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Athlète All Tides du mois d’octobre

Aurélie Rivard : Des performances qui aident tous les para-athlètes

La réputation d’Aurélie Rivard n’est plus à faire. Avant les Jeux de Tokyo, l’athlète de 25 ans comptait déjà cinq médailles paralympiques, dont trois en or.

Dans la capitale japonaise, l’athlète All Tides du mois d’octobre a concrétisé son statut d’étoile de la paranatation en doublant sa récolte de médailles avec deux d’or, une d’argent et deux de bronze. Elle a également amélioré des records du monde au 100 m libre et au 400 m libre chez les S10. De retour au pays depuis, la Québécoise se dit très satisfaite de ce qu’elle a été capable d’accomplir dans les circonstances de la pandémie.

« Je ne peux pas me plaindre des performances que j’ai réalisées et des médailles que j’ai récoltées. On ne s’attendait à rien, on se préparait à ce que les Jeux soient annulés tout au long de l’année. En arrivant là-bas, ç’a été un soulagement, j’ai eu de bonnes performances. C’était tellement le fun de revoir des athlètes qu’on n’avait pas vus depuis deux ans ! » relate-t-elle.

Faire grandir la visibilité des parasports

Les performances de la nageuse originaire de Saint-Jean-sur-Richelieu ont évidemment attiré l’attention de tous cet été. Elle avoue avoir été très occupée durant le mois qui a suivi les Paralympiques. La demande qui l’a le plus impressionnée? Son invitation au 36e Gala des prix Gémeaux qui s’est tenu le 17 septembre dernier, et de loin!

« Je ne m’attendais pas à être invitée là! J’avais fait plusieurs talk-shows après les Jeux de Rio, mais jamais de galas. Le but de l’invitation était d’être célébrés par la communauté artistique, c’était vraiment plaisant », se souvient Rivard, un sourire dans la voix.

Celle qui en était à ses troisièmes Jeux paralympiques espère que la visibilité dont elle jouit sera bénéfique pour tous les athlètes paralympiques, et pourra peut-être inspirer des jeunes à s’adonner aux parasports.

« Cette année, plusieurs personnes ont découvert les Jeux paralympiques, il y a eu une belle couverture. J’ai reçu des témoignages de parents qui ont des enfants avec des handicaps qui voyaient des possibilités pour eux avec les parasports. »

« Nous, les Paralympiens, on a une responsabilité de faire connaître le mouvement, poursuit-elle. Ça me tient vraiment à cœur, je sais ce que ça peut apporter à d’autres athlètes. Je vais saisir toutes les opportunités de faire connaître les parasports. »

Du repos avant de repartir la machine

Pour se changer les idées, Aurélie Rivard profite de la saison morte pour passer du temps avec sa famille et ses amis qu’elle n’a pas pu voir beaucoup au cours des deux dernières années en raison de la pandémie. Elle avoue toutefois qu’elle aime tout autant prendre du temps sur son divan pour se détendre.

En ce qui a trait à la suite de sa carrière, Rivard veut s’assurer d’avoir des motivations qui la pousseront à se dépasser. Détentrice de quatre records du monde chez les S10, elle mentionne, entre autres, la quête de nouveaux records de temps et la passation du flambeau comme sources de motivation.

« Je dois penser à des objectifs significatifs pour rester motivée. Il va sûrement falloir que ça se ramène aux temps et aux performances. J’aimerais pouvoir aider mes jeunes coéquipières. On a vu de belles choses de Danielle Doris à Tokyo. Je veux contribuer au fait que quelqu’un prenne ma place et qui assure la relève de l’équipe », conclut la nageuse, honorée d’avoir été choisie comme toute première athlète du mois de la Fédération de natation du Québec, et heureuse de voir que ses performances sont traitées au même niveau que tous les autres athlètes de la province.

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