Athlète, étudiante, sauveteuse, monitrice et officielle : on peut dire que la feuille de route de Maxim Bélanger est déjà bien remplie. Elle vient tout juste de souffler ses seize bougies, mais son parcours dans le monde de la natation est déjà remarquable. Combiné à son engagement bénévole et à son influence naturelle, l’athlète de Rimouski est une source d’inspiration pour celles et ceux qui la côtoient.
La natation a toujours pris une place significative pour Maxim Bélanger : elle n’était qu’un bébé d’un an lorsqu’elle a commencé à nager. Quelques années plus tard, âgée de huit ans, elle participe à sa première compétition au sein du club les Dauphins de Rimouski. Cette même année, elle commence à s’impliquer bénévolement en tant qu’officielle. Alors qu’elle n’est encore qu’une petite enfant, elle chronomètre « les grands du club », comme elle le dit. Déjà, sa volonté d’aider était présente en elle. Mais ce n’était que le début.
À son arrivée au secondaire, Maxim choisit le programme PEI (Programme d’éducation internationale). Cette formation offre un contexte d’apprentissage stimulant et concret, exigeant un engagement significatif de la part des élèves. Ce programme se démarque entre autres par son volet implication, qui requiert des étudiantes et étudiants de s’investir bénévolement au sein de différents organismes. Maxim participe alors à de nombreuses activités, comme la campagne du Biscuit sourire de Tim Hortons ou le service de raccompagnement de l’Opération Nez rouge, ce qu’elle apprécie particulièrement.
En janvier 2023, soucieuse de faire plus de place à la natation, elle choisit de changer de programme. Alors qu’elle est en plein milieu de son année scolaire en troisième secondaire, elle décide de quitter ses repères pour se diriger en Sport-études. Ce choix lui permet donc de faire plus d’heures d’entrainement et de continuer à se perfectionner en natation. « J’ai changé de groupe, de professeur(e)s et de cercle d’ami(e)s. Ça été un gros changement, mais c’était pour faire plus de natation ».
Une influence positive
Ce changement a été bénéfique pour l’athlète, qui a continué à progresser. Il l’a également été pour certaines de ses amies et certains de ses amis…
C’est avec beaucoup d’humilité que Maxim confie que certains jeunes de son âge décident parfois de suivre ses traces. Par exemple, lorsqu’elle a quitté le PEI pour le programme Sport-études, d’autres athlètes ont choisi par la suite de faire la même chose. Quelques années plus tôt, alors qu’elle était en sixième année, Maxim a aussi vécu la même situation. À l’époque, elle avait fait le choix de changer d’école pour aller suivre le programme d’anglais enrichi dans une autre institution. Résultat : certaines personnes de sa classe initiale l’ont suivie pour suivre ce même programme enrichi.
Et même si on pourrait peut-être penser le contraire, cette influence positive se fait tout naturellement. Car pour Maxim, il est inné, voire même inconscient, d’être prise en exemple. « Je fais mes choses et les gens me suivent », résume-t-elle simplement, en ajoutant être très flattée de voir qu’elle joue ce rôle pour les personnes de son âge et les plus jeunes.
Le leadership de Maxim transparait également au bord de la piscine, où on peut souvent l’apercevoir en train de motiver les troupes, soit en dansant ou en encourageant les nageuses et nageurs ! Et elle le fait toujours naturellement en créant un effet d’entrainement et sans mettre de pression.
Lorsqu’on lui demande quelles sont ses qualités, l’athlète prend un moment pour y penser. Après un petit silence de réflexion, sa mère, Danielle Gasse, renchérit : « C’est une force tranquille » ! La jeune fille fait également preuve de beaucoup d’humilité, énumérant ses réalisations avec discrétion et sans aucune once de vantardise.
En plus de son côté humble, l’athlète est aussi très généreuse. Généreuse de son temps, mais également dans la transmission de sa passion et de ses connaissances. Surtout avec les enfants, à qui elle adore enseigner.
Un bagage riche en expériences
Depuis un an, Maxim travaille comme monitrice de natation pour les jeunes enfants, et également comme sauveteuse. Elle est donc déjà très familière avec le monde du travail et la rigueur qu’il exige.
Parlant de rigueur, l’adolescente se doit d’en avoir plus que la plupart des jeunes de son âge. Car en plus de ses nombreuses implications, c’est elle-même qui assume l’entièreté du coût de toutes ses compétitions. Elle ajoute : « la moitié de mes paies qui rentrent vont dans mon compte épargne-études. […] Je travaille fort ! ». Et cette rigueur se ressent aussi à l’école, où elle a une moyenne générale de 90 %.
Et à la fameuse question : Que veux-tu faire plus tard ? Maxim répond que, pour l’instant, elle aimerait bien être pharmacienne. Sur le plan sportif, elle souhaiterait bien sûr atteindre les compétitions internationales. Et du côté personnel ? « J’aimerais avoir une belle famille en santé et bien réussir dans la vie », confie-t-elle.
Une chose est certaine : Maxim Bélanger a tout ce qu’il faut pour que ses souhaits se réalisent !