Intronisation au temple de la renommée de la FNQ – Pierre Durocher

Cette année, notre intronisé dans la catégorie membre honoraire de l’année est Pierre Durocher.

Vers la fin des années 70 et le début des années 80, Monsieur Durocher a été au cœur de la croissance de la couverture médiatique entourant la natation et les autres sports amateurs au Québec. Il a donné une belle visibilité à de nombreux athlètes et entraineur(e)s québécois à une époque où l’on parlait très peu de natation dans les médias. Son amour pour notre sport et son excellent travail journalistique ont fortement contribué à la popularisation et au développement de la natation au Québec.

Né à Laval le 18 juillet 1955, Pierre Durocher a débuté sa carrière de journaliste sportif au Journal de Montréal en 1975, soit un an seulement avant les Jeux olympiques de Montréal.

Les Jeux de 1976 furent d’ailleurs un événement marquant de la carrière de monsieur Durocher. Attitré à la couverture des épreuves de natation et d’athlétisme, il eut la chance de couvrir plusieurs athlètes importants de l’histoire de la natation québécoise, dont Anne Jardin, Robin Corsiglia et Hélène Boivin. C’est durant cette période que monsieur Durocher développa son grand intérêt envers la natation.

« De tous les évènements que j’ai couverts dans ma vie, et j’en ai couvert de toutes les sortes au courant de ma carrière au Journal de Montréal, celui qui m’a le plus marqué c’est les Jeux olympiques de 1976. De savoir que les Jeux étaient présentés dans ma ville et que les meilleurs athlètes de la planète seraient sur place, c’était magique. Ça m’a beaucoup marqué ».

En effet, au cours des années suivant les Jeux, une réelle effervescence entourant les sports amateurs s’installa au Québec et Pierre Durocher eut la chance de couvrir de nombreuses compétitions de natation dont plusieurs championnats provinciaux et nationaux ainsi que les Jeux panaméricains de 1979 à Porto Rico.

« Nous avions plusieurs athlètes québécois dans l’équipe canadienne à cette époque et cela a vraiment contribué à faire grandir l’intérêt envers la natation au Québec au cours des années suivant les Jeux. Avant cela, c’était très rare que l’on parle de natation dans les journaux au Québec, même lorsque nos athlètes gagnaient des médailles ».

Malheureusement, suite à la décision du Canada de boycotter les Jeux de Moscou en 1980, la couverture médiatique des sports amateurs diminua au Québec et plusieurs dirigeants des grands journaux de l’époque décidèrent de se concentrer davantage sur la couverture des sports professionnels.

Durant cette période, bien qu’il était désormais attitré à la couverture d’autres sports, il était important pour monsieur Durocher que l’on continue de parler de natation dans les médias. Avec la collaboration du directeur général de la fédération de natation du Québec à l’époque, Edgar Théorêt, monsieur Durocher insista auprès de ses patrons au Journal de Montréal pour qu’ils acceptent de libérer son horaire afin qu’il puisse couvrir davantage de compétitions de natation.

Bien que monsieur Durocher ait été attitré à la couverture de plusieurs sports au cours de sa carrière au Journal de Montréal, c’est toujours avec joie qu’il acceptait de couvrir des compétitions de natation lorsqu’il en avait la chance et c’était toujours un plaisir pour lui de mettre de l’avant des athlètes amateurs moins connus du grand public.

« C’est toujours avec grand plaisir que je couvrais des compétitions de natation dans les évènements nationaux et internationaux. J’ai toujours trouvé que les athlètes en natation étaient des athlètes remarquables et c’était toujours très agréable de faire des entrevues avec eux, car étant des athlètes amateurs, ils étaient très heureux d’avoir de la reconnaissance dans les médias pour leurs accomplissements sportifs ».

C’est en 2018 que monsieur Durocher a pris sa retraite après une très belle carrière de 43 ans durant laquelle il aura couvert une panoplie de sports, d’athlètes et d’événements sportifs marquants.

Merci, monsieur Durocher, d’avoir donné de la visibilité à nos athlètes et à nos entraineur(e)s et d’avoir contribué à la popularisation de notre sport. Bienvenue au Temple de la renommée de la natation québécoise.

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