Luc Bisaillon est lauréat du prix Dollard-Morin dans la catégorie nationale en sport

LUC BISAILLON est LAURÉAT DU PRIX DOLLARD-MORIN DANS LA CATÉGORIE NATIONALE EN SPORT

M. Luc Bisaillon est le lauréat du prix national en sport dans le cadre de l’édition 2021 du prix du bénévolat en loisir et en sport Dollard-Morin.

Le prix Dollard-Morin vise à rendre hommage à des personnes et à des organisations dont les réalisations en loisir et en sport contribuent à l’épanouissement non seulement des communautés locales et régionales, mais également de la société québécoise tout entière.

M. Bisaillon a occupé diverses fonctions au cours de sa carrière de bénévole dont plusieurs au sein de la Fédération de natation du Québec où il occupait, jusqu’à tout récemment, le poste de président du conseil d’administration. Il est reconnu, tant sur la scène provinciale que nationale, comme étant quelqu’un de très impliqué, généreux de son temps et de ses connaissances et qui va toujours au-delà des mandats qui lui sont confiés.

« La dernière année a amené son lot d’embuches et de défis dans le paysage sportif québécois, le paralysant complètement durant plusieurs semaines, plusieurs mois. Malgré cette période d’incertitude, les bénévoles de notre communauté ont été résilients et sont sortis des sentiers battus pour réinventer la pratique sportive. Il est donc d’autant plus important pour SportsQuébec cette année de s’associer au prix du bénévolat en loisir et en sport Dollard-Morin afin d’honorer et de reconnaître le travail extraordinaire de ces individus qui ont fait la différence dans le milieu sportif québécois », a affirmé la présidente de SportsQuébec, Mme Julie Gosselin.

La cérémonie de remise de prix est disponible en rediffusion :

Louise Leblanc, personnalité All Tides du mois d’octobre

personnalité ALL TIDES du mois d’octobre

Louise Leblanc : 30 ans de passion pour la natation

Après une carrière d’athlète dans les années 1980, Louise Leblanc tenait absolument à demeurer engagée dans le milieu de la natation. Quand l’occasion de devenir officielle s’est présentée, elle n’a donc pas hésité une seule seconde avant d’accepter ce changement de carrière.

« Je nageais avec le groupe des maitres. Lors d’une compétition, on m’a demandé si je voulais donner un coup de main et je me suis embarquée là-dedans. Trente ans plus tard, je suis encore là ! » mentionne en riant la toute première personnalité All Tides du mois.

Surtout présente au niveau international, Mme Leblanc fait partie d’un groupe sélect de 18 membres du comité technique de la Fédération internationale de natation (FINA).

Cet été, elle a eu la chance de participer à ses deuxièmes Jeux olympiques à titre de juge-arbitre. Après l’expérience de 2012 à Londres, la Sherbrookoise a vécu une expérience sans commune mesure à Tokyo.

« On était confinés dans notre bulle. On se promenait seulement entre l’hôtel et l’autobus, mais j’ai pu fraterniser avec les autres officiel(le)s. J’ai tout de même apprécié mon séjour là-bas, les gens sont fantastiques. Je trouvais ça dommage pour les athlètes japonais de ne pas avoir le soutien de leur public pour les encourager », se remémore Louise Leblanc, qui avait déjà visité Tokyo par le passé.

Une passion toujours bien vivante

Même après plus de 30 ans dans le monde de la natation, Louise Leblanc est toujours aussi captivée par son sport.

« Je suis encore passionnée par tout ce qui touche à la natation. Regarder un tout petit nager ou un Michael Phelps, c’est un plaisir pour moi. J’adore observer les petits qui viennent dans l’eau pour une première fois, c’est magique. »

L’un des plus beaux souvenirs de sa carrière s’est d’ailleurs déroulé au Québec lors de la 35e Finale des Jeux du Québec à Alma en 1999, les premiers pour l’officielle.

« C’est drôle à dire puisque j’ai fait deux Jeux olympiques, mais je ne peux pas passer par-dessus mes premiers Jeux du Québec. C’est vraiment là que j’ai eu la piqure. C’était tellement motivant de travailler avec des gens aussi compétents », explique Mme Leblanc.

L’important soutien de la fédération

Louise Leblanc donne beaucoup de crédit à la Fédération de natation du Québec (FNQ) pour les nombreuses expériences internationales qu’elle a vécues depuis le début de sa carrière.

« Au Canada, il peut y avoir un maximum d’un officiel aux Jeux olympiques. Nous avons une très bonne réputation ici au Québec grâce à un bon système de parrainage. La fédération a toujours encouragé le développement des officiels, c’est très bien. »

Elle se sent d’ailleurs valorisée par la décision de la FNQ de lui décerner le premier titre de membre du mois de la fédération.

« C’est bien de voir que nous, les bénévoles, on est reconnus au même titre que les athlètes. On est souvent dans l’ombre, et c’est correct comme ça, on ne fait pas ça pour la gloire, mais c’est le fun de voir que la fédération reconnaît notre travail », se réjouit-elle.

Trois décennies plus tard, Louise Leblanc ne compte pas s’arrêter et veut poursuivre son parcours le plus longtemps possible. Même si elle n’a plus d’objectifs précis en tête pour les prochaines années, elle veut continuer par passion.

« Le reste, c’est du bonbon. Si je réussis à retourner aux Jeux olympiques, ce serait du pur plaisir. Je suis vraiment privilégiée d’avoir vécu tout ce que j’ai vécu en tant qu’officielle », conclut-elle.

Aurélie Rivard, athlète All Tides du mois d’octobre

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Athlète All Tides du mois d’octobre

Aurélie Rivard : Des performances qui aident tous les para-athlètes

La réputation d’Aurélie Rivard n’est plus à faire. Avant les Jeux de Tokyo, l’athlète de 25 ans comptait déjà cinq médailles paralympiques, dont trois en or.

Dans la capitale japonaise, l’athlète All Tides du mois d’octobre a concrétisé son statut d’étoile de la paranatation en doublant sa récolte de médailles avec deux d’or, une d’argent et deux de bronze. Elle a également amélioré des records du monde au 100 m libre et au 400 m libre chez les S10. De retour au pays depuis, la Québécoise se dit très satisfaite de ce qu’elle a été capable d’accomplir dans les circonstances de la pandémie.

« Je ne peux pas me plaindre des performances que j’ai réalisées et des médailles que j’ai récoltées. On ne s’attendait à rien, on se préparait à ce que les Jeux soient annulés tout au long de l’année. En arrivant là-bas, ç’a été un soulagement, j’ai eu de bonnes performances. C’était tellement le fun de revoir des athlètes qu’on n’avait pas vus depuis deux ans ! » relate-t-elle.

Faire grandir la visibilité des parasports

Les performances de la nageuse originaire de Saint-Jean-sur-Richelieu ont évidemment attiré l’attention de tous cet été. Elle avoue avoir été très occupée durant le mois qui a suivi les Paralympiques. La demande qui l’a le plus impressionnée? Son invitation au 36e Gala des prix Gémeaux qui s’est tenu le 17 septembre dernier, et de loin!

« Je ne m’attendais pas à être invitée là! J’avais fait plusieurs talk-shows après les Jeux de Rio, mais jamais de galas. Le but de l’invitation était d’être célébrés par la communauté artistique, c’était vraiment plaisant », se souvient Rivard, un sourire dans la voix.

Celle qui en était à ses troisièmes Jeux paralympiques espère que la visibilité dont elle jouit sera bénéfique pour tous les athlètes paralympiques, et pourra peut-être inspirer des jeunes à s’adonner aux parasports.

« Cette année, plusieurs personnes ont découvert les Jeux paralympiques, il y a eu une belle couverture. J’ai reçu des témoignages de parents qui ont des enfants avec des handicaps qui voyaient des possibilités pour eux avec les parasports. »

« Nous, les Paralympiens, on a une responsabilité de faire connaître le mouvement, poursuit-elle. Ça me tient vraiment à cœur, je sais ce que ça peut apporter à d’autres athlètes. Je vais saisir toutes les opportunités de faire connaître les parasports. »

Du repos avant de repartir la machine

Pour se changer les idées, Aurélie Rivard profite de la saison morte pour passer du temps avec sa famille et ses amis qu’elle n’a pas pu voir beaucoup au cours des deux dernières années en raison de la pandémie. Elle avoue toutefois qu’elle aime tout autant prendre du temps sur son divan pour se détendre.

En ce qui a trait à la suite de sa carrière, Rivard veut s’assurer d’avoir des motivations qui la pousseront à se dépasser. Détentrice de quatre records du monde chez les S10, elle mentionne, entre autres, la quête de nouveaux records de temps et la passation du flambeau comme sources de motivation.

« Je dois penser à des objectifs significatifs pour rester motivée. Il va sûrement falloir que ça se ramène aux temps et aux performances. J’aimerais pouvoir aider mes jeunes coéquipières. On a vu de belles choses de Danielle Doris à Tokyo. Je veux contribuer au fait que quelqu’un prenne ma place et qui assure la relève de l’équipe », conclut la nageuse, honorée d’avoir été choisie comme toute première athlète du mois de la Fédération de natation du Québec, et heureuse de voir que ses performances sont traitées au même niveau que tous les autres athlètes de la province.