L’intimidation : un problème que les jeunes ne peuvent pas toujours résoudre eux-mêmes

Saviez-vous que, dans la plupart des cas, une intervention de quelques minutes suffit pour faire cesser l’intimidation?  Particulièrement si l’adulte agit rapidement et chaque fois qu’il y a un incident.

Certains gestes d’intimidation physique, psychologique et sociale peuvent être posés dès l’âge de 4 ans et d’autres formes d’intimidation peuvent apparaître durant l’adolescence. Par exemple, le harcèlement sexuel et l’agression dans les fréquentations amoureuses commencent habituellement au début du secondaire.

L’intimidation est une relation de pouvoir difficile à changer sans l’intervention d’un adulte.

Si un enfant vous demande de l’aide pour résoudre un problème d’intimidation, qu’il en soit victime ou témoin, il a peut-être besoin de paroles de réconfort et de conseils pratiques. Utilisez votre jugement en adaptant vos conseils aux circonstances et demandez-lui le plus de précisions possible.

Si vous êtes témoin d’un incident d’intimidation, parlez avec les jeunes qui sont agressifs, faites-leur comprendre le tort qu’ils causent et demandez-leur de reconnaître leurs torts devant les jeunes qui ont souffert de leur comportement. Cela permet généralement de rompre le cycle.

Si un jeune vous informe que quelqu’un est victime d’intimidation, écoutez et prenez ses affirmations au sérieux même si l’incident semble insignifiant, par exemple, s’il s’agit d’injures. Généralement, les jeunes ne décident d’en parler aux adultes qu’en dernier ressort.

Parents, tuteurs et adultes responsables d’enfants et d’adolescents, vous trouverez des conseils sur comment intervenir chez les victimes et témoins d’intimidation, de 4 à 11 ans et de 12 à 17 ans, en consultant la page Web Intimidation [de l’Agence de la santé publique du Canada].

Source : Direction des communications et des affaires publiques. Santé Canada / Agence de la santé publique du Canada – région du Québec