le travail d’équipe qui vient avec l’arrivée d’une nouvelle saison fait également partie de ses motivations à poursuivre son cheminement année après année.

« Je sais que la mention de niveau 5 sera inscrite à côté de mon nom, mais il ne faut pas oublier que c’est un énorme travail d’équipe. Sans mes collègues, jamais je ne pourrais être au niveau où je suis présentement. Il y a tellement de gens qui m’ont aidé dans mon parcours et je leur dois beaucoup. Certains collègues étaient aussi contents que moi quand j’ai reçu ma certification. C’est une belle facette de notre sport », a-t-il conclu.

Rédaction : Sportcom pour la Fédération de natation du Québec

Succès québécois aux Jeux panaméricains de Santiago

Succès québécois aux Jeux panaméricains de Santiago

Les athlètes québécois(es) se sont illustré(e)s aux Jeux panaméricains de Santiago, au Chili. Le Québec était très bien représenté par quatre athlètes et un entraineur, alors qu’un exceptionnel total de 14 médailles a été récolté par nos athlètes.

Mary-Sophie Harvey a mené la délégation avec sept médailles, dont trois d’or, notamment celle au 200 m libre. Katerine Savard et elle ont offert de suberbes performances dans les relais. Les deux nageuses du club Camo Natation ont remporté l’or aux relais du 4×100 m libre et du 4×100 m quatre nages.

Toujours aux côtés de leurs coéquipiers et coéquipières canadien(ne)s, Harvey et Savard ont aussi mis la main sur l’argent au relais mixte du 4×100 m quatre nages ainsi que sur le bronze au relais 4×200 m libre. Elles sont montées une fois de plus sur la troisième marche du podium, en compagnie d’Édouard Fullum-Huot (PCSC), au relais mixte 4×100 m libre.

Harvey a également décroché l’argent au 200 m quatre nages en plus de se classer quatrième du 100 m libre. Savard a quant à elle pris le cinquième rang au 100 m papillon.

Une récolte de sept médailles en huit épreuves place Mary-Sophie Harvey tout juste à court du record des Jeux panaméricains pour le plus grand nombre de médailles à une même édition.

« Ç’a été ma plus grosse semaine internationale. Sept médailles ! J’étais déçue de finir quatrième au 100 m libre, j’aurais aimé égaler le record qui est de huit. Le fait de l’avoir manqué par 14 centièmes au 100 m libre a été une pilule difficile à digérer, mais je ne peux pas être triste non plus ! J’ai fait mon meilleur temps à cette épreuve. En ce début d’année olympique, ça augure bien pour la suite », a-t-elle raconté en entrevue avec Sportcom.

Du côté masculin, en plus de sa médaille de bronze au relais mixte, Édouard Fullum-Huot a apporté sa précieuse contribution à l’équipe canadienne qui a récolté des médailles de bronze aux relais 4×100 m libre et 4×100 m quatre nages.

Aux courses individuelles, Fullum-Huot a nagé en finale B du 50 m libre, terminant premier de celle-ci. Le Montréalais de 20 ans a aussi pris le neuvième rang du 50 m libre.

Âgé de seulement 17 ans, Timothé Barbeau (Neptune Natation) a participé à une seule épreuve au Chili, terminant huitième du 1500 m libre.

« Pour un début de saison, c’est excellent selon moi ! C’est mon troisième meilleur temps à vie. D’être ici avec les plus vieux, ça me donne un modèle et ça me montre le professionnalisme à avoir en compétition. J’ai une belle ascension et j’espère continuer sur cette lancée. Aller encore plus loin ! » a-t-il expliqué.

Rédaction : Sportcom pour la Fédération de natation du Québec

Festival par équipes All Tides 2023

Festival par équipe All Tides 2023

Du 27 octobre au 29 octobre, 5 des 8 sections du festival par équipes All Tides 2023 se dérouleront, rassemblant plus de 2000 athlètes de partout à travers la province.

Découvrez les clubs participants ainsi que les sections :

Section 1 – Montréal (organisé par Neptune Natation) – 700 athlètes
Clubs participants : CAMO, CNQ, CDNDG, ELITE, NN, PCSC, RL

Section 2 – Québec (organisé par Rouge et Or Natation) – 500 athlètes
Clubs participants : MEGO, NG, CASE, MUST, SAMAK, RIKI, UL

Section 3 – Sherbrooke (organisé par le Club de natation Sherbrooke) – 415 athlètes
Clubs participants : CNSL, SHER, DSC, CAC, DDO, LMRL, CSLA, RED

Section 4 – Jonquière (organisé par les Clubs de natation Jonquière et Chicoutimi) – 275 athlètes
Clubs participants : CNBF, CNMN, VELOX, CARAT, CNJO, BBF, CNCI

Section 5 OUEST – Rouyn (organisé par le Club de natation les Dauphins de Rouyn-Noranda) – 125 athlètes
Clubs participants : CNMT, CNML, GAMIN, CADAC, MINA, R2P

Qui remportera les bannières de l’ÉQUIPE GAGNANTE et de l’ESPRIT SPORTIF ?

Restez à l’affût pour plus d’informations et pour les détails concernant la deuxième fin de semaine, soit du 3 au 5 novembre 2023.

Lancement des programmes de mentorat pour les entraineur(e)s

Lancement des programmes de mentorat pour entraineur(e)s

Le mentorat / l’accompagnement est considéré comme un excellent outil de développement des connaissances et des compétences. C’est en effet basé sur une relation interpersonnelle qui doit être orientée sur les objectifs que l’apprenant(e) désire atteindre.

Pour cette saison 2023-2024, la FNQ propose trois options d’accompagnement pour vous permettre de progresser dans votre apprentissage, toutes supervisées par Yannick Desjardins, le conseiller au développement des entraineur(e)s (CDE) de la FNQ.

Option 1 : Le mentorat de besoins spécifiques

  • Permet de répondre aux demandes des entraineur(e)s et des clubs sur les enjeux qui alimentent leur quotidien.
  • Peut couvrir autant les besoins spécifiques à la natation que les réalités administratives, le développement personnel ou le soutien dans certaines réflexions.
  • Se déroule sur une courte période.
  • Les rencontres ont lieu en ligne ou en présentiel selon les besoins.
  • Mentors provinciaux : Michel Bérubé, Marc Beaudry ainsi que Yannick Desjardins (CDE de la FNQ).

Option 2 : Le mentorat annuel

  • Permet aux entraineur(e)s et aux clubs de profiter d’un accompagnement sur une période d’un an.
  • Accompagnement par un mentor spécifique et un suivi avec le CDE de la FNQ.
  • Se déroule en ligne ET en présentiel.
  • Mentor provincial : Pierre Lamy

Option 3 : La bourse d’exploration

  • Permet d’aller observer des programmes originaux et novateurs à l’extérieur de la province du Québec.
  • Permet d’ouvrir l’esprit sur sa philosophie, ses méthodes d’entrainement ou les relations à privilégier.
  • Permet de développer un plan d’apprentissage qui permettra le partage des observations réalisées.
  • Accompagnateur : Yannick Desjardins (CDE de la FNQ)

 

Quatre mentors seront présents sur le terrain : 

Marc Beaudry

En bref :

  • Plus de 40 ans d’expérience en entrainement de natation, triathlon et cyclisme. Et à tous les niveaux (International, National, Provincial et Régional)
  • 35 ans comme entraineur-chef du club DDO.
  • Entraineur des Juniors québécoises et canadiennes, tant en piscine qu’en eau libre.
  • Entraineur aux Jeux du Québec et aux Jeux du Canada.
  • Médaillés et finalistes aux niveaux provincial groupe d’âge et Sénior, ainsi qu’au niveau national et international junior.
  • Mentor dans les disciplines du triathlon et du cyclisme.

Compétences :

  • Comprendre l’importance de bien planifier et de s’organiser
  • Faire la mise à jour des connaissances en science du sport
  • Améliorer la gestion du temps
  • Améliorer les compétences en leadership
  • Rendre la communication efficace


      Michel Bérubé

      En bref :

      • Plus de 40 ans d’expérience en entrainement dans le réseau civil et le réseau universitaire, ainsi qu’au centre national en natation piscine, eau libre et en paranatation.
      • Ancien directeur technique de la FNQ
      • Récemment entraineur national du programme Next Gen de Paranatation de Natation Canada.
      • Sélectionné plus d’une douzaine de fois comme entraineur ou entraineur-chef sur les équipes nationales, dont celle des Jeux Olympiques de Sidney
      • De nombreux records canadiens et médailles internationales

      Compétences :

      • Développer, entrainer et performer en paranatation
      • Comprendre la classification en paranatation
      • Travailler avec des athlètes talentueux(euses) (olympiques et paralympiques)
      • Faire le lien entre le niveau provincial, national et international
      • Amener un club à son plein potentiel
      • Améliorer la gestion du personnel d’entraineur(e)s et d’administrateur(trice)s
      • Améliorer la gestion des bénévoles


      Pierre Lamy

      En bref :

      • Plus de 40 ans d’expérience en entrainement dans le réseau civil et le réseau universitaire, ainsi qu’au centre national en natation piscine et en paranatation.
      • Sélectionné une quinzaine de fois comme entraineur ou entraineur-chef sur les équipes nationales, dont celle des Jeux Paralympiques de Beijing et Londres.
      • Entraineur de l’année RSEQ et U-Sport à de nombreuses reprises
      • De nombreux records canadiens et médailles internationales
      • Formateur et évaluateur PNCE

      Compétences :

      • Aider à la planification annuelle
      • Développer des habiletés techniques et planifier le développement
      • Faire de l’analyse de course
      • Développer une cohésion de la structure :
        • Progression logique des différents groupes
        • Cohésion des objectifs à atteindre
        • Progression de la pédagogie et des enseignements


      Yannick Desjardins (CDE de la FNQ)

      En bref :

      • Leader du développement des entraineur(e)s en natation depuis janvier dernier.
      • Entraineur au sein de l’Académie de Baseball du Canada pendant plus de 12 ans.
      • Sélectionné à multiple reprises sur les Équipes du Québec.
      • Maître Personne-Ressource du PNCE en baseball pendant plus de 10 ans.
      • Diplômé en kinésiologie

      Compétences :

      • Structurer le développement des entraineur(e)s : s’assurer qu’il y a un fil conducteur dans l’application de la philosophie du club.
      • Développer le personnel : accompagnement dans le cheminement personnel des entraineur(e)s. Apprendre à se connaitre, à se fixer des objectifs de carrière, à élaborer un plan de développement.
      • Implanter une culture de club : collaborer avec les clubs sur l’élaboration d’un environnement sain pour les athlètes, les entraineur(e)s, les officiels et les administrateur(trice)s.

      Pour tous les détails sur les différents types de mentorat, cliquez ici.

      Nouvel organigramme du personnel de la FNQ

      Nouvel organigramme du personnel de la FNQ

      Tel qu’annoncé au congrès, voici en détail l’organisation des postes et de la structure du personnel de la FNQ.

      La fédération est maintenant organisée par département.

      D’abord, il y a le département technique, avec Nicolas Zazzeri comme directeur technique et haute performance. Marie-Christine Potvin se joint à ce département, comme conseillère aux programmes et aux compétitions. C’est elle qui veillera au réseau de compétitions et qui travaillera avec les coordonnatrices et les coordonnateurs au développement des différentes disciplines. Joy Fanara conserve son poste de coordonnatrice de la paranatation, de l’initiation et du PNCE, et fait maintenant équipe avec Laura Planque, qui a tout juste commencé comme agente au PNCE à temps partiel, pour soutenir Joy dans la programmation et la logistique des formations PNCE. De plus, nous ouvrirons deux postes de coordination, soit aux maitres et aux activités estivales ainsi que pour la natation en eau libre.

      De son côté, Véronique Mc Crae est coordonnatrice aux programmes de performance, responsable des équipes du Québec et des services aux athlètes identifiés (espoir, élite, relève et excellence). Tristan Labarre l’appuie comme agent aux programmes de performance à temps partiel.

      Enfin, Yannick Desjardins est le conseiller au développement des entraineur(e)s. Il a commencé en janvier dernier. Les programmes de mentorat dont vous avez eu connaissance dans les dernières semaines et le programme du Forum aquatique à Dallas, sont les premières initiatives et plusieurs autres sont à venir. Cela vaut la peine de souligner que la FNQ est la première fédération québécoise avec un conseiller au développement des entraineur(e)s à temps plein. On fait des jaloux ! Pour la fédération, il est essentiel d’investir dans nos entraineur(e)s si on veut atteindre nos objectifs.

      Ensuite, il y a le département des services aux membres. Nous n’avions pas ce concept de service aux membres auparavant dans l’organisation du travail à la fédération. Stéfanie Gagné est la coordonnatrice séniore de ce département, qui inclut le soutien aux clubs, aux régions et aux officiel(le)s. Un poste de coordination est actuellement ouvert pour venir travailler avec Stéfanie à l’amélioration de nos services. Il est possible aussi dans l’année que nous ouvrions un poste de registraire provincial pour vous soutenir dans ce travail.

      Autre département, les communications. Nous ouvrirons rapidement un poste de conseiller(ère) aux communications. L’objectif sera de mettre en œuvre tout le plan de communication qui est en développement, mieux mettre en valeur nos membres et valoriser leurs réalisations.

      Enfin, le département d’administration. Nathalie Larose, adjointe à la direction générale, veille au bon fonctionnement du bureau, à l’harmonie dans les ressources humaines et à la comptabilité. Tanya Schwarz, au soutien administratif, nous quitte cette semaine, mais nous avons bon espoir de la remplacer rapidement. Le dernier, et non le moindre, Jean-François Péloquin, comme coordonnateur aux événements. Il voit au bon déroulement du congrès, à la livraison du matériel lors des compétitions, à la gestion de l’inventaire et à quelques initiatives comme de nouveaux vêtements originaux, des bières à notre effigie et plus encore!

      Ces changements et ces ajouts à l’équipe se font afin d’améliorer la qualité de nos services et les optimiser. Sans oublier la réalisation des nombreuses recommandations de la tournée des régions, du rapport de Très Bon Point et de notre nouveau positionnement des communications.

      Une cuvée 2023 à saveur paralympique

      Une cuvée 2023 à saveur paralympique

      Le Temple de la renommée de la Fédération de natation du Québec a intronisé la fin de semaine dernière trois personnes qui ont laissé leur marque dans l’histoire de leur sport : les anciens paranageurs Benoit Huot et Philippe Gagnon, ainsi que l’officielle et formatrice Jocelyne Mc Lean.

      Figure bien connue au-delà des cercles aquatiques, Benoit Huot a été vingt fois médaillé en cinq participations aux Jeux paralympiques. Il était particulièrement touché de voir le lien qui l’unit avec les deux autres personnes qui accèdent au Temple de la renommée en sa compagnie.

      « Ce que j’aime de cette cohorte de 2023, c’est que l’on souligne des intervenant(e)s ou des athlètes qui viennent du milieu paralympique, alors je leur dis bravo ! Ça me rend extrêmement heureux et je ne pense pas qu’on aurait eu une soirée comme ça il y a 10 ou 15 ans. Jocelyne était là du début à la fin de ma carrière. Et quand j’ai su que Philippe était l’autre athlète intronisé, ça m’a fait chaud au cœur, car c’est grâce à lui que je suis devenu un athlète paralympique. Il a été un mentor, un grand frère et une inspiration pour moi. De partager ce moment-là en même temps que lui, ça rend le gala encore plus formidable. »

      À son palmarès sportif, Benoit Huot compte aussi 31 médailles en six participations aux Championnats du monde, sans parler des médailles remportées aux Jeux du Commonwealth et aux Jeux parapanaméricains, en plus du titre de Personnalité sportive masculine de la décennie au Gala SPORTSQUÉBEC.

      Benoit Huot est certes fier de ses accomplissements sportifs, mais ce qui est le plus cher à ses yeux, c’est de voir où est rendu le mouvement paralympique et l’impact que le parasport a auprès d’un grand nombre de personnes.

      Tendre le flambeau bien haut

      Philippe Gagnon est monté quatre fois sur le podium aux Jeux paralympiques de Sydney, récoltant trois médailles d’or et une d’argent, en plus de réaliser deux records du monde et un record paralympique. C’est à ces mêmes Jeux qu’il a pris sous son aile une recrue de 16 ans qui allait ensuite reprendre le flambeau pour le tenir bien haut, soit Benoit Huot, avec qui il a été médaillé d’or au 4 x 100 mètres quatre nages.

      C’est avec humilité que Gagnon se joint à la famille des immortels de la natation québécoise.

      « (Quand j’ai appris la nouvelle), j’étais vraiment ému et sans mot. Je ne m’attendais pas à ça. […] Quand tu fais de la compétition, tu en retires beaucoup et après, tu utilises ces leçons-là pour les appliquer dans la vie de tous les jours. Mais là, c’est comme si on prenait un pas de recul et que ça devenait un exploit qui est apprécié par tes pairs et non plus juste par soi-même. C’est émouvant et j’en suis très fier ! »

      Toujours actif, Gagnon continue de nager au moins une fois par semaine au centre sportif de l’UQTR où il travaille à titre de coordonnateur des Patriotes.

      Pour le plaisir d’apprendre et d’aider

      Jocelyne Mc Lean a fait ses débuts comme officielle bénévole il y a un peu plus de 30 ans au club de Gatineau où son fils nageait. Elle est entrée dans le monde de la paranatation afin d’aider une jeune athlète qui venait de se joindre à son club et qui se rendra plus tard, elle aussi, sur la scène internationale : la Paralympienne Camille Bérubé.

      « C’est grâce à elle que je me suis impliquée en paranatation. […] C’est comme mon social en même temps. Il y en a qui vont jouer au golf, au tennis ou au bingo, moi, j’ai décidé de continuer parce que je m’entends bien avec le groupe. C’était un désir d’apprendre et d’aider. Au début, je ne visais pas le niveau international, mais c’est venu au fur des formations que je suivais », explique-t-elle.

      Devenue formatrice nationale et internationale, elle était sur le bord de la piscine aux récents Championnats du monde de Manchester. Elle sera aussi des prochains Jeux parapanaméricains de Santiago et des Jeux paralympiques de Paris qui seront ses deuxièmes Jeux paralympiques après ceux de Pékin, en 2008.

      « J’aime aider ces nageurs-là et être là pour eux. Les officiels, nous ne sommes pas là pour les disqualifier, mais bien pour que tout soit juste et équitable pour tous les nageurs », a conclu celle qui veut continuer à jouer ce rôle le plus longtemps possible.

      Rédaction : Sportcom pour la Fédération de natation du Québec

      Personnalité inspirante All Tides du mois de septembre 2023

      Marc-André Pelletier et les recettes gagnantes au sprint

      Au Canada comme au Royaume-Uni, les athlètes du Québec ont connu du succès au cours des dernières semaines, particulièrement sur les courtes distances. C’est justement une des spécialités de Marc-André Pelletier, entraineur du Club de natation de la région de Québec (CNQ).

      Les récentes performances de ses protégé(e)s démontrent que sa méthodologie fonctionne, ce qui lui vaut le titre de personnalité inspirante All Tides du mois de septembre !

      En une seule journée, ils ont été trois à monter sur un podium à une épreuve de 50 m libre. Nicolas-Guy Turbide a décroché le bronze aux Championnats du monde de paranatation, alors que Sarah Fournier et Mathieu Ouellet ont tous les deux raflé l’or aux Championnats canadiens de natation.

      Qui plus est, Aurélie Rivard avait défendu son titre de championne du monde quelques jours plus tôt à Manchester.

      « On le voyait bien à l’entrainement que c’était vite ! Nicolas-Guy a fait une belle progression, Aurélie est passée près de son record du monde, puis Sarah et Mathieu ont tous les deux signé des records personnels », raconte fièrement Marc-André Pelletier.

      Mais qu’est-ce que ça prend pour devenir un bon sprinteur ? Souci du détail et rigueur sont les mots à retenir selon le coach.

      Cela dit, la progression ne se fait pas du jour au lendemain.

      « Il faut un programme bien adapté, un bon dosage d’intensité, sans compromis sur la technique. Il faut se rapprocher des performances des compétitions et connaître sa course comme si c’était une chorégraphie », souligne l’entraineur.

      Il est d’ailleurs très rare de voir un pur sprinteur miser seulement sur les courtes distances. La plupart des médaillés se démarquent à plusieurs épreuves et il n’existe pas un seul modèle gagnant. Chacun doit trouver un équilibre et optimiser ses forces, tout en travaillant ses faiblesses. C’est ici que le travail des entraineurs fait toute la différence.

      Adaptation et motivation

      Les quatre médaillé(e)s au 50 m libre des dernières semaines nagent cette même longueur différemment, explique Marc-André Pelletier. Des ajustements personnalisés sont ainsi apportés.

      « Mathieu a un excellent 15 mètres sous l’eau. Sa course, c’est de prendre les devants et les garder. Sarah est plus orientée sur le 100 m. Elle ne sera pas nécessairement première au début, mais elle va finir par remonter. »

      « Aurélie a le record du monde, mais en même temps, si elle veut aller trop vite au début, elle peut compromettre la fin de sa course. Nicolas-Guy, c’est un gars de fréquence avec une grosse vélocité dans le haut du corps. Il faut profiter des forces de tou(te)s et adapter l’entrainement et la stratégie en conséquence. »

      Quand on constate en compétition que le travail a porté fruit et que la stratégie était la bonne, la motivation augmente pour les futurs événements, chez l’athlète, les compatriotes et tout le personnel.

      Ayant tou(te)s des parcours différents, les nageur(euse)s peuvent s’inspirer de leurs comparses pour progresser à leur tour.

      « C’est motivant de voir que ça fonctionne ! C’est encourageant pour les plus jeunes de voir qu’il y a toujours place à amélioration, mais aussi pour les plus vieux et vieilles, comme quoi le meilleur reste à venir. »

      Marc-André Pelletier parle de ses athlètes avec fierté. Si son travail implique des essais et des erreurs, des hauts et des bas, il souhaitera toujours être présent et les aider à trouver le bon chemin.

      Rédaction : Sportcom pour la Fédération de natation du Québec

      Athlète inspirant All Tides du mois de septembre 2023

      Philippe Lacasse, membre du club sélect des finisseurs et finisseuses de la Traversée internationale du Lac Saint-Jean

      C’est un travail et un entrainement de longue haleine qui a permis à Philippe Lacasse de terminer la prestigieuse épreuve du 32 kilomètres de la Traversée internationale du Lac Saint-Jean, cet été. Le nageur en eau libre originaire de la Beauce a d’ailleurs été le seul Canadien à finir l’épreuve et c’est pour cette raison qu’il est notre athlète inspirant All Tides du mois de septembre.

      Le nageur a pris le huitième rang après un effort de 8 heures, 23 minutes et 10 secondes lors de cette compétition où la moitié des 20 participant(e)s a été contrainte à l’abandon avant de toucher la plaque d’arrivée.

      Le plaisir des longues distances

      Lacasse a toujours aimé les épreuves de distance en piscine. Lorsqu’il s’est joint au club CNQ à Québec, les spécialistes de la distance participaient également à des épreuves en eau libre une fois l’été venu. Le jeune homme a suivi ses coéquipier(ière)s et il a vécu sa première expérience au Marathon de la relève en 2021, une épreuve présentée lors de la Traversée internationale du Lac Saint-Jean.

      « C’était une course de 10 kilomètres et j’ai vraiment aimé ça. J’avais pu voir à quoi ressemblait la course de 32 kilomètres, son ambiance et ses coureurs. J’avais un ami qui faisait cette course et ça m’a vraiment donné le goût de le faire », se souvient-il à propos de la course où il s’est classé deuxième.

      L’année suivante, il est revenu au départ du 10 kilomètres et s’est classé troisième. Pour 2023, il voulait passer à un niveau supérieur et s’attaquer au mythique parcours de 32 kilomètres. Afin d’arriver prêt, il a mis les bouchées doubles à l’entrainement, tout en poursuivant ses études collégiales.

      « Je faisais deux entrainements tous les jours de la semaine, sauf un entrainement le samedi et du repos le dimanche. À la fin, c’était courant que je nage des 11 ou 11,5 kilomètres par séance. Ça m’a permis de développer une endurance. »

      L’autre facette dont il devait tenir compte dans sa préparation, c’était sa résistance au froid. Avant de préparer cet aspect, il s’est astreint à un exercice plutôt particulier.

      « Plusieurs personnes m’avaient dit que pour la distance, tu pouvais la faire si tu étais entrainé, mais que de résister à l’eau froide pendant toute l’épreuve, c’était surtout ça qui était dur. Et effectivement, je pense que c’est ce qui a été la chose la plus dure de la Traversée. […] Un mois avant la course, je prenais des douches froides afin de m’acclimater un peu au froid. »

      Le jour de la course, la température de l’eau était tout juste au-dessus de la limite pour permettre le port d’une combinaison isothermique. Cela n’a toutefois pas diminué son envie de s’élancer avec les autres compétiteur(trice)s.

      « J’avais hâte que tout le temps de préparation paye enfin pour que je teste ce que j’avais fait à l’entrainement. »

      Philippe Lacasse avait visiblement bien fait ses devoirs avec notamment un entrainement de 16 kilomètres où il faisait plusieurs tours d’un lac, en plus de quelques sorties de 10 kilomètres. Et c’était sans compter ses trois participations aux stages en eau libre de la FNQ dans la dernière année qui ont eu lieu à Magog et à Miami.

      « Ça m’a vraiment permis d’améliorer ma technique dans les vagues. […] Il y a aussi Xavier Desharnais, un des responsables des camps de la FNQ, qui a déjà gagné la Traversée internationale du Lac Saint-Jean, qui m’a donné plusieurs conseils, tant dans la préparation qu’à propos de l’alimentation. Ç’a été très utile pour être prêt le jour de la course. »

      Prêt pour le jour J

      En course le 29 juillet dernier, Philippe Lacasse se ravitaillait sans faute à toutes les 20 minutes auprès de son entraineur Nicholas Perron qui était dans le bateau accompagnateur. Perron avait supervisé plusieurs athlètes au fil des ans dans ce long périple, alors Lacasse se sentait bien épaulé. Le plan de l’entraineur était de ne pas lui révéler la distance qui lui restait à parcourir.

      « Si tu penses que tu es rendu à la moitié et que tu as juste 10 kilomètres de faits sur 32, ça peut être décourageant. Je nageais un ravitaillement à la fois, ce qui était environ toutes les 20 minutes. Dans ma tête, j’étais juste à environ 10 minutes du prochain ravitaillement. C’était ma technique pour ne pas me décourager avec toute la distance qui me restait à faire. »

      Toutefois, le froid tant redouté est venu compliquer sa progression jusqu’au point de mettre en doute sa fin de parcours.

      « Plus j’avançais dans la course, plus je gelais. J’avais une bonne fréquence de coups de bras au début et j’avançais bien. (Après la course), mon entraineur m’a dit qu’il avait peur que je ne finisse pas dans les deux derniers kilomètres, même si on voyait l’arrivée. »

      La présence de sa famille et de ses amis, qui s’étaient déplacés en grand nombre à Roberval pour l’encourager, lui a finalement permis de surmonter le froid.

      « Tout le monde s’attendait à ce que je finisse, alors j’avais un peu comme une pression de ne pas abandonner et de finir, même si je n’étais plus en état de courser. Je voulais vraiment finir pour moi et pour les autres aussi. À la fin, ç’aurait été plus sécuritaire que j’arrête, mais c’est aussi ça l’épreuve : elle est reconnue pour être difficile en raison de la température de l’eau et les conditions dans lesquelles on nage. Je savais que c’est là-dedans que je m’embarquais et je m’étais préparé mentalement. »

      Philippe Lacasse est un nouveau membre du Vert & Or de l’Université de Sherbrooke, où il vient d’amorcer ses études en génie mécanique. Il attend de voir comment se déroule sa conciliation sport et études universitaires avant de décider s’il veut à nouveau être à la ligne de départ du 32 kilomètres l’an prochain.

      « Malgré que ce fût vraiment difficile, j’ai quand même aimé ça et ça m’a donné le goût de le refaire. Si j’ai la possibilité de le faire, c’est dans mes intérêts. »

      Rédaction : Sportcom pour la Fédération de natation du Québec

      Révision du Règlement de sécurité en bassin

      Révision du règlement de sécurité en bassin

      La Fédération a mis à jour son Règlement de sécurité en bassin en prévision de la saison 2023-2024. L’intégralité du nouveau règlement est disponible ici.

      Consultez le Règlement ou le tableau simplifié avant de faire l’affiliation des entraineur(e)s. Pour toutes questions contactez la Fédération à l’adresse club@fnq.ca. 

      Note : Le maintien d’un brevet de Sauveteur national à jour n’est plus exigé pour les entraineur(e)s. Les clubs doivent s’assurer d’être conformes à l’article 26 et à l’Annexe 4 du Règlement sur la sécurité dans les bains publics

      Pour visionner l’enregistrement de la présentation du 27 septembre 2023 sur les changements aux règlements de sécurité, cliquer ici.

      Tableau simplifié

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