PERSONNALITÉS ALL TIDES DE FÉVRIER : LES OFFICIEL(LE)S SÉLECTIONNÉ(E)S POUR LE PROGRAMME DE DÉVELOPPEMENT DES OFFICIEL(LE)S MAJEUR(E)S DE LA FNQ

Le développement de nos officiel(le)s : une priorité!

Cinq officiel(le)s québécois(e)s ont récemment été sélectionné(e)s afin de faire partie du Programme de développement des officiel(e)s majeur(e)s de la FNQ. Sylvie Potvin (NN), Simon Roughley (PCSC), Marie-Christine Potvin (CALAC), Patrick Collins (NG) et Manon Lincourt (CALAC) formeront un groupe sélect qui sera soutenu opérationnellement et financièrement par la FNQ dans le but de vivre des expériences enrichissantes pour leurs cheminements respectifs.

L’objectif principal de ce programme sera de leur faire gravir les échelons de l’arbitrage afin qu’ils et elles puissent progresser vers la scène nationale et peut-être même internationale avec l’obtention d’une certification de la FINA. Les membres du groupe seront assurément amenés à participer à différents événements nationaux au cours des prochaines années.

Cette sélection leur vaut donc le titre de personnalités All Tides du mois de février !

Une histoire de famille

Deux des officielles sélectionnées, Sylvie Potvin et Marie-Christine Potvin, n’ont pas le même nom de famille par hasard, elles sont en fait deux sœurs !

Il va donc sans dire que la natation a toujours occupé une place très importante dans la famille. Leurs parents, officiel(le)s de niveau 5, ont toujours été très impliqués en natation et ils ont transmis leur passion à leurs cinq enfants, dont Sylvie et Marie-Christine.

Plusieurs années plus tard, c’est au tour de leur enfants de prendre le relais à la piscine.

Sylvie, qui est affiliée au club Neptune Natation, a appris avec grand honneur sa sélection au sein du Programme de développement des officiel(le)s majeur(e)s de la FNQ.

« Je suis très contente, car ce n’est pas un cheminement qui est facile, a-t-elle mentionné. Au cours des deux dernières années, nous n’avons pas eu beaucoup d’opportunités de nous former et de continuer notre développement en tant qu’officiel. Donc c’est très motivant et ça va nous aider à continuer notre progression. »

Au cours de ses 30 années en tant qu’officielle, Sylvie a vécu plusieurs moments inoubliables. Mais aucun aussi mémorable que les Jeux du Québec de 2016, où toute la famille était de la partie.

« L’une de mes filles nageait et a gagné quatre médailles d’or. Mon garçon était annonceur et mon autre fille était aussi présente comme accompagnatrice pour la région des Laurentides. Nous étions là les quatre. C’est un très beau souvenir », s’est-elle remémoré.

Pour sa part, Marie-Christine a entrepris sa carrière d’arbitre en 2013 avec le club CALAC, lorsque ses enfants ont commencé la natation.

Elle a obtenu sa certification d’officielle niveau 4 en 2019 et elle s’apprêtait à commencer à arbitrer des compétitions plus importantes, avec l’objectif d’obtenir son niveau 5, lorsque la pandémie est survenue

« Tout cela est tombé à l’eau. Ç’a vraiment été un coup difficile, en plus de faire le deuil de voir le monde, d’aider les jeunes et d’être présents pour eux », a-t-elle expliqué, ajoutant qu’elle est fière de pouvoir faire partie du nouveau programme de la FNQ.

Toujours à la recherche de nouveaux défis

Du côté de Simon Roughley, ce n’est pas parce qu’il était nageur qu’il est ensuite devenu officiel, mais plutôt parce qu’il travaillait à la piscine de Pointe-Claire, où il était impliqué dans l’organisation des compétitions. C’est donc ainsi qu’il a été recruté par les bénévoles du comité du club PCSC et qu’il a entrepris sa nouvelle carrière dans la natation.

Il a par la suite monté les échelons rapidement et est aujourd’hui un officiel de niveau 5.

« C’était vraiment une belle nouvelle. Je suis toujours à la recherche de nouveaux défis donc j’étais très content d’avoir été sélectionné », a-t-il expliqué à propos du Programme de développement de la FNQ.

Le tout lui permettra donc de continuer sa progression, sans nécessairement précipiter les choses. « Je préfère y aller au jour le jour et voir où cela va me mener, mais c’est sûr que ce serait vraiment intéressant de participer un jour à une compétition internationale. On verra ce que l’avenir me réserve ! » a-t-il lancé.

Parrain et parrainée réunies

Il y a une vingtaine d’années que Manon Lincourt occupe la fonction d’officielle. Après avoir passé plusieurs saisons avec le Club aquatique du Sud-Ouest, c’est maintenant le club CALAC qui bénéficie de ses services en tant que responsable des officiels.

Déjà engagée dans le cheminement vers la certification FINA et ayant été impliquée au niveau national dans le passé, Mme Lincourt est très enthousiaste d’avoir été sélectionnée pour ce programme qui, selon elle, sera bénéfique pour tous ses membres. 

« C’est le fun, car nous allons être encore plus encadrés. Ce n’est pas toujours facile de gravir les échelons, donc ça va m’aider à poursuivre mon cheminement, à être plus reconnue et considérée pour des compétitions nationales », a commenté celle qui entreprendra ce nouveau défi en compagnie d’un visage bien connu.

« Marie-Christine Potvin est ma parrainée, donc c’est vraiment agréable de pouvoir vivre cette expérience en sa compagnie ! »

Une expérience enrichissante

C’est avec une anecdote savoureuse que Patrick Collins a expliqué ce qui l’a poussé à s’engager dans l’arbitrage pour le club Natation Gatineau, il y a une dizaine d’années.

« Ma fille était nageuse et j’avais de la difficulté avec les gens dans les estrades qui essayaient de voir leurs enfants nager et qui cachaient la vue des autres parents. Plutôt que de me chicaner avec les spectateurs, j’ai pris la décision de me rapprocher de la piscine et de devenir officiel », a-t-il raconté entre deux rires.

Sur une note un peu plus sérieuse, il a conclu en faisant le récit d’une expérience bien spéciale qui lui a permis d’apprendre et de progresser en tant qu’officiel. 

« L’une des plus belles compétitions que j’ai vécues, c’était lors d’un camp d’entrainement de mon club en Guadeloupe. J’ai pu participer à une compétition extérieure en tant que starter pendant trois jours. C’était vraiment intéressant de voir comment des clubs étrangers s’y prennent pour organiser les compétions. »

Des années plus tard, lui et ses quatre comparses sont toujours animés par la même passion pour l’arbitrage et c’est avec grand plaisir que la FNQ les a sélectionnés pour son Programme de développement des officiel(le)s majeur(e)s.

Résultats du Défi Virtuel Junior

Merci à tous les athlètes et à leurs entraineur(e)s pour votre participation au Défi virtuel junior. Grâce à vous, cette 3e édition a, elle aussi, été un succès ! Les résultats sont maintenant en ligne.
 
Tous les gagnant(e)s recevront leurs prix par la poste au cours des prochaines semaines. Si vous le souhaitez, nous vous invitons à vous prendre en photo avec votre médaille ou avec votre trophée et à nous envoyer votre photo à l’adresse info@fnq.ca ou par Messenger. Qui sait, vous vous verrez peut-être sur nos réseaux !

Félicitations à tous les gagnant(e)s !

PERSONNALITÉ ALL TIDES DE JANVIER : GREG ARKHURST

GREG ARKHURST : CONNAÎTRE DU SUCCÈS DANS L’HUMILITÉ

Le Canada a connu énormément de succès aux plus récents Championnats mondiaux de natation en petit bassin. Notamment entrainés par l’entraineur Greg Arkhurst, les représentants de l’unifolié ont conclu les mondiaux avec une récolte de 15 médailles.

Arkhurst est cependant clair : les succès de l’équipe ne lui reviennent pas, il veut mettre l’accent sur le travail effectué par plusieurs entraineurs au cours des dernières années.  

Quoi qu’il en soit, Arkhurst a réussi à mettre la main sur le titre de personnalité All Tides du mois de janvier, une récompense qu’il mérite amplement.

« J’accepte le titre de personnalité du mois avec beaucoup d’humilité. Cependant, je ne veux pas tirer la couverture de mon côté quant au succès de l’équipe lors des mondiaux, il y a énormément de personnes qui ont contribué au succès du Canada. Je veux féliciter tout le monde qui ont travaillé pour récolter ces médailles », a-t-il lancé d’entrée de jeu.

Un parcours naturel vers le titre d’entraineur

Arkhurst a débuté la natation dans son pays natal, en Côte d’Ivoire. Comme le niveau n’est pas très relevé dans ce pays, Arkhurst a redécouvert son sport lors de son arrivée en France, quelques années plus tard.

« J’ai découvert la vraie natation lorsque j’ai suivi ma mère en France. C’était un tout autre sport. J’étais le plus vieux, mais le plus lent lorsque j’ai débuté là-bas. Je n’ai pas abandonné et j’ai gravi les échelons tranquillement et je me suis retrouvé aux Jeux olympiques en 2000 et en 2004. »

Arkhurst fait son arrivée au Canada par la suite pour devenir entraineur d’abord à Saint-Lambert, puis avec CAMO Natation, avec qui il est depuis une douzaine d’années.

« À mon arrivée avec CAMO, j’étais entraineur junior, j’ai formé de nombreux athlètes à un niveau supérieur. Depuis le mois de juin je suis l’entraineur-chef du club, et c’est avec cette nomination que je me suis retrouvé aux Championnats mondiaux en décembre », a-t-il expliqué.

« Mon boulot c’est de faire de la haute performance, c’est ce qui me drive, c’est ce que j’aime de mon métier. J’ai envie de travailler encore plus fort parce que ça me passionne. »

Après plus d’une décennie à travailler avec CAMO, il est certain que le club occupe une place de choix dans le cœur de l’entraineur qui adore l’esprit d’équipe qui règne au sein des groupes qu’il a côtoyés au cours des dernières années.

« C’est tellement enrichissant d’avoir la chance de travailler avec des gens de partout qui ont beaucoup d’expérience dans le domaine. C’est un environnement gagnant qui a une belle histoire…ça me met même un peu de pression quant à mon propre succès », a-t-il ajouté en riant.

Baptême de feu aux mondiaux

Même s’il ne veut pas prendre tout le crédit pour les succès canadiens aux Championnats mondiaux, l’entraineur s’est évidemment dit très heureux d’avoir vu son pays être aussi dominant sur la scène internationale.

« On était l’une des délégations les plus complètes en arrivant là-bas. On était très bien préparé et on avait de très bons athlètes. On s’attendait à ce que les résultats soient très bons, mais peut-être pas aussi bons que ç’a finalement été. Nos relais ont été exceptionnels et nous avions travaillé fort pour y arriver » s’est-il réjoui.

Il a d’ailleurs foncé dans ce défi avec autant de confiance que lorsqu’il plongeait dans la piscine en tant qu’athlète. Il savait qu’il possédait tous les outils nécessaires pour faire de cette expérience une réussite.

« Pour moi, aucun problème ! J’étais super heureux d’avoir cette opportunité. Je suis très sociable donc je connaissais déjà tout le monde sur l’équipe. J’étais super détendu et pour moi, la compétition, c’est un moment de création et c’est quelque chose qui me rend très heureux. »

Katerine Savard, qui est entrainée par Arkhurst, tenait également à dire quelques bons mots sur son entraineur qui a été l’un des facteurs qui lui ont permis de connaître une aussi belle année 2021.

« Ça m’a fait du bien de m’entrainer avec Greg. Ç’a été payant de changer mon type d’entrainement avec lui et je pense que ça va continuer de l’être au cours des prochaines années. Je sais qu’il est extrêmement humble, mais il y a une grande partie du mérite qui lui revient » a expliqué la quadruple médaillée d’or des mondiaux.

ATHLÈTE ALL TIDES DE JANVIER : KATERINE SAVARD

KATERINE SAVARD : LA PRÉSENCE PRIMORDIALE DE L’ATHLÈTE D’EXPÉRIENCE

La nageuse Katerine Savard n’a plus besoin de présentation, ses trois participations aux Jeux olympiques et sa médaille de bronze récoltée à Rio en 2016 parlent d’elles-mêmes. Savard a encore une fois prouvé qu’elle était toujours une pièce maîtresse de la natation canadienne aux plus récents championnats mondiaux en petit bassin.

Ses performances à Abou Dabi en décembre lui ont valu le titre d’athlète All Tides du mois de janvier.


Savard a mis la main sur trois médailles d’or et une d’argent lors de ces championnats mondiaux, toutes remportées lors de relais. La triple Olympienne estime que la chimie avec ses coéquipières a fait tout le succès des Canadiennes lors de ces mondiaux.

« On est vraiment sur une lancée, je suis très fière de pouvoir faire partie de ça. Nous avons toutes des bagages d’expérience différents qui apportent un tout à l’équipe. Il n’y a personne qui est plus élevé qu’une autre. C’est ce qui avantage beaucoup l’équipe », a-t-elle mentionné.

Les entraineurs et les athlètes croyaient tellement aux relais et au travail d’équipe que plusieurs nageuses, dont Katerine Savard, ont mis de côté certaines épreuves individuelles afin de favoriser les épreuves de relais.

« Je n’ai pas fait le 100 m papillon en individuel. Dès le début, les entraineurs m’ont demandé si je préférais faire une demi-finale en individuel ou avoir la chance de battre un record du monde au relais. La décision était évidente pour l’équipe et pour moi-même », a expliqué Savard, qui est finalement passée à 0,1 seconde du record du monde au 4x 200 m, battant du même coup le record canadien.

Une fière vétérane qui a soif d’apprendre

Après 13 ans au sein de l’équipe nationale, Savard a vu plusieurs générations de nageuses passer à ses côtés. Elle se dit extrêmement privilégiée de pouvoir encore contribuer au succès du Canada après autant d’années.

« Je suis fière de pouvoir dire que je suis à ma treizième année sur l’équipe nationale. Je ne suis peut-être pas la meilleure aux épreuves individuelles, mais je suis encore capable d’être performante et d’aider l’équipe à gagner des médailles lors des relais. »

Même si elle était la nageuse canadienne la plus âgée à participer aux mondiaux à Abou Dabi à 28 ans, Savard affirme qu’elle a beaucoup appris de ses coéquipières. Elle apprécie le fait de pouvoir être une grande sœur et d’aider celles-ci avec son bagage d’expérience, mais elle veut que ses acolytes en fassent tout autant.

« Je me souviens que Maggie MacNeil était venue s’entrainer avec moi en 2015 alors qu’elle était toute jeune. J’ai peut-être contribué un peu à sa passion pour la natation. Je lui ai appris quelques trucs il y sept ans et aujourd’hui elle m’en apprend à son tour…maintenant qu’elle est devenue meilleure que moi », a-t-elle ajouté en riant.

2021, une année charnière

Dans les derniers mois, Katerine Savard a été très vocale quant à sa passion pour la natation. Passion qui s’était un peu dissipée au cours des dernières années, mais plus maintenant. L’athlète de Pont-Rouge a retrouvé le plaisir d’être dans la piscine.

« J’ai eu une année au-delà de mes attentes. Ç’a été une de mes années favorites, j’ai éprouvé énormément de plaisir à compétitionner. Je rêvais de participer à mes troisièmes Jeux, j’ai été repêchée pour la ligue internationale au début de l’automne et il y a eu les mondiaux, ç’a été une année parfaite. »

Après une année 2021 exceptionnelle, Savard s’est déjà trouvée de nouveaux objectifs pour 2022.

« 2022 sera également une année chargée, il y a les Championnats du monde de grand bassin en avril et les Jeux du Commonwealth en juillet. Je veux y aller étape par étape puisqu’il y a beaucoup d’incertitudes en raison de la pandémie. »

En ce qui a trait aux Jeux olympiques de Paris en 2024, la nageuse ne veut pas y penser tout de suite pour pouvoir profiter pleinement des prochaines années.

Des Championnats du monde inoubliables pour Katerine Savard

Des championnats du monde inoubliables pour katerine savard

Les Championnats du monde en petit bassin 2021 resteront très certainement gravés dans la mémoire de Katerine Savard pour longtemps. Résumé de ses performances des derniers jours aux Émirats arabes unis.

 Dès sa première journée de compétition à Abou Dabi, Katerine et ses coéquipières se sont illustrées au relais 4×100 m libre en décrochant la médaille d’or grâce à un chrono de 3 min 28,52 s. Après avoir été deuxième pendant la première moitié de course, le quatuor canadien composé de Katerine Savard, Kayla Sanchez, Margaret MacNeil et Rebecca Smith a pris les devants à la suite du troisième relais, laissant à Katerine la tâche de finir la course en beauté.

« Je tremblais sur le bloc de départ. Je savais que j’étais la plus lente de l’équipe, mais j’avais un travail à faire à la fin et je voulais garder notre première position », a dit Katerine Savard à Natation Canada, par voie de communiqué. « Je n’ai pas respiré pour les quelques derniers coups de bras parce que je voulais juste toucher le mur. »

L’Américaine Abbey Weitzeil est parvenue à remonter la pente pour conclure au même moment que la Québécoise. Les deux formations ont ainsi pu soulever les bras sur le bord de la piscine pour célébrer cette victoire conjointe.

Une deuxième journée dorée d’affilée


Katerine n’a pas attendu bien longtemps avant de pouvoir célébrer de nouveau. En effet, dès le lendemain, l’athlète originaire de Pont-Rouge a remporté une deuxième médaille d’or en autant de jours.

Ayant participé à la ronde des qualifications du relais mixte 4×50 m nage libre, Katerine a reçu une médaille d’or lorsque ses coéquipiers Joshua Liendo Edwards, Yuri Kisil, Kayla Sanchez et Margaret MacNeil ont triomphé en finale.

Savard n’avait que des bons mots pour tous les membres de son équipe.

« Depuis 2016, la natation au Canada a pris une lancée incroyable. Ce n’est pas un coup de chance, il y a des performances incroyables chaque année. On le voit aussi du côté des garçons, ils sont vraiment excellents et ils sont très importants dans la conquête de notre médaille d’or », s’est réjouie la Québécoise.

Remplacée par Kayla Sanchez lors de la finale, Katerine Savard avait très bien fait aux qualifications en complétant sa portion de la course en 25,54 s.Il était déjà prévu qu’elle ne participerait qu’aux épreuves préliminaires vendredi.

« Ma tâche ce matin était d’aider l’équipe à se qualifier. Je savais d’avance que je n’allais pas nager en finale. Mes deux 50 m ont été très bons, j’étais vraiment satisfaite. Tout le monde a super bien fait en finale, c’était beau à voir des estrades. »

Une décision payante


La délégation canadienne n’a pas ralenti en début de semaine. Après deux jours de repos bien mérités, Katerine était de retour à l’eau lundi pour participer au 100 m papillon et au relais féminin 4×200 m libre.

Lors des qualifications de l’épreuve du 100 m papillon, la nageuse de 28 ans a pris le 12e rang, obtenant son laissez-passer pour les demi-finales. Cependant, elle a pris la décision de ne pas participer à cette ronde pour se concentrer sur la finale du relais disputée un peu plus tard, où l’équipe canadienne visait un record du monde.

Savard et ses partenaires Summer McIntosh, Kayla Sanchez et Rebecca Smith n’ont pas atteint cet objectif, mais ont néanmoins raflé la médaille d’or.

« Les entraîneurs m’ont posé la question : ’’ Veux-tu te battre pour une demi-finale (au 200 m papillon) ou pour un record du monde ? ‘’ La réponse était facile. J’avais une chance pour le record du monde et je l’ai saisie », a raconté la Québécoise, troisième relayeuse du groupe.

Les Canadiennes ont battu le record des Amériques de la discipline en complétant le parcours en 7 min 32,96 s, ratant le record du monde par quelques centièmes seulement.

« C’était mon meilleur temps à vie. Nous avons toutes les quatre effectué le travail que nous avions à faire, nous sommes championnes du monde ! » a-t-elle ajouté.


Finir en beauté


Bien qu’elle n’ait pas eu la chance de nager lors de la finale, Katerine a tout de même mis la main sur une médaille d’argent au relais 4×100 m QN lors de la dernière journée de compétition. Elle avait pris part à la ronde préliminaire plus tôt mardi matin.

Il était déjà prévu qu’elle ne prendrait pas part à la finale de cette épreuve, l’équipe canadienne ayant choisi d’y aller avec une rotation de nageuses pour s’offrir les meilleures chances de médaille.

« Je suis heureuse de faire partie de cette génération-là. On ne se bat plus pour une place en finale, on lutte automatiquement pour une médaille. Ce sont tellement des objectifs différents et je me compte chanceuse d’être encore à la hauteur. Ça me fait vivre de belles expériences et j’en profite vraiment beaucoup », a reconnu la nageuse.

Celle qui a participé à ses troisièmes Jeux olympiques cet été termine donc les Championnats mondiaux en petit bassin avec un total de quatre médailles, trois d’or et une d’argent. Toute une performance de sa part ainsi que du reste de l’équipe canadienne qui quitte les Émirats arabes unis avec une récolte record de quinze médailles, dont sept d’or, bonne pour le deuxième rang derrière les États-Unis.

Le Canada a d’ailleurs éclipsé sa meilleure récolte de tous les temps à des mondiaux qui était de huit médailles, réalisée en 1999 et en 2016.

« C’est incroyable ce qu’on a fait et je suis tellement fière de faire partie de cette équipe-là », a conclu Savard.

Personnalité All Tides de décembre : Jean-Michel Lavallière

JEAN-MICHEL LAVALLIÈRE, LA PARANATATION «TATOUÉE SUR LE COEUR »

Jean-Michel Lavallière commencera un nouveau chapitre de sa carrière dans le monde de la paranatation. Il a été nommé entraineur adjoint au Centre de haute performance – Québec, une étape que la Fédération de natation du Québec tenait à souligner en faisant de lui sa personnalité All Tides du mois de décembre !

Le paralympien des Jeux de Rio rejoindra ainsi son ancien entraineur Mike Thompson, en plus d’assurer le développement de son sport favori à l’échelle provinciale.

« Mon rôle numéro un se fera au centre, mais j’ai beaucoup à cœur d’appuyer les organisations de la province. Je veux qu’on fasse bien. On a des entraineurs compétents et formés ainsi que beaucoup de ressources à notre disposition. Des fois, il faut juste savoir qu’elles existent et comment on peut les utiliser. »

Cette quête de l’amélioration a toujours été une préoccupation pour Lavallière et cette mission que lui a confiée le Centre de haute performance le motive énormément. Celui qui a fait partie de l’équipe nationale durant neuf ans prévoit faire tout en son pouvoir pour aider les athlètes à atteindre leurs objectifs, non seulement à tous les niveaux, mais partout dans la province.

« J’ai toujours été quelqu’un qui se soucie des autres. D’être en mesure de redonner et de voir le sport se développer et s’améliorer, c’est ce qu’on vise et c’est super motivant. »

Une longue feuille de route

Le parcours de Jean-Michel Lavallière ne laisse planer aucun doute quant à sa nomination.

Le paranageur de classe S7 a brillé à de nombreuses compétitions internationales, notamment en 2015, une année marquante pour lui avec la tenue des Championnats du monde de Glasgow et des Jeux parapanaméricains de Toronto.

« Vivre des Jeux multisports à la maison, ça n’arrive pratiquement jamais dans la carrière d’un athlète. C’était particulier et c’était une belle expérience de côtoyer tous les athlètes aussi », a fait savoir Lavallière, qui avait récolté six médailles d’argent dans la Ville Reine.

En plus des Jeux paralympiques de Rio, il restera marqué par sa toute dernière compétition, soit les Jeux du Commonwealth de Gold Coast, en 2018.

« On se souvient souvent des derniers ! Ça m’a permis d’apprécier un peu plus tout ce qui entoure la compétition et ça ajoute à l’expérience. Ce sont aussi des Jeux intégrés, c’était agréable et très enrichissant. »

Une fois qu’il a annoncé sa retraite, Jean-Michel Lavallière a vite voulu trouver un moyen de s’impliquer. Il a travaillé quelques mois à l’Institut national du sport du Québec, puis a souhaité tourner la page sur sa carrière d’athlète. Il a donc décidé de se rendre en Australie pour entrainer des jeunes paranageurs à l’Université du Queensland et effectuer une maîtrise à l’Université de Canberra.

« Je voulais faire une cassure entre les deux carrières, alors j’ai fait un petit saut dans le vide. Au final, ç’a été super intéressant et ça m’a donné un bon réseau de contacts ! » explique-t-il. « C’est un pays réputé pour la natation, mais aussi pour la science du sport en général. J’ai vu une autre culture et une nouvelle façon de penser le sport. »

La passion ne dérougit pas

La pandémie a forcé le retour du Québécois et il a commencé à travailler au Club de natation de la région de Québec, principalement avec Aurélie Rivard, Alec Elliot et Nicolas-Guy Turbide en vue des Jeux paralympiques de Tokyo.

S’il a toujours été important pour lui de redonner à la communauté, Jean-Michel Lavallière souhaite transmettre cette passion à la relève québécoise.

« C’est un sport où tout le monde peut y trouver son compte, se dépasser et en faire une activité pour la vie. À un certain moment, tu te rends compte à quel point t’es privilégié de vivre ces expériences. À la fin de ma carrière, je l’ai réalisé et j’ai voulu aider les autres à les vivre aussi, même qu’elles soient meilleures que les miennes. »

En tant que paralympien, Lavallière possède plusieurs atouts qui l’aident constamment dans ses fonctions. Que ce soit pour accompagner les athlètes à la piscine ou pour soutenir les différentes organisations, il a hâte de relever ces nouveaux défis pour que la paranatation grandisse au fil du temps.

« C’est un peu nouveau genre dans le monde du coaching, mais je suis un entraineur qui écoute plus qui parle. Je suis aussi en mesure d’agir par la suite selon ce que j’entends et d’offrir des solutions selon les problèmes qu’on m’expose. »

« Je l’ai vécu aussi en tant qu’athlète et ça aide, c’est indéniable. C’est encore très rare des entraineurs internationaux en sport paralympique qui ont des handicaps. Eux, leur rêve quand ils étaient jeunes, c’était de faire les Jeux olympiques. Moi, c’était de faire les paralympiques et ça vient faire une différence au final. J’ai ce mouvement tatoué sur le cœur. »

Athlètes All Tides de décembre : Le Relais des étoiles à l’honneur

Athlètes All tides du mois :
Le Relais des étoiles à l’honneur

Loïc Courville-Fortin (CAMO), Moncef Balamane (Élite), Akram Alaoui (Pointe-Claire) et Mathieu Ouellet (CNQ) ont réalisé une superbe performance lors de la Coupe du Québec senior récemment disputée au PEPS de l’Université Laval. Leur exploit, à la fois spectaculaire et unique, leur a valu le titre d’athlètes All Tides du mois de décembre.

Sur le podium au 100 m de leur nage respective plus tôt au cours du week-end, les 4 athlètes ont été sélectionnés dans le premier « Relais des étoiles » de l’histoire de la Coupe du Québec Senior.

Ensemble, ils devaient parvenir à abaisser le cumulatif de leurs temps individuels, soit 3 min 42,77s, à l’occasion d’un relais 4 x 100 m quatre nages disputé en clôture de l’événement.

À première vue, leur objectif paraissait bien simple, mais en pratique, il s’est avéré tout autre.

Encouragés par la foule et les nombreux compétiteurs qui étaient demeurés au PEPS spécialement pour l’occasion, les membres du quatuor se sont élancés tour à tour dans la piscine pour finalement arrêter le chrono à 3 min 41,40s et mettre chacun la main sur une bourse de 200 $.

« C’était vraiment spécial ! Nous avions la personne la plus rapide de chaque nage au 100 m et c’était très motivant, surtout avec les encouragements dans les estrades. Ça nous a vraiment donné un rush d’adrénaline qui nous a permis de battre le cumulatif de nos temps des finales », lance Loïc Courville-Fortin, champion du 100 m dos.

« Nous étions seuls à nager dans la piscine, alors c’était assez inhabituel, mais l’enjeu était grand et nous voulions absolument réussir le défi. C’était vraiment stimulant de pouvoir affronter ce challenge devant les spectateurs et je suis très fier de notre performance », ajoute le spécialiste de la brasse, Moncef Belamane.

L’exploit est d’autant plus impressionnant pour le groupe qui est parvenu à ses fins en dépit de la fatigue accumulée tout au long de la compétition. « Nous n’avions pas autant d’énergie qu’au début de la fin de semaine, ça c’est sûr », poursuit Courville-Fortin, auteur d’un record personnel lors du relais.

« Je pense que c’était ma 18e nage de l’événement, mais, à cause des circonstances, j’ai quand même réussi à faire mon meilleur temps à vie. Je ne m’y attendais vraiment pas ! »

D’adversaires à coéquipiers

Au-delà du défi, le Relais des étoiles a permis aux quatre champions d’unir leurs forces dans un objectif commun, plutôt que de s’affronter comme ils en ont l’habitude. La situation a ainsi laissé place à un esprit de camaraderie qui, selon Courville-Fortin, perdurera dans le temps.

« Nous nous connaissions tous déjà, mais c’était vraiment différent d’être dans la même équipe cette fois-ci. Nous avons eu beaucoup de plaisir et je peux maintenant dire que ce sont de très bons amis. C’était vraiment un honneur de pouvoir nager à leurs côtés. »

Chose certaine, les quatre jeunes nageurs se sont montrés à la hauteur et ils ont apprécié leur participation au Relais des étoiles, qui était organisé pour la toute première fois par la Fédération de natation du Québec. Et si l’occasion se présente de nouveau, ils n’hésiteront pas une seconde à relever le défi.

« C’était une très belle expérience et je pense que tout le monde a adoré ça. Ce n’est vraiment pas tous les jours que nous pouvons participer à ce genre de course et si jamais nous pouvons le réessayer un jour, nous irons avec grand plaisir ! » conclut Belamane.

Le Québec bien représenté à Abou Dabi

LE QUÉBEC BIEN REPRÉSENTÉ À ABOU DABI

La Fédération de natation du Québec (FNQ) peut compter sur deux représentants aux Championnats du monde en petit bassin qui se sont amorcés jeudi, à Abou Dabi, aux Émirats arabes unis. En plus de Katerine Savard chez les athlètes, Greg Arkhurst (CAMO) est présent pour vivre l’expérience en tant qu’entraineur.

« Pour nous, c’est une très grande fierté de voir nos représentants en action aux mondiaux. Je pense que ça envoie un signal très fort à notre communauté et c’est motivant pour tout le monde. C’est loin d’être un hasard et ça démontre que l’on a de belles compétences ici, au Québec », lance Nicolas Zazzeri, directeur technique de la FNQ.

Il s’agira d’une première expérience avec la formation canadienne pour Arkhurst, qui pourra profiter de l’occasion pour apprendre non seulement aux côtés des meilleurs du pays, mais aussi des autres entraineurs nationaux présents.

« J’ai hâte d’assister à ces courses rapides et de faire partie d’une collaboration stimulante entre les entraineurs de l’équipe. Je veux continuer d’apprendre et de grandir », a mentionné Arkhurst par l’entremise d’un communiqué de Natation Canada.

Martyn Wilby, Ben Titley, Dave Johnson et Zoe Miles sont les autres entraineurs de l’équipe canadienne pour cette compétition qui se déroulera jusqu’au 21 décembre.

« C’est une chance absolument unique pour lui et c’est pleinement mérité, poursuit Zazzeri au sujet de Greg Arkhurst. Ce sera une très belle opportunité de côtoyer les meilleurs au monde autour de la piscine. Ensuite, il pourra repartager son expérience avec les entraineurs d’ici et nous pourrons tous en bénéficier. C’est une très belle nouvelle. »

L’unifolié sera représenté par un total de 15 athlètes lors de ces Championnats du monde, soit 9 femmes et 3 hommes qui ont fait partie de l’équipe canadienne des Jeux olympiques de Tokyo.

Parmi ceux-ci, on retrouve Katerine Savard. La nageuse de Pont-Rouge voudra poursuivre sa lancée après avoir connu une excellente saison dans l’International Swimming League (ISL) avec les Cali Condors, deuxièmes lors des séries éliminatoires.

Elle participera aux épreuves de 100 m et 200 m papillon, des courses prévues respectivement les 17 et 20 décembre.

Finale des Séries mondiales d’eau libre

L’entraineur Martin Gingras (PCSC – Pointe-Claire) est lui aussi à Abou Dabi, où se déroule la grande finale des Séries mondiales de natation en eau libre, mercredi et jeudi. Pour l’occasion, le Québécois agit à titre d’assistant à l’entraineur-chef Mark Perry, tout comme la double Olympienne Savannah King, entraineure à l’Université McGill.

Le trio a pour mission de diriger le nageur de Pointe-Claire Eric Brown, ainsi que Raben Dommann, Kenna Smallegange et Hau-Li Fan lors de cette compétition.

« Ça fait quelques fois que Martin a la chance de se retrouver avec l’équipe nationale et c’est une très belle récompense pour tout le travail qu’il fait. Ça démontre une fois de plus que nous avons une très belle expertise dans la province et, comme dans le cas de Greg, nous sommes convaincus que ça aura un effet boule de neige très positif pour nos membres. La présence de Savannah King à Abou Dabi est également remarquable, car elle présente le triple intérêt d’être une femme, une jeune entraîneure et une assistante entraineure; son profil est donc loin des clichés conventionnels et le signal doit être perçu positivement pour notre communauté », conclut Nicolas Zazzeri.

PCSC et Élite couronnés à la Coupe du Québec senior #1

PCSC et Élite couronnés à la Coupe du Québec senior #1

Les nageurs et les nageuses de partout au Québec attendaient cette occasion avec impatience et ils ont démontré qu’ils étaient prêts! Une chose est certaine, la première Coupe du Québec senior de la saison, présentée de vendredi à dimanche au PEPS de l’Université Laval, a célébré de belle manière le retour aux compétitions d’envergure! 

Plus de 250 athlètes provenant de 30 clubs avaient répondu à l’invitation et sur le bord du bassin se mêlaient excitation, fébrilité mais surtout du plaisir : cela nous avait manqué à tous et à toutes de nous retrouver ensemble!

 Les clubs Pointe-Claire Swim Club et Natation Élite ont été sacrés champions de cette première manche de la saison. PCSC a terminé en tête du classement par équipe grâce à une importante récolte de 14 682 points, devançant notamment CNQ (deuxième avec 8688 points) et CAMO (troisième avec 6220 points).

Natation Élite a pour sa part remporté le titre d’équipe par excellence. La formation longueuilloise a été celle qui a obtenu le plus de points en divisant les points obtenus par l’équipe par le nombre d’épreuves nagées.

Relais des étoiles, une première!

Pour la première fois de son histoire, un relais des étoiles a été organisé en fin de compétition dimanche, pour conclure la Coupe du Québec senior #1. 

Une équipe de relais féminine et une autre masculine, regroupant les gagnantes et les gagnants des épreuves de 100 m, se sont élancés. À l’enjeu, une bourse de 200$ pour chaque athlète si le temps de leur relais était plus rapide que les 4 chronos combinés effectués dans leur finale individuelle respective.

La mission a été réussie du côté masculin. Loic Courville Fortin (CAMO), Moncef Balamane (Élite), Akram Aloui (PCSC), Mathieu Ouellet (CNQ) ont stoppé le chrono à 3 :41.40 s.

Chez les femmes, le relais composé des médaillées d’or Rebecca McGrath (PCSC), Corinne Vézina (Natation Élite) Ashlyn Massey (PCSC) et Roxane Lemieux (Neptune Natation). Elles ont démontré jusqu’à la toute fin de la compétition qu’elles avaient encore de belles ressources et un esprit de compétition irréprochable, bravo à elles.

Paranatation : des records des Amériques tombent

Le médaillé paralympique Nicolas-Guy Turbide (CNQ) a également profité de la fin de semaine pour démontrer qu’il était particulièrement en forme en fracassant des records des Amériques chez les S13 au 50 m dos et au 50 m style libre.

 

Nicholas Bennett (RAC) a également établi une nouvelle marque panaméricaine au 100 m brasse S14, de de même que Félix-Thomas Cowan (100 m papillon S8), Arianna Hunsicker (100 m dos S10), Abi Tripp (100 m dos S8) et Danielle Dorris (50 m papillon S7).

 

La prochaine Coupe du Québec senior aura lieu du 17 au 20 mars 2022.

Athlète All Tides du mois : Mary-Sophie Harvey

Mary-Sophie Harvey guidée par le plaisir de nager

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Mary-Sophie Harvey a été sensationnelle au cours des derniers mois. Après avoir atteint son rêve olympique à Tokyo cet été, la nageuse québécoise poursuit maintenant sa progression dans l’International Swimming League (ISL) en Europe. Les succès de l’athlète All Tides du mois de novembre n’ont toutefois rien de surprenant, aux dires de son entraineur Greg Arkhurst.

« Je dirais que c’est comme une renaissance pour Mary-Sophie, mais elle le mérite depuis longtemps. Elle a toujours connu du succès, mais elle arrivait souvent tout juste à court. Elle a fait des choix qui lui ont permis d’aller à Tokyo et elle continue de démontrer toute l’étendue de son talent. Tout l’entrainement fait dans la dernière année continue de payer », indique d’entrée de jeu celui qui entraine depuis plus de 12 ans au Club aquatique CAMO.

Lors de son passage dans la capitale japonaise, Mary-Sophie Harvey a nagé le relais 4×200 m libre lors des préliminaires, avant de voir ses compatriotes atteindre la finale, où elles se sont classées quatrièmes. Elle a ensuite pris la direction du Vieux Continent pour aider sa formation Energy Standard à terminer au premier rang du classement de la saison régulière en ISL.

Reconnue comme étant une technicienne hors pair, la Montréalaise a d’ailleurs été au cœur des réussites de son équipe qui continue présentement sa route en séries éliminatoires. En plus d’améliorer cinq marques personnelles dont trois au dos, sa nage de prédilection, Harvey a récemment récolté deux médailles d’argent et une de bronze dans le circuit.

Elle voudra maintenant aider Energy Standard à récupérer son titre qui lui avait échappé aux mains des Cali Condors l’année dernière. Le tout, en conservant son approche axée sur le plaisir qui fait d’elle une coéquipière exemplaire.

« C’est un vrai rayon de soleil! Elle est toujours contente de venir nager et c’est en partie ce qui fait son succès. Elle ne pense pas au résultat, elle pense à racer avant tout. Elle a toujours une bonne attitude et, même si c’est du sport de haut niveau, elle a toujours du plaisir. Ça lui va très bien! » poursuit Arkhurst au sujet de sa protégée.

Certes, Mary-Sophie Harvey a parcouru beaucoup de chemin depuis ses débuts avec les Mégophias de Trois-Rivières à l’âge de 6 ans. Aujourd’hui, l’olympienne est devenue une véritable ambassadrice pour son sport à l’échelle provinciale et même nationale. Mais, parole de son entraineur, le meilleur reste encore à venir.

« On dit souvent que l’appétit vient en mangeant. Maintenant qu’elle a goûté aux Olympiques et qu’elle a un pied dans l’équipe canadienne, ça lui donne encore plus de motivation pour la suite. Elle fait très bien au dos individuellement et elle prouve toujours ses qualités aux relais. Elle continue d’en apprendre sur elle-même et de trouver ses repères, mais je sais qu’elle a tout ce qu’il faut pour continuer d’avoir du succès et viser encore plus haut », a-t-il conclu.